L’Espagne veut gérer la Covid-19 comme « une grippe »
Alors que le gouvernement français ne cède rien sur la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, l’Espagne souhaite, au contraire, lever les restrictions.
Mardi 18 janvier, une journaliste de LCI nous apprenait que le gouvernement espagnol est en train de plancher sur une potentielle levée de toutes les restrictions sanitaires.
◆ Une politique à contre-courant
L’Espagne a annoncé début janvier vouloir passer de la gestion d’une pandémie à la gestion d’une endémie. Le chef de l’État espagnol, Pedro Sánchez, veut ouvrir le débat : « Aujourd’hui, on voit que la mortalité n’est pas celle que nous avons connue lors de la première vague. Donc, je crois que nous avons les conditions pour que, avec prudence, petit à petit, en ouvrant le débat au niveau technique, au niveau des professionnels de santé, mais aussi au niveau européen, nous commencions à considérer l’évolution de cette maladie avec des paramètres différents de ceux que nous avions jusqu’à maintenant. »
Le gouvernement espagnol travaille actuellement sur un plan permettant d’alléger les restrictions et de mettre en place de nouvelles mesures, afin de traiter la Covid-19 comme une maladie respiratoire bénigne.
◆ Vers un retour à la normale ?
Depuis le début de la crise, nous vivons au rythme du nombre de cas quotidiens de la Covid-19. Les gouvernements et les médias nous martèlent ce chiffre à longueur de journée, accentuant l’inquiétude des populations. Une des premières mesures du gouvernement espagnol serait donc d’arrêter de compter les cas tous les jours. Effectivement, si l’on compare l’explosion des cas positifs due au variant Omicron au faible nombre de personnes en réanimation, s’appuyer sur la quantité de contaminations quotidiennes pour gérer la situation n’a plus de sens.
Un autre grand changement serait de ne plus tester les gens qui n’ont pas ou peu de symptômes. Le gouvernement souhaite ainsi mettre fin à la politique de test massif et systématique, très coûteuse. En 2021, en France, cette politique de test devrait coûter presque 6 milliards d’euros à l’État.
L’exécutif espagnol envisage également la fin du contact tracing en plus de la réduction de la durée d’isolement de dix à sept jours pour les cas positifs. Par ailleurs, l’Espagne possède une très large couverture vaccinale, bien qu’elle n’ait jamais mis en place de pass sanitaire à l’échelle nationale, la décision se prenant localement.
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Image par Efraimstochter sur Pixabay
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