lettre Blanquer Billet d'humeur

Lettre au Ministre Jean-Michel Blanquer par Ariane Vitalis

Un peu avant le 11 mai 2020, date du déconfinement, le Ministère de l’Éducation Nationale publie une fiche intitulée « COVID-19 et dérives sectaires ». Le 26 mai 2020, le Ministère de la Culture lance un appel à projets national pour « renforcer l’esprit critique », dans le but – entre autres – de « déconstruire les théories complotistes diffusées massivement en ligne », de « décrypter les fausses informations dans le domaine scientifique et médical ». Par une lettre, Ariane Vitalis a répondu à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.

 

Quelques mois avant le début de la crise sanitaire COVID-19, Ariane écrit longuement sur des sujets chers à Nexus : exologie et exopolitique, Histoire et sciences « alternatives », transhumanisme, etc.
Lorsqu’elle découvre la fiche « COVID-19 et dérives sectaires » publiée par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse sur Eduscol, elle prend la décision d’écrire au ministre.

 

Cher Monsieur Blanquer,

Je m’appelle Ariane Vitalis, j’ai 28 ans, je vis en Avignon. Je suis diplômée du Master 2 Stratégie du Développement Culturel créé en 1996 par Emmanuel Ethis, aujourd’hui Recteur de la Région académique Bretagne. Mon mémoire de Master 2, mention Très Bien, a été publié en mai 2016 dans une maison d’édition. Je vous joins un exemplaire.

En tant que jeune sociologue de la culture très ancrée dans son époque, je souhaite vous faire part de constats importants à propos de la situation politique et sociale déclenchée par le COVID-19.

◆ Un appel national surprenant à débusquer en milieu scolaire les sectes et les complotistes

Un peu avant le 11 mai 2020, date du déconfinement, le Ministère de l’Éducation Nationale publie une fiche intitulée « COVID-19 et dérives sectaires ».

Dans ce document sont évoqués les « pseudopraticiens qui conseillent de boire un jus de légumes, de pratiquer le jeûne ou des bains froids » pour résister au coronavirus ; les « offres de pratiques de développement personnel dites “alternatives”, “complémentaires” ou “non conventionnelles” » ; les « thèses complotistes » ; les « leaders des groupes apocalyptiques » ; les « explications ésotériques ».

Le 26 mai 2020, le Ministère de la Culture lance un appel à projets national pour « renforcer l’esprit critique », dans le but – entre autres – de « déconstruire les théories complotistes diffusées massivement en ligne », de « décrypter les fausses informations dans le domaine scientifique et médical ».

Durant mon Master 2, mon mémoire de recherche portait sur la thématique des « Créatifs Culturels » : un vaste groupe socio-culturel qui serait à la pointe du changement social, et qui a été mis en évidence par le sociologue américain Paul Ray et par la psychologue américaine Sherry Anderson.

Il regroupe des individus ayant en commun d’adopter une vision globale et « intégrale » du monde, et le partage d’un ensemble de valeurs. Les individus composant ce groupe socio-culturel, nous dit Wikipédia, « cherchent notamment à favoriser la faible dépendance vis-à-vis des modes de consommation industrialisés, à favoriser le développement personnel et spirituel, remettre l’humain au cœur de la société, refuser les dégradations environnementales (notamment celles induites par l’exploitation des ressources naturelles), rechercher des solutions nouvelles aux problèmes personnels ou sociaux (par exemple sans fausse antinomie entre engagement et vie personnelle). Composant moins de 4 % de la population nord-américaine avant les années 1960, ils rassemblaient 26 % de la population adulte en 1999 (50 millions d’adultes), et 34,9 % de la population adulte en 2008 (80 millions d’adultes). »

Ces personnes à la pointe de l’innovation sociale, qui d’après les dernières enquêtes de terrain représenteraient près de 30 % de la population française aujourd’hui, ont dû, je le crains, se sentir agressées par cette fiche sur les dérives sectaires.

Effectivement, un bon nombre de ces personnes, déçues par le monde du travail « classique », prennent d’autres voies plus épanouissantes pour elles-mêmes : ainsi voit-on fleurir dans notre société de plus en plus de coachs en développement personnel, praticiens en médecines douces, adeptes d’écoles alternatives (pédagogies Steiner, Montessori, Freinet…), etc.

