Le laboratoire Merck abandonne le développement de ses vaccins, et mise sur l’immunité naturelle ou les traitements
COVID-19 : Le laboratoire Merck a annoncé qu’il a mis fin au développement de ses vaccins candidats, au motif que la réponse immunitaire, qu’elle soit naturelle suite à une infection, ou à l’administration d’autres vaccins, était meilleure que celle apportée à ses propres vaccins. Le laboratoire préfère désormais se concentrer sur la mise au point de traitements, qu’on peut espérer moins toxiques que le Vioxx.
◆ Les vaccins candidats au placard
Dans un communiqué paru le 25 janvier 2021, on peut lire que le laboratoire Merck a mis fin au « développement de ses vaccins candidats contre le SRAS-CoV-2/COVID-19, V590 et V591 » sur lesquels il était en train de travailler. Il prévoit dorénavant de « concentrer sa stratégie de recherche et ses capacités de production sur la mise au point de deux candidats thérapeutiques, MK-4482 et MK-7110. Cette décision fait suite à l’examen par Merck des résultats des études cliniques de phase 1 pour les vaccins. Dans ces études, les vaccins V590 et V591 ont été généralement bien tolérés, mais les réponses immunitaires étaient inférieures à celles observées à la suite d’une infection naturelle et à celles signalées pour d’autres vaccins contre le SRAS-CoV-2/COVID-19. Merck continue à faire progresser les programmes cliniques et à augmenter la production de deux médicaments expérimentaux, le MK-7110 et le MK-4482 (molnupiravir) ».
◆ Des molécules qui permettraient de guérir les cas modérés à graves
D’après le laboratoire, « Le MK-7110 (anciennement CD24Fc) est une protéine de fusion recombinante expérimentale, potentiellement la première de sa catégorie, qui module la réponse inflammatoire au CoV-2 du SRAS, principalement en ciblant une nouvelle voie de contrôle immunitaire. Les résultats provisoires d’une étude de phase 3 ont montré une réduction de plus de 50 % du risque de décès ou d’insuffisance respiratoire chez les patients hospitalisés pour un COVID-19 modéré à grave. Les résultats complets de cette étude sont attendus au premier trimestre 2021. En décembre, Merck a annoncé un accord d’approvisionnement avec le gouvernement américain pour faire avancer la fabrication et la distribution initiale de MK-7110. Le molnupiravir (MK-4482) est un nouvel agent antiviral expérimental oral développé en collaboration avec Ridgeback Bio. Le molnupiravir est actuellement évalué dans le cadre d’essais cliniques de phase 2/3 en milieu hospitalier et ambulatoire. La principale date d’achèvement des études de phase 2/3 est mai 2021. La société prévoit des données initiales d’efficacité au premier trimestre 2021, que Merck prévoit de partager publiquement si elles sont cliniquement significatives. »
◆ Un laboratoire avec des casseroles
Espérons que ces médicaments seront plus bénéfiques que le Vioxx, anti-inflammatoire, « présenté comme LE produit capable de soulager les douleurs dues à l’arthrose et aux rhumatismes », mis sur le marché par le laboratoire Merck en 1999 et interdit en 2004, « jugé responsable de 88.000 à 139.000 crises cardiaques en cinq ans ». Brandy Vaughan, ex-cadre de ce laboratoire avait démissionné suite à la découverte de ce qu’elle jugeait être des malversations de la part de son employeur, et avait même fondé Learntherisk pour « éduquer les gens dans le monde entier sur les dangers des produits pharmaceutiques, y compris les vaccins et les traitements médicaux inutiles – qui nous tuent littéralement ». Elle est décédée le 7 décembre 2020, alors qu’elle se sentait en danger. En décembre 2019, elle postait ce message sur Facebook. Elle y disait notamment : « Si quelque chose devait m’arriver, c’est un acte criminel et vous savez exactement qui et pourquoi – étant donné mon travail et ma mission dans cette vie. » Si dans Newsweek, on lisait le 15 décembre 2020 que le bureau du shérif du comté de Santa Barbara disait que la mort de Brandy Vaughan étaient probablement due à des causes naturelles, le 14 janvier 2021, Lifesitenews rapportait que les amis de Brandy Vaughan collectaient des fonds pour une autopsie indépendante.
Nous avons envoyé au Laboratoire Merck une demande d’interview pour en savoir plus sur cette décision (sur l’efficacité des médicaments qu’ils souhaitent développer en comparaison avec celle de l’immunité naturelle, ou celle des vaccins et traitements déjà existants). Ils nous ont répondu qu’ils n’avaient pas d’autres informations que celles du communiqué de presse du 25 janvier 2021 à nous livrer…
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