Linceul de Turin : il défie (encore) la science
Le linceul de Turin, ou saint suaire, est sans doute la plus grande énigme actuelle du monde chrétien. Vraie relique du Christ, oeuvre d’un faussaire génial, photographie naturelle ? De récentes découvertes relancent le débat.
Le linceul de Turin, une pièce de lin de 4,36 x 1,1 m, représente, tête-bêche, de face et de dos, un homme qui a vraisemblablement été flagellé et crucifié comme le laissent supposer des tâches apparemment de sang, que l’on retrouve là où la tradition évangélique rapporte que Jésus fut blessé.
Montré depuis au moins sept siècles comme reflétant l’image du Christ mort, le linceul conservé à Turin a provoqué un nombre considérable de controverses depuis un siècle. Le drap, présenté comme le linceul du Christ, est publiquement montré pour la première fois en 1357 en Champagne, dans la nouvelle église collégiale de l’Annonciation, bâtie à Lirey (Aube). Dénoncé comme un faux par l’évêque de Troyes trois ans plus tard, il est mis en lieu sûr par son propriétaire jusqu’en 1388 (…).
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Dossier initialement paru dans NEXUS n° 70 (septembre-octobre 2010).