Ce sont ces mêmes personnes qui, quittant le salariat auquel elles furent habituées, s’ouvrent à d’autres visions du monde que celle proposée par l’Occident : chamanisme d’Afrique, cultures amérindiennes, spiritualités orientales, ésotérisme hindou, pratiques spirituelles hawaïennes, etc.

Des peuples, des civilisations qui défendent une toute autre vision de la santé, de la vie, de la mort, des sciences et de la médecine.

◆ Une autre vision du monde ouverte d’esprit, pour le bien-commun

Pour bien cerner mon propos, voici un court extrait de mon ouvrage Les Créatifs Culturels : l’émergence d’une nouvelle conscience.

créatifs culturels

« Alors que la société occidentale moderne arrive à bout de souffle, une véritable dynamique collective grandit dans la société civile. Partout dans le monde, des centaines de millions d’individus ont pris la ferme décision de ne plus soutenir un modèle capitaliste, compétitif et patriarcal en déclin.
Ils construisent leurs propres maisons passives, mangent bio et local, boycottent la grande distribution, expérimentent une démocratie participative, deviennent entrepreneurs sociaux, cultivent la terre, rejoignent des banques éthiques ; ils se questionnent sur le sens de leur vie et s’imprègnent de différentes formes de spiritualités ; ils voyagent, innovent, réinventent le lien social et inspirent un nouvel élan de liberté et d’émancipation, au niveau collectif et individuel.
Engagés et en quête de sens, les Créatifs Culturels sont les pionniers, à échelle mondiale, d’un véritable changement de civilisation.
À travers une enquête de terrain et des références historiques et sociologiques majeures, je présente une vision globale et synthétique des grands enjeux planétaires, de ses différents acteurs d’hier et d’aujourd’hui, en abordant des disciplines et thématiques extrêmement variées.
Le XXIe siècle s’apprête à vivre des mutations sociétales, culturelles, environnementales et épistémologiques profondes et inédites.

(…)

Dès la fin des années 80, deux sociologues américains observèrent les balbutiements de cette dynamique de société et démarrèrent une immense enquête de terrain, durant plus de quatorze ans, auprès de cent mille américains. The Cultural Creatives : How 50 Million People Are Changing the World paraît en 2000 aux États-Unis et sera traduit en français un an plus tard, sous le titre L’émergence des Créatifs Culturels, enquête sur les acteurs d’un changement de société. Pour Yves Michel, éditeur de la version française, « les résultats de l’enquête sociologique réalisée par Paul Ray et Sherry Ruth Anderson marqueront un jalon d’une véritable mutation de notre culture occidentale. Le système « moderniste », décrit dans le cours de l’ouvrage, est en effet clairement incapable de parer aux impasses humaines et écologiques qu’il a générées. » Les auteurs identifient deux grands courants socioculturels aux États-Unis : les traditionalistes dont les valeurs sont tournées vers le conservatisme religieux et culturel, figées dans une forme de patriarcat ; et les modernistes, animés par le progrès technologique, l’argent et la réussite sociale, soutenant une vision du monde tant individualiste que matérialiste.

Mais au milieu de ces deux courants émerge progressivement une « troisième voie », incarnée par des individus qui ne se reconnaissent ni dans la modernité actuelle, ni dans une vision du monde archaïque et passéiste. Ils représenteraient 24 % de la population américaine et seraient à l’origine d’une profonde transformation culturelle et sociale aux États-Unis – vivant en accord avec de nouveaux systèmes de valeurs, comportements, modes de vie ; abordant une approche du monde à la fois humaniste, intégrale et holistique. Ces acteurs du changement, présents partout dans le monde, Paul Ray et Sherry Anderson les nomment « Créatifs Culturels ». Ils identifient quatre grands pôles de valeurs qui les définissent :

– L’écologie (incluant l’alimentation biologique, les médecines douces, la consommation éthique et responsable) ;

– L’ouverture aux valeurs féminines (impliquant à la fois des valeurs comme l’écoute, l’empathie, etc. ; mais questionnant aussi la place des femmes dans la société) ;

– La spiritualité, le développement personnel, l’introspection ;

– L’implication sociale, la mise en place d’initiatives solidaires, participatives et citoyennes. »

◆ Des dérives indéniables, mais infimes

Je comprends votre inquiétude quant aux « pseudopraticiens », « explications ésotériques », théories complotistes et autres termes évoqués dans la fiche sur les dérives sectaires.

