mag

Comprendre le totalitarisme écologique – Entretien avec Caroline Escartefigues, psychologue clinicienne

Depuis 2021, dans les Landes et au Pays basque, une mobilisation citoyenne s’organise pour lutter contre un projet écocidaire de ligne à très haute tension de 400 000 volts baptisé « Golfe de Gascogne ». Dans son numéro 157 de mars-avril 2025, Nexus consacre un dossier à ce combat exemplaire, théâtre d’une violence institutionnelle qu’analyse ici la psychologue Caroline Escartefigues.

Nexus : À propos des événements qui se produisent depuis 2021 autour du projet « Golfe de Gascogne », vous parlez d’un déferlement de violence institutionnelle. De quoi s’agit-il ?

Caroline Escartefigues : Pour comprendre la violence institutionnelle et le système dans lequel elle s’établit, il est important de cerner qu’il existe trois types de fonctionnements. Il y a tout d’abord les opérateurs, les fonctionnaires qui sont payés pour fonctionner. Tel que le clamait Adolf Eichmann [officier SS allemand, responsable de l’organisation de l’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, NDLR], le train doit arriver à l’heure, n’est-ce pas ? Je renvoie aux travaux de la journaliste et politologue Hannah Arendt, qui a notamment largement documenté ce procès en proposant le concept de banalité du mal, exposé dans le livre du même nom, où elle explique comment des personnes ordinaires acceptent des choses inhumaines.

Il y a les opportunistes, qui au risque de la corruption systémique voient leurs actions récompensées. Enfin, il y a les idéologues autoproclamés qui ne sont en fait que des psychopathes. Récemment, en 2023, le nucléaire a été déclaré énergie verte. Quand on voit l’état des centrales nucléaires en France, et quand on suspecte qu’il y ait des bombes datant de la Seconde Guerre mondiale le long du tracé sous-marin, cette idéologie est contextuellement une menace pour les populations.

En 2011, le préfet des Landes a émis une note sur la conduite à tenir en cas de déminage. Il est courant de retrouver des obus sur nos plages. Fin 2020, 80 obus ont été découverts, s’ajoutant à un arsenal de 500 kilos déjà retrouvé le 30 septembre sur une autre plage landaise. Ne devrions-nous pas éviter une catastrophe potentielle ?

Sans parler de l’écosystème sous-marin et de ces vagues magnifiques qui, selon les experts, seront indéniablement impactés par les rayonnements électromagnétiques et le bétonnage de la ligne de façon sous-marine. Ni même de la qualité de l’eau qui devrait être impactée au niveau de certaines réserves où des produits toxiques ont été utilisés le long du tracé. Il y a quelque chose de démiurgique à cela. Les Grecs appelaient cela l’hubris. Un sentiment d’excès de pouvoir menant à des actes criminels.

À gauche : tracé de la ligne électrique THT entre la France et l’Espagne, en partie maritime. À droite : tracé de la partie terrestre de la ligne, avec enterrement à un mètre de profondeur. Source : RTE


Vous avez dit que les idéologues autoproclamés sont des psychopathes. Pouvez-vous développer ?

Pour comprendre cette folie structurellement normalisée, je renvoie aux travaux d’Ariane Bilheran sur La Psychopathologie de la paranoïa (2019, Dunod). La question de l’utilité publique et celle du principe de paranoïa cachée derrière le totalitarisme doivent être soulevées.

Le totalitarisme est une structure totale, qui projette son ombre sur le vivant. L’édifice d’un asservissement radical et d’un contrôle total qui ne dit pas son nom. Preuve en est le communiqué de presse du Rassemblement national de la Nouvelle-Aquitaine, «  de l’écologie à l’anarchie », qui, peu après l’arrivée des écureuils [militants écologiques occupant les arbres pour les défendre, NDLR] en forêt, appelait la préfecture à la tolérance zéro pour, dixit, « éradiquer une minorité bruyante et radicale ». Ce système totalitaire fonctionne tel un bulldozer en écrasant chaque graine de vie et de créativité. C’est ce qu’on voit à l’œuvre : les forêts sont décimées et le langage perverti. Mais qui sont donc les écoterroristes ? On a vu le principe de l’inversion accusatoire, qui est le propre de la perversion, se dérouler selon un plan parfait.

