Le retour des ventouses pour prendre soin de votre santé !
À l’heure où les médecines alternatives, notamment l’homéopathie, sont qualifiées par plus d’une centaine de professionnels de santé de pratiques « ni scientifiques ni éthiques, mais bien irrationnelles et dangereuses », il en est une qui doit hérisser le poil de l’Ordre des médecins, à savoir la pratique des ventouses. Et pourtant, les résultats sont là […]
À l’heure où les médecines alternatives, notamment l’homéopathie, sont qualifiées par plus d’une centaine de professionnels de santé de pratiques « ni scientifiques ni éthiques, mais bien irrationnelles et dangereuses », il en est une qui doit hérisser le poil de l’Ordre des médecins, à savoir la pratique des ventouses. Et pourtant, les résultats sont là ! NEXUS vous explique comment.
Et si les ventouses quittaient les greniers ? Ce remède de grand-mère fait son retour. Pour certains, c’est un vieux souvenir et pour d’autres une curiosité aiguisée lors des Jeux olympiques de 2016 par d’étranges traces rouges et rondes sur le dos de Michael Phelps, le nageur le plus titré de l’histoire des JO.
◆ Un souvenir d’enfance
Courant 2014, alors que j’étais infirmière en service d’hémodialyse, une vive douleur au coude droit m’est rapidement devenue si insupportable que je ne parvenais plus à visser les tubulures sur les appareils de dialyse. Rendez-vous chez mon praticien de médecine chinoise qui me propose la pose de ventouses avec scarification. Et avec quel résultat ! La douleur avait presque disparu en une séance. Un rappel environ trois semaines plus tard, et aucune récidive depuis. Quelle efficacité ! eh oui, je me souvenais! Lorsque j’étais enfant et que ma mère toussait, mon père sortait la boîte en carton renfermant les précieux pots en verre, et là je savais que la grippe qui pointait son nez allait être terrassée. Fascinée, je regardais la flamme qui dansait juste avant d’être emprisonnée et étouffée entre la peau et ce drôle de petit pot appelé « ventouse ». Complètement conquise par l’efficacité et la simplicité de cette thérapie, il m’a semblé urgent de m’y intéresser de plus près. C’est ainsi que j’ai participé à plusieurs ateliers animés par Laurent Chenot (voir interview p. 66 dans l’article complet dans Nexus n°121).
◆ Comment ça marche ?
Dans un premier temps, par un effet mécanique, la peau monte à l’intérieur de la ventouse et mobilise un ensemble de tissus, ce qui va libérer des contraintes ou d’éventuelles adhérences. L’aspiration va également provoquer un afflux des fluides corporels (sang, lymphe…). De ces mécanismes découleront trois actions : dépurative (les humeurs remontent du profond des tissus à la surface, libérant ces derniers de leurs toxines) ; antalgique (en levant la stase de sang et en remettant les fluides en circulation, la douleur est supprimée) ; immunitaire (l’aspiration à la surface de la peau des liquides organiques stagnants et des déchets va provoquer une réaction du système immunitaire en mobilisant principalement les globules blancs ; les défenses du corps sont stimulées)…
☞ Pour lire la suite de l’article « Le retour des ventouses », vous pouvez commander (et feuilleter) Nexus n°121 (mar.-avr. 2019) au format papier/numérique en cliquant ici.
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