Effectivement, il existe des dérives dans ces milieux : intégrisme, fanatisme, manipulation, radicalisation, etc.

Mais il est important de comprendre que beaucoup de ces personnes – qui proposent des coachings en développement personnel, font des cures de jeûne et de jus de légumes, s’intéressent à l’ésotérisme et à la religion sous un angle laïque et aconfessionnel, etc. – sont souvent des personnes très pertinentes qui souhaitent simplement incarner dans leur vie quotidienne un nouveau modèle de société, être en meilleure santé, ou encore ouvrir de nouveaux champs de réflexions et de recherches pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.

méditation

◆ Une ère apocalyptique

Si nous comparons différents textes et récits (prophéties Maya, textes védiques de l’Inde, certains passages de l’Ancien et du Nouveau Testament et bien d’autres écrits prophétiques, religieux ou mythologiques), il semble effectivement cohérent de penser que nous sommes dans les temps dits de l’ « Apocalypse » (étymologiquement, cela signifie « dévoilement », « révéler ce qui a été caché ») pour reprendre ce terme employé dans la Bible, mais qui a bien sûr des équivalents dans d’autres mythes et autres religions. Peut-être le temps est-il venu d’appréhender ces récits sous un nouvel angle, depuis un point de vue non pas religieux, mais scientifique et historique.

Si des « leaders apocalyptiques » comme le mentionne la fiche font surface, sachez que ce n’est malheureusement pas par imbécilité. Il y a un fondement pertinent et rationnel derrière cela.

Je pense que des personnes âgées qui possèdent aujourd’hui des savoirs ancestraux – amérindiens, chamanes d’Afrique, indiens des États-Unis, femmes-médecines, etc. – seraient profondément navrées d’entendre que leur perception du monde, intrinsèquement spirituelle, n’a aucune valeur pour le monde occidental.

◆ Wikipédia, une source de données participative sur laquelle les instances s’appuient pourtant

Concernant les « théories du complot », j’ai écrit à la personne chargée de l’appel à projets du Ministère de la Culture pour lui demander une définition précise de ce terme. Elle m’a répondu qu’elle était étonnée par ma question et m’a renvoyée vers l’article « théorie du complot » de Wikipédia.

A l’heure du COVID-19 où nous nous interrogeons beaucoup sur les sources d’information, je trouve ça très étonnant car Wikipédia est une encyclopédie participative où n’importe quel citoyen peut apporter de l’information.

Sachez que sur le post Twitter de cet appel à projets, plusieurs personnes invitaient des YouTubeurs à proposer leur candidature. Des YouTubeurs (et autres médias) qui sont actifs dans un domaine que l’on appelle la zététique.

C’est le cas, par exemple, de la chaîne YouTube nommée « Hygiène Mentale ».

Voici un passage de Wikipédia concernant la définition de la zététique : « La zététique est présentée comme « l’étude rationnelle des phénomènes présentés comme paranormaux, des pseudosciences et des thérapies étranges » ou comme « l’art de faire la différence entre ce qui relève de la science et ce qui relève de la croyance ».

Il serait embêtant que cette « lutte » contre les « théories du complot » et autres « fakenews » se transforme en une apologie (une propagande ?) du scientisme, et/ou d’une pensée unique visant à discréditer d’autres approches du monde, des sciences.

Wikipédia : « Le scientisme est une position apparue au XIXe siècle selon laquelle la science expérimentale est la seule source fiable de savoir sur le monde, par opposition aux révélations religieuses, aux superstitions, aux traditions, et aux coutumes, également à toute autre forme de savoir. Le scientisme se propose en conséquence, selon la formule d’Ernest Renan, « organiser scientifiquement l’humanité ». Il s’agit donc d’une confiance ou espérance (le terme de foi ne s’applique pas, en principe, dans ce domaine) dans l’application des principes et méthodes de la science y compris moderne dans tous les domaines. On peut résumer le cœur de cette position en : « La science décrit (vraiment) le monde tel qu’il est. »

Comprenez que certains de ces « zététiciens » éprouvent une certaine virulence envers tout ce qu’ils ne parviennent pas à s’expliquer « rationnellement » : phénomènes paranormaux, pouvoirs de certaines médecines alternatives (voir « la mémoire de l’eau », par exemple), théories du complot, etc.
Malheureusement, en qualifiant de « pseudosciences » toutes les innovations scientifiques audacieuses qui émergent en sciences dures et en sciences humaines et sociales depuis les années 60, particulièrement en Europe et aux États-Unis, la Science ne progresse pas.

◆ Facebook, juge de la vérité ?

J’ai été très interloquée de recevoir, au mois de mai, un message de Facebook m’expliquant que je diffusais, je cite, une information « partiellement fausse ».

Il s’agissait d’une vidéo YouTube où était filmée l’intervention orale d’une députée italienne, au parlement italien. Cette dernière évoquait des questions et des faits autour de Bill Gates, de la vaccination et de ce que l’on appelle « l’État Profond ». L’État profond, transcription de l’américain deep state, est un concept politique associé au conspirationnisme. Il désigne, au sein d’un État, une hiérarchie parallèle, une ligue, ou une entité informelle qui détient secrètement le pouvoir décisionnel, manipulant l’État de droit.

Facebook France, associé au média français 20 Minutes, m’a renvoyé vers un article de ce même journal pour m’expliquer, point après point, d’une façon très méthodique, en quoi cette femme (complotiste ?) faisait erreur. Je suis très embêtée qu’une multinationale de l’informatique, en partenariat avec un média financé par de riches élites, me dise ce qui relève du vrai et du faux, de la vérité et du mensonge.

« C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. »
Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme.

◆ Parmi les complotistes, des gens brillants qui s’interrogent et reniés de tous temps

Au XVIIIe siècle, et notamment pendant la Révolution Française, les « complotistes » n’étaient certainement pas des rigolos sur YouTube, mais bel et bien de brillants lettrés – scientifiques, littéraires, philosophes, hommes politiques – qui réfléchissaient aux liens entre la science, la religion et la politique.

Cet héritage philosophique (qui en Occident puise ses racines notamment chez Pythagore) fit naître différentes sociétés ésotériques dont la Franc-Maçonnerie spéculative inspirée par Newton, avec une première Loge créée à Londres en 1717.

Il est important de resituer des termes si complexes dans leur cadre historique, pour bien en cerner les tenants et les aboutissants, et ne pas mener «  au bûcher », si je puis dire (référence aux sorcières persécutées jadis pour sorcellerie), des personnes qui se posent simplement des questions sur la société.

◆ Refuser d’étudier ou d’observer la réalité : le véritable délire ?

Étudier des sujets comme celui des Illuminatis, des extra-terrestres, des reptiliens, des cabales sataniques, de l’État Profond n’est pas du tout « délirant ». Ce sont de véritables sujets abordés non seulement par des millions d’anonymes, mais aussi et surtout par des professionnels actifs dans certains milieux comme la Haute Finance, l’aérospatiale, l’astronautique, la politique américaine, le monde militaire, et qui purent apporter des témoignages convaincants allant dans ce sens.

Je vous invite à jeter un œil à l’ouvrage de Jean-Marc Ferry (le frère de Luc Ferry) : Qu’est-ce que le réel ?, paru le 11 septembre 2019.

Quatrième de couverture : « Ovnis, enfants indigo, agroglyphes (Crop Circles), Petits-Gris, Géants du passé, artefacts antédiluviens, Mu, Reptiliens, pyramides en Antarctique, anges, Hyperboréens, Terre creuse, Pléiadiens, abductions, yéti (almasty, bigfoot), Shambhalla, channelling, Vénusiens, Atlantide, Mantes (Mantis), bases US secrètes à technologie Alien, Illuminati, planète X, êtres de la nature (élémentaux), Ummites, mégastructures lunaires, sirènes, énergie libre, Agartha, réincarnation, Hubrides, orbes…

Le réseau planétaire Internet met en contact des témoignages ou expériences insolites, que l’on dit “extraordinaires”. Montent en puissance des nouvelles croyances qui heurtent nos préjugés les plus fondamentaux, touchant à ce qui est réel ou irréel, possible ou impossible. Cette déstabilisation estun défi pour la philosophie d’aujourd’hui, non pour pointer la “démocratie des crédules”, travail déjà fait et bien fait, ni, à l’inverse, pour accréditer des récits extravagants, mais pour redéployer par degrés et sur nouveaux frais une confiance dans le réel telle que l’esprit puisse s’ouvrir à l'”impossible”. »

◆ Nous allons tout droit vers le transhumanisme

Ma vision est la suivante : les multinationales informatiques et technologiques de la Silicon Valley et du parc de recherche de la NASA (GAFAM, Space X et start-ups émergentes liées à l’innovation technologique) sont en train d’empiéter sur un domaine qui ne leur appartient pas : celui de la santé.

Je vous invite à jeter un œil à la vidéo YouTube « Google vise l’homme immortel », au projet 2045, au projet ID2020 et autres initiatives concernant l’intelligence artificielle, la pensée transhumaniste, le traçage numérique (voir le crédit social en Chine), l’Homme augmenté, les nanotechnologies.

Tout ceci, loin d’être un complot fantasmé, sont des réalités tangibles qui peuvent à terme nous mener vers des vies coupées de toute organicité.

Wikipédia : « Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. »

Comprenez que ce projet, augmenter les capacités physiques et mentales des êtres humains, était celui d’Adolf Hitler en 1933.

Nos amis Edgar Morin et Noam Chomsky, dans un article paru dernièrement, redoutaient un après COVID-19 totalitaire.

Distanciation physique, peur de mourir en touchant la main de l’autre, télétravail et télé-école, diminution du lien physique entre les enfants, robots qui dépistent le COVID-19 en Afrique, sur-médiatisation de la maladie, potentielle vaccination à grande échelle.

Un totalitarisme 2.0 qui prend des formes bien étranges.

« Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible. »
Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme.

Je me tiens à votre disposition si vous avez besoin d’éclairages et de ressources.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


Ariane Vitalis

 

Ariane Vitalis

Diplômée en Lettres Modernes et en Sociologie de la Culture à l’Université d’Avignon, Ariane s’est directement lancée dans l’entrepreneuriat social après ses études en créant Un Monde Réenchanté : une association dont l’objectif est de révéler le potentiel des jeunes pour le mettre au service d’une société plus solidaire, écologique et créative. En 2016, elle publie un premier essai : Les Créatifs Culturels : l’émergence d’une nouvelle conscience, aux éditions Yves Michel. Cette même année, elle est l’une des finalistes de LaPrimaire.org, la toute première primaire en ligne visant à mener un citoyen lambda aux élections présidentielles. Voir son site.

 

 

 

👉 Cher lecteur, notre indépendance dépend de vous, NEXUS n’a ni subvention, ni publicité ! Le magazine ne vit que grâce à vous. En vous abonnant ici au format papier ou numérique, vous soutiendrez une presse totalement libre et vous découvrirez des sujets inédits traités nulle part ailleurs ! Achetez nos numéros à l’unité en cliquant ici

👉 NOUVEAU ! Vous pouvez aussi FAIRE UN DON ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL pour financer le contenu en ligne accessible GRATUITEMENT. C’est grâce à votre contribution que l’équipe web pourra continuer !

 

 

👉 Cher lecteur, notre indépendance dépend de vous, NEXUS n’a ni subvention, ni publicité ! Le magazine ne vit que grâce à vous. En vous abonnant ici au format papier ou numérique, vous soutiendrez une presse totalement libre et vous découvrirez des sujets inédits traités nulle part ailleurs ! Achetez nos numéros à l’unité en cliquant ici

👉 NOUVEAU ! Vous pouvez aussi FAIRE UN DON ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL pour financer le contenu en ligne accessible GRATUITEMENT. C’est grâce à votre contribution que l’équipe web pourra continuer !