Lors d’une interview pour la chaîne YouTube de Nexus (émission « Nexus refait l’actu » du vendredi 17 janvier 2025), après que la cabane a été détruite et l’un des écureuils, Reva, mis en garde à vue, j’alertai sur le risque qu’il soit taxé d’écoterroriste. C’est justement ce qui s’est passé le lendemain, puisqu’il a été auditionné par la BRI (brigade de recherche et d’intervention), également connue sous le nom de brigade Antigang. Il est particulièrement éloquent que ce soit l’unité qui intervient lors de crises majeures pour lutter contre le grand banditisme et le terrorisme qui ait été à la manœuvre ; le chef d’accusation étant « mise en danger de la vie d’autrui ». Je rappelle que la désobéissance civile peut se définir comme le fait de refuser, de manière assumée, publique et pacifique, d’obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste. La désobéissance civile s’apparente donc à une forme de résistance sans violence.

La réponse des autorités à quelques personnes qui construisent une cabane dans les bois en demandant courageusement que le droit de la santé et de l’environnement soit respecté est à la fois totalement édifiante et représentative de ce système qui écrase le vivant. Ce que nous avons vécu est fou ! Passage de travaux en force, puis blocage de toute la forêt par décret, arrivée de la CNAMO (Cellule nationale d’appui à la mobilité) et de troupes masquées armées jusqu’aux dents pour déloger des militants pacifiques. C’est une illustration parfaite du phénomène de contagion délirante où le contrôle absolu mène à sa perte, particulièrement en matière d’écologie, puisque tôt ou tard la nature finit toujours par reprendre ses droits. Arbitrairement, selon un arrêté préfectoral, le 16 janvier, les zones de passage de la ligne ont été interdites à la promenade afin de permettre le passage des forces de l’ordre.

Encore hier, soit trois semaines plus tard, des gendarmes m’ont demandé quelle était mon identité et pourquoi je me baladais dans cette forêt. Et bientôt, nous ne pourrons plus les emprunter au péril de notre santé… Mais où va-t-on ? D’un point de vue juridique, il y a apparemment eu, pour permettre l’intervention des forces de l’ordre, un glissement de la notion de servitude à celle d’emprise. Les mots parlent d’eux-mêmes : au nom de l’utilité publique, nous serions sous emprise ! Cela est directement en lien avec le principe d’endoctrinement idéologique décrit par Ariane Bilheran au sujet du totalitarisme. Le délire de persécution faisant partie de la psychose paranoïaque ; la suite logique de cela étant la destruction et l’autodestruction. Et dans ce cas précis, puisque l’énergie est un marché qui appartient aux lobbies, c’est la loi du grand capital qui primerait au nom de l’intérêt public. Intérêt diamétralement opposé à celui des peuples. Il y a là un renversement dont Aristote parlait déjà dans l’Antiquité : certaines choses peuvent être vraisemblables, mais elles ne sont pas vraies.

Récemment, la réponse des autorités publiques face à la confirmation de l’annulation du projet A69 a été particulièrement éloquente. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé, juste après cette décision, que l’État ferait appel, sous le motif que « l’écologie, ce n’est pas des interdictions à tout-va ».

Cette méthode s’apparente aux techniques de harcèlement particulièrement décrites par Ariane Bilheran dans le contexte du totalitarisme. Il est intéressant de noter que, dans cet exemple, le langage en tant que moyen d’endoctrinement a, comme souvent, été utilisé à des fins de manipulation. Dès le lendemain, les représentants de l’État sont passés maîtres dans l’art du paradoxe. Lors d’un débat opposant Philippe Folliot, sénateur du Tarn, à Thomas Brail, le terme « éco-terroriste » a encore été utilisé, jouant habilement sur l’inversion des rôles et la confusion des genres. Dans ce même débat, il a été argumenté que « des dizaines de millions d’euros auraient déjà été utilisés ». Les jeunes magistrats ont alors été accusés d’avoir pris « des positions idéologiques », en affirmant que « à supposer qu’il y ait eu quelques dégradations pour l’environnement, elles sont déjà faites » ! C’est là le propre de la novlangue : créer des étiquettes vides de sens avec lesquelles on peut écraser la pensée !

