Analyse

« On ne tient pas compte de la science et les gens deviennent complètement fous », d’après le psychiatre Frédéric Badel

Questions-réponses avec le Dr Frédéric Badel, psychiatre, qui nous livre son point de vue sur la situation sanitaire, ses dangers, ses conséquences et ses pistes de solutions. Selon lui, « pour faire peur et maintenir une population dans l’obéissance, vous pouvez notamment maximiser, généraliser un danger et le rendre extraordinaire » et « seul le peuple pourra enrayer ces dérives, à condition qu’il sorte progressivement de sa torpeur hypnotique ».

Quelles mesures prises par le gouvernement créent des désordres psychologiques chez les gens selon vous ?

Ce sont principalement les mesures restrictives de libertés individuelles, des droits fondamentaux, comme ceux d’aller et venir, de se réunir, de travailler. Le fait également de donner des injonctions contradictoires et changeantes, de plomber les gens économiquement. Regardez par exemple les bars-mans et les restaurateurs : on leur a demandé des travaux coûteux pour respecter les nouvelles normes qu’on leur avait données pour pouvoir accueillir le public. Ils ont joué le jeu, ils y ont cru. Et puis après, on leur a demandé de fermer.

C’est ensuite l’insistance, et cela m’est fréquemment rapporté par des patients, à vouloir lister et isoler les cas contacts, c’est du jamais-vu ! Les pourchasser via les caisses primaires d’assurance maladie, devenues des sortes de milices sanitaires, enquêter sur leurs comportements, sur le nombre de personnes qu’ils ont vues est très intrusif.

Faire passer l’idée que tout le monde est contaminant est dangereux et nous dresse les uns contre les autres.

Antérieurement, des mesures étaient prises pour des personnes positives ou des malades, la notion de contact à identifier est pernicieuse. Mais beaucoup commencent à comprendre que les cas contacts qu’ils connaissent n’ont jamais manifesté le moindre symptôme.

Les désordres psychologiques naissent également du port du masque : bâillonner les enfants alors qu’ils sont peu vecteurs de la maladie, et pas malades, ça n’a aucun sens. La société française de pédiatrie attire l’attention sur la dégradation de l’état psychologique des jeunes. On ne tient pas compte de la science. Les gens deviennent complètement fous. Les enfants regardent beaucoup et décodent les émotions aux expressions du visage. Quand des patients demandent des explications sur le bien-fondé de ces injonctions, personne leur donne de réponse. Certains parents ont retiré leur enfant de l’école.

La situation sanitaire justifie-t-elle ces mesures selon vous ?

Selon moi, la situation sanitaire au niveau psychiatrique nécessiterait qu’on supprime le couvre-feu, toute idée de confinement qui crée du malheur et de la pauvreté. Ça ne modifie pas le profil de propagation de l’épidémie, d’après des études comparatives confinement versus non-confinement dont celle de John Ionnanidis, qui montre des effets très comparables. L’étude dit que le confinement et les fermetures des lieux culturels n’ont été d’aucune utilité, que le confinement a favorisé les contaminations à l’intérieur des foyers.
Les épidémies précédentes ont été traitées comme il est habituel de le faire si je m’en réfère aux infectiologues : on teste, on isole, on traite.On isole donc les malades, pas l’ensemble de la population. Actuellement les gens sont testés puis laissés chez eux sans traitement, alors que la plupart des pays en proposent.
Le confinement est devenu interminable, décliné en couvre-feux à horaires modulables, sans justification crédible. Depuis un an, ces mesures n’ont semble-t-il pas porté leurs fruits puisqu’on entend parler tous les jours d’épidémie. Pourquoi persister dans des mesures inefficaces ?
De plus en plus de voix de par le monde alertent sur le danger du confinement et son inutilité. Dernièrement, une alerte internationale a été lancée par United Health Professionnals regroupant 1500 chercheurs et médecins sur la nécessité de mettre fin à toutes les mesures, y compris la vaccination. Je rappelle que l’isolement social est classé dans les tortures, ainsi que les menaces et les demandes stupides imposées. (Voir charte de Biderman)

 

Image par Gerd Altmann de Pixabay

 

Pensez-vous que ces mesures visent à manipuler la population ?

Je l’avais dit dans un article de décembre 2020 « Un virus et des hommes » et je persiste et signe : les médias ont très largement propagé une parole gouvernementale basée sur la manipulation (essentiellement par la peur et les modifications des indicateurs d’épidémie), sur le mensonge (au sujet de la disponibilité puis de l’efficacité des masques par exemple), sur l’infantilisation (se faire à soi-même une attestation), et sur la culpabilisation (embrasser ses proches les fera mourir). Et tout cela dans le but de sidérer les esprits et de leur faire accepter n’importe quoi, même ce qui n’a pas de sens.
On prend des mesures infantilisantes et liberticides en l’absence de données scientifiques, et on nous met des messages récurrents dans la tête, comme si ce qui arrivait était nouveau. Prenez l’exemple de cette phrase : « Vivre avec le virus de manière durable », comme si nous n’avions jamais vécu avec de virus, alors qu’on le fait depuis la nuit des temps. Notre système immunitaire se forge avec eux. Ces messages répétitifs sont truffés de biais cognitifs, de fautes de logique, qui peuvent être employés à dessein pour tromper les gens.

Pour faire peur et maintenir une population dans l’obéissance, vous pouvez notamment maximiser, généraliser un danger et le rendre extraordinaire.

Exemple : filmer un hôpital  bondé, ou des patients qui ont été transférés par train pour changer d’hôpitaux. Vous faites croire que ces hôpitaux croulent exceptionnellement sous l’affluence des malades, alors qu’ils le sont depuis des années. Vous faites croire que cela arrive dans tous les hôpitaux, alors que certains sont vides. Ces images ont marqué les esprits et terrorisé les gens, certains sont restés confinés depuis. Vous pouvez aussi instrumentaliser les chiffres en changeant les indicateurs de référence qui justifient les mesures sanitaires : parler de cas positifs, et non plus de malades ou de morts, fait grimper la terreur. Et conditionner la sortie de la crise à la réduction des cas a pour conséquence de maintenir les décisions d’enfermement présentées comme sanitaires. Tant qu’on testera les gens qui vont bien, je ne vois pas comment on va sortir de l’épidémie, d’autant qu’il semble exister un problème de fiabilité des tests employés. Et si l’épidémie reste permanente, les mesures autoritaires qui vont avec le resteront aussi. Une épidémie ça a toujours été évalué par un nombre de malades sur un nombre d’habitants, pas par un nombre de cas ! Tous ces concepts permettent d’orienter le débat et de détourner des questions éthiques fondamentales : « Est-il nécessaire de vacciner ? Peut-on isoler des gens non-malades ? Doit-on attendre les résultats d’étude sur l’efficacité de molécules en pleine épidémie, n’est-ce pas confondre recherche et soin ? Pourquoi ne pas laisser les médecins faire leur boulot ? ».

Les véritables questions sont éludées, car elles pourraient inciter à réfléchir par soi-même et sortir du discours officiel.

L’exemple de manipulation le plus abouti me semble-t-il a été de parvenir à faire croire malgré la diminution rapide des décès puis des malades à l’augmentation de la dangerosité de ce virus de façon à ce que de plus en plus de personnes se sentent concernées par la menace. Ceci a pu se faire grâce entre autres à la modification des indicateurs d’épidémie et à la confusion savamment organisée entre malades et cas positifs puis malades et cas contacts.

Les gens sont passés d’une peur d’être malades à une peur d’être positifs puis d’être contacts.

On peut imaginer aujourd’hui qu’en couplant le nouveau pseudo concept de « zéro covid » à un dépistage massif de la population, notamment dans les écoles, on va pouvoir encore monter d’un cran dans la peur et le nombre de personnes atteintes par celle-ci. En prenant un peu de recul, on s’aperçoit qu’une épidémie virale saisonnière qui touche essentiellement les gens âgés et porteurs de polypathologies, d’une mortalité proche des épidémies habituelles, et les derniers chiffres fournis par l’IHU Méditerranée indique une épidémie moins mortelle qu’en 2017, aboutit après un an à un dépistage massif de la population et le maintien de mesures contraignantes pourvoyeuses d’une altération de l’état de santé de la population. Ces techniques peuvent sembler grossières, mais répétées plusieurs fois par jour, elles sont efficaces pour maintenir un état de sidération empêchant la réflexion. Ceci n’est qu’un exemple parmi de nombreux de manipulation de masse.

Est-ce que c’est l’effet recherché selon vous, rendre les gens fous, misérables et dépendants de l’État ?

Je vous laisse vous faire votre opinion. En raison de la chasse aux sorcières, certaines questions restent sans réponse. Tout ce que je peux vous dire, c’est que si les décisions de restrictions de nos libertés ne sont pas scientifiquement ou médicalement justifiées, elles ne peuvent être que politiques. Et si celles-ci n’améliorent pas la situation sanitaire, elles sont contre-productives et créent plus de dégâts que de bénéfices sur le plus long terme. Par exemple, en interdisant le sport en intérieur aux enfants, le niveau de santé va vraiment chuter. Idem pour toutes les personnes âgées qui font de l’activité physique souvent en groupe pour se maintenir en forme et garder un lien social.  Et toutes générations confondues, si on n’habite pas à côté de la nature, que fait-on ? Pour peu qu’il pleuve, il ne nous reste plus rien. Que dire des enfants avec un masque toute la journée ? C’est dénoncé par les pédopsychiatres et aucune étude ne prouve que le masque soit efficace à l’extérieur. Au quotidien, ce que je constate dans ma pratique, c’est que les gens de plus en plus éteignent leurs sources d’info habituelles. Ils commencent à cerner d’où venait la menace.

Vous soignez le  personnel soignant en burn-out, dans quel état est-il en ce moment ?

Il y en a plein qui veulent quitter le navire. Beaucoup sont à bout et perturbés. D’un côté on demandait de les acclamer en pleine crise, de l’autre, on supprime des lits d’hôpitaux. De plus, certains se sentent dépossédés de leur esprit-critique. Les témoignages de personnels se sentant déconsidérés sont fréquents, ils font ce qu’ils peuvent. Ils ont dû travailler dans des conditions périlleuses par manque de moyen.L’épuisement professionnel n’est pas nouveau, il n’est pas né du Covid. Les journaux titrent chaque hiver sur l’épuisement des soignants et la surcharge des hôpitaux.

Présenter cet état d’épuisement du personnel soignant comme conséquence du Covid est malhonnête et complètement faux.

Quelle position vous demande-t-on officiellement ?

Moi je dois relayer la DOXA de l’ordre des médecins, sinon, je risque d’être sanctionné. Et si je suis déconventionné par la CPAM, la plupart des patients, toujours plus pauvres, ne viendront plus. On est dans une dictature, c’est clair. Le médecin devrait garder son libre arbitre et sa liberté d’action dans la prise en charge de ses patients. La médecine de terrain est complètement déconsidérée.Aujourd’hui, il y a un délit d’opinion chez les médecins. On se sent complètement verrouillé.

On interdit aux médecins de prescrire certaines molécules ce qui est une entorse grave au serment d’Hippocrate et une atteinte inquiétante à la liberté de soigner.

Il y en a quelques-uns qui osent parler, mais ils restent trop rares.

Je ne suis pas généraliste et je plains ceux qui le sont, car je pense qu’ils ne sont plus pris en compte dans cette crise. J’ai reçu un courrier du Président du Conseil de l’ordre qui dit « Vous devez vous faire vacciner, le faire savoir, et inