Vaccins et chocs allergiques : nos questions aux institutions publiques
Suite au visionnage d’une vidéo faite par un papa qui a perdu son fils quelques après heures après une injection Pfizer des suites d’un choc allergique, et alors que la plupart des médias relaient les propos de scientifiques qui affirment qu’il n’y a probablement aucun lien entre le vaccin et ce décès qui serait dû à une allergie alimentaire, nous avons contacté le ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que l’Agence nationale de la sécurité et du médicament pour leur poser quelques questions.
« Madame, Monsieur,
Dans un article de France TV, on peut lire que : « Pour de nombreux internautes qui la partagent, cette vidéo est la preuve que le vaccin est dangereux. À ce stade, aucune conclusion ne peut pourtant être tirée. Une enquête est en cours et le jeune homme aurait peu avant son décès consommé un aliment lié à une allergie alimentaire connue. »
Il y est aussi dit que « L’immense majorité des cas (…) est survenue dans les 20 premières minutes et donc quand on a des cas qui surviennent plus d’une heure après [NDLR: le jeune homme décédé dans l’Hérault est décédé 9 heures après son injection ] il faut rechercher s’il n’y a pas un autre facteur déclenchant, mais la probabilité que ce soit le vaccin est infinitésimale pour ne pas dire nulle. »
De plus, « Mathieu Molimard, tout comme la Fédération française d’allergologie, rappellent qu’aucune allergie ne constitue une contre-indication à la vaccination contre le Covid-19, à l’exception des allergies aux composants du vaccin et notamment au PEG, le polyéthylène glycol, ce qui est très rare. En cas de doute concernant une allergie à un composant du vaccin, il vaut mieux faire un test allergologique, recommande Francesco Salvo. »
Plusieurs questions en tant que journalistes nous viennent à l’esprit :
– Est-il concrètement possible d’imputer un tel décès à un vaccin, et si oui, comment ? Si la réponse était non, est-on en droit d’affirmer que le vaccin ne l’a pas provoqué, ou est-il préférable d’en douter, de rester vigilant et d’appliquer le principe de précaution ?
Selon quels éléments scientifiques vous basez-vous pour répondre ?
– Est-ce que l’administration d’un vaccin contre la COVID-19, outre le fait qu’il puisse provoquer lui-même officiellement dans de rares cas des chocs anaphylactiques (30 n’ayant abouti à aucun décès selon l’article de France TV ), peut augmenter la sensibilité aux éléments allergènes et provoquer des réactions allergiques plus violentes que d’ordinaire ? Selon quels éléments scientifiques vous basez-vous pour répondre ?
– Est-ce qu’il y a des réponses immunitaires différentes selon le vaccin administré ?
Selon quels éléments scientifiques vous basez-vous pour répondre ?
– Jusqu’à combien de minutes après l’injection un choc anaphylactique est-il considéré comme imputable au vaccin ?
– Est-ce que tous les chocs anaphylactiques survenant dans ce délai remontent auprès de l’ANSM et sont enregistrés comme liés au vaccin ?
– Si les chocs anaphylactiques surviennent après ce délai, peuvent-ils être attribués au vaccin et dans quels cas ?
– Est-ce que tous les chocs anaphylactiques survenant après ce délai, dans la même journée que l’injection,remontent auprès de l’ANSM et sont enregistrés comme potentiellement liés au vaccin ?
– Comment d’ailleurs est-il scientifiquement possible de faire le lien entre l’injection et un choc anaphylactique ? Autrement dit, dans quel cas, s’ils existent, l’imputabilité est-elle prouvable et non remise en doute ?
– Où peut-on trouver les listes précises de tous les composants de chaque vaccin actuellement utilisés ?
– Tous ces composants ont-ils déjà été utilisés précédemment à ce dosage et fait l’objet d’études sur les risques allergiques qu’ils peuvent provoquer ?
– Est-il concrètement possible de faire un test allergologique avant l’injection pour tous ou partie des composants des vaccins ?
En vous remerciant par avance de vos réponses qui éclaireront nos lecteurs qui s’interrogent.
Cordialement.
Le Magazine Nexus
www.nexus.fr »
Nous espérons recevoir des réponses que nous vous transmettrons alors. Malheureusement, jusqu’alors, nous avons eu très rarement des réponses… Et quand nous en avons eues, elles étaient partielles, souvent ambigües et/ou auraient nécessité un décorticage d’études en plusieurs langues, long et nécessitant l’analyse d’une personne scientifique spécialisée à temps plein, ce que nous ne pouvons actuellement pas nous permettre. Jamais de réponse franche du collier et aisée à décrypter. Ce silence très récurrent nous semble être une réponse en soi. Nous songeons à d’autres stratégies pour tenter de les obtenir…
Image par Gerd Altmann de Pixabay
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