Dans d’autres débats niant le bien-fondé de l’annulation, la demande en faveur de l’écologie a été présentée comme « l’extorsion du droit ». Or, le tribunal administratif de Toulouse a estimé que l’autorisation environnementale, forgée grâce à des « dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées et à leurs habitats », n’était pas légale. Voilà une belle illustration du totalitarisme, dans sa forme de négation du droit de l’environnement !

Dans ce contexte, qu’en est-il de la valeur de la vie humaine ?

On a assisté à une humiliation des opposants. Il y a eu de nombreuses phrases assassines de la part des autorités, au motif que les gens n’y comprendraient rien à rien. Mais c’est lors du pot annuel du maire d’Hossegor, Christophe Vignaud, récemment, que le président de la communauté de commune Pierre Froustey, interrogé sur le risque de cancer pédiatrique lié à la proximité d’une ligne à haute tension en mentionnant l’école de Sainte-Pazanne (sept enfants décédés), s’est illustré dans le plus grand principe d’inhumanité. Il a répondu aux membres du collectif Stop THT 40 : « Je m’en fous, il faut bien mourir de quelque chose. » Ici, on retrouve aussi le principe de médiocratie : comment des autorités publiques peuvent-elles s’exprimer ainsi et rester en poste ? Cette humiliation propre à la mécanique perverse s’exprime également à travers le discours de l’association Surfrider (financée à 1 % par RTE, au nom du soutien à la transition énergétique), qui s’est permis, en intra (c’est-à-dire ?), de faire passer les citoyens inquiets du projet pour des « desperate housewives ». J’ai vu les programmes de formation destinés à leurs employés : il s’agissait de démonter idéologiquement la gronde populaire, puis de les récompenser par des petits week-ends. Voilà ici un bon exemple de corruption systémique !

Lors des réunions des associations environnementales pour le suivi du projet, la préfète appelle les membres de RTE (gestionnaire du réseau de transport d’électricité français) « mes collègues ». Cette attitude parle à elle seule ! Ces multinationales ne sont pas légitimes pour prendre le pouvoir sur notre santé ; et pour autant, le pouvoir politique les légitime. Dans un tel système totalitaire, des personnages clés sont mis à des postes pour permettre le contrôle des populations qui pourraient s’opposer. Le système totalitaire ne peut se développer sans l’assentiment des masses. C’est en cela que nous devons être vigilants.

Cela dit, je reste optimiste : ce n’est pas parce que l’on essaye de faire taire quelques dissidents qu’une conscience globale n’émerge pas, bien au contraire ! Récemment, j’ai vu des posts mentionnant la maxime du célèbre Alexandre Soljenitsyne : « Nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et pourtant, ils persistent à mentir. » Cette citation illustre la complexité et la persistance de la désinformation. Dans la région, face à la réponse des autorités, et en observant l’environnement se détruire jour après jour, le principe de réalité fait son effet : plus personne n’est dupe. Dans ce cas précis, on voit bien que ce qui réunit les opposants est le désir, toujours constant dans les collectifs œuvrant pour la justice sociale et climatique, de faire appel à la vérité et à la justice.
 


Cabane des écureuils en construction.

 
De votre point de vue de psychologue, qu’en est-il de l’intégrité des psychismes ?

Tel que le montre René Girard, ce grand philosophe qui explique l’escalade de la violence mimétique et son contre-balancement par le sacré et le religieux, ici l’action de se relier à la nature pour la préserver a été prise comme exemple à combattre. Refusant de se rendre, l’écureuil Reva a vu sa corde de rappel détruite. Puis en étant arrêté et criminalisé, il est devenu le bouc émissaire qui symbolise à lui seul toutes les tensions que de courageux citoyens essayent de résoudre de façon pacifique. La criminalisation du citoyen comme ennemi d’un écocide qui le dépasse est particulièrement inquiétante, mais la créativité des humains, leur capacité à être en joie, me semblent une réponse des plus positives. Cela m’évoque le dicton selon lequel une forêt qu’on abat fait bien moins de bruit qu’une forêt qui essaime. Or, elle essaime. Et les actions des humains qui la portent ne sont pas pyramidales. Elles viennent d’actions spontanées.

Dès le premier jour où je me suis baladée en forêt en compagnie d’autres curieux pour découvrir la cabane construite par les écureuils, les gendarmes d’une brigade spéciale nous ont filmés pour connaître nos identités, savoir à qui nous appartenions et « d’où venaient les ordres de cette mission ». Or, selon mon analyse, ces actions sont horizontales et je dirais même circulaires. À l’image de la fleur de vie, et de ces systèmes de gouvernance autogérés qui apparaissent partout sur la planète en accord avec les lois fondamentales du vivant (tiers-lieux, communautés permaculturelles, systèmes de microcrédits pour les femmes, etc.). Face à l’abus de pouvoir, de faiblesse et d’ignorance, une multitude d’actions créatives, joyeuses et fécondes essaiment, réenchantent, de façon poétique, notre connexion au vivant pour mieux le préserver. C’est très positif, car tel que le dit Gilles Deleuze, « le pouvoir a besoin de corps tristes », et le totalitarisme a besoin de relations atomisées et prévisibles. Or, j’observe que, de façon croissante, les gens ont l’air déterminés à ne pas laisser faire, et cela pourrait réorienter positivement l’histoire à un moment ou à un autre.

Dans le règlement sanitaire de l’OMS, on nous explique qu’il va falloir faire de l’écologie en l’associant au modèle d’une société connectée. Cela n’a pas de sens, mais c’est ce que l’on voit à l’œuvre ! Dorénavant, il s’agirait de transformer la côte landaise en lieu idéal pour centrales nucléaires. Je renvoie aux affiches de RTE du forum Forindustrie, sur lesquelles figurent deux cheminées de centrale nucléaire, et un train qui vole dans le ciel ! Pour sauver la planète, nous expliquera-t-on bientôt qu’il faudrait éliminer l’être humain, à la fois émetteur de carbone, écoterroriste, consommant de l’eau et parfois même opposant ?
 


Affiche du forum Forindustrie.

 
Comment expliquer cela d’un point de vue psychopathologique ?

Derrière ce délire idéologique, on entrevoit ici l’avènement d’un nouveau monde, mais aussi d’un nouvel homme. Il y aurait les bons citoyens d’un côté, et les écoterroristes de l’autre. C’est très problématique parce que ceux qui s’estiment du bon côté oblitèrent au passage tout un questionnement ontologique sur la nature de l’humanité et son lien au vivant, se croyant au passage à l’abri de la pulsion de meurtre et de la pulsion transgressive. Et c’est précisément parce qu’ils ne s’en croient pas détenteurs qu’ils agissent à la faveur d’un écocide retentissant. D’un point de vue psychologique, ne pas reconnaître la pulsion mortifère renvoie à la laisser nous dominer. Je renvoie aux travaux d’Erich Fromm, particulièrement Le Cœur de l’homme, qui développe sa réflexion sur la liberté, le sadisme, le masochisme et la destructivité, établissant une distinction entre certains types d’agressivité, au service de la vie, et une forme maligne de destructivité, qui est un véritable amour de la mort. Bien sûr, les travaux plus contemporains d’Ariane Bilheran sur le totalitarisme continuent d’être une référence ; notamment autour du phénomène de l’écocide.

À un niveau écosystémique, le fait que RTE n’ait pas fait appel de la dernière décision de justice confirmant le non-respect de l’entreprise quant au droit de l’environnement porte éventuellement l’espoir d’un retour au respect des règles du vivant. À moins qu’il ne soit organisé une meilleure violation de ces règles ? Seule la stratégie de l’entreprise nous le dira. En tout cas, tout cela démontre qu’en matière d’écocide, c’est à partir d’un récit de vérité que quelque chose pourrait renaître, et que la nature pourrait reprendre ses droits. Dans ce cadre, le rôle du témoin est porté par l’intégrité morale. Comme le montre la philosophie du droit politique, la question du vrai et du faux a pour socle le bien et le mal. Car pour statuer s’il y a eu un crime, on doit démêler le vrai du faux. Dans le cadre de l’action collective portée par les citoyens locaux, comme lors de toute tentative courageuse de démantèlement du totalitarisme, c’est le sentiment de la responsabilité morale qui pousse à témoigner. Aussi, le soutien porté par les populations à la défense de l’écologie est-il tout simplement une œuvre d’humanité.

Voulez-vous ajouter quelque chose ?

J’aimerais finir par une anecdote, qui en dit beaucoup. Fin janvier, je suis allée me promener dans la forêt avec une amie pour observer ce qu’il restait de la cabane des écureuils une fois détruite. Alors que nous arrivions au niveau du hamac où était installé Mapuche, le dernier des écureuils, deux gendarmes ont débarqué en quad. Nous avons eu droit à un contrôle d’identité. Ils voulaient savoir ce que nous faisions là, pourquoi nous avions remarqué cet homme qui était dans l’arbre. Il s’est ensuivi un échange surréaliste. Ils nous soutenaient que la plupart des promeneurs ne le voyaient même pas et que nous n’aurions pas dû connaître son existence, puisque les médias nationaux n’en parlaient pas ! Et d’ailleurs, appartenions-nous à une organisation ? Nous avons argué que nous étions libres de toute appartenance, et que, tout de même, nous nous intéressions a minima à ce qui se passait autour de nous, que nous étions au courant de la démarche de cet homme et des raisons qui l’y poussaient. Mon amie a précisé qu’elle était inquiète des conséquences du projet. Ce à quoi ils ont répondu qu’on ne pouvait rien y faire et que si l’entreprise RTE agissait ainsi, c’est bien qu’elle en avait le droit. Cela pose plusieurs questions. Ce qui est légal est-il légitime ? La technique de la terre brûlée est une méthode perverse. En ce sens, le droit devrait permettre des recours suspensifs, surtout en matière d’écocide. Avant qu’il ne soit trop tard. Pour ce qui est du mécanisme de suspicion et de culpabilisation, le totalitarisme, c’est la haine et la méfiance totale de l’autre.

Un système qui, à la différence de la dictature, engage les citoyens à se contrôler les uns les autres. Se méfier de tout un chacun comme d’un ennemi. De plus, il se nourrit de la désinformation. C’est pour cela que l’information est importante. Savoir c’est pouvoir, et dire c’est, d’une certaine façon, ne pas laisser faire. Cela touche donc à nos droits fondamentaux : liberté d’information, liberté d’expression. Enfin, il nous faut rester particulièrement soucieux de notre liberté de pensée. Penser par soi-même est la chose la plus difficile. L’humain n’a pas besoin d’une organisation pour penser et se balader en forêt. Personnellement, l’échange que j’ai avec vous n’engage que mon regard de psychologue, je ne le partage qu’à ce titre. Je ne fais partie d’aucune organisation. Je me suis toujours méfiée de la pensée unique. Tout un chacun devrait pouvoir penser et marcher librement.

⇒ Lire le Rapport d’enquête publique

⇒ Lire notre dossier « Projet Golfe de Gascogne » dans notre n° 157 (mars-avril 2025) :

⇔ CHERS LECTEURS, L’INFO INDÉPENDANTE A BESOIN DE VOUS !

Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée, et ne dépend d’aucune pub.
L’information que nous diffusons existe grâce à nos lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir :

1️⃣ Abonnez-vous
2️⃣ Offrez Nexus
3️⃣ Commandez à l’unité
4️⃣ Faites un don sur TIPEEE ou sur PAYPAL

Découvrez notre dernier numéro

 

Et gardons le contact :

Retrouvez-nous sur réseaux sociaux
Inscrivez-vous à notre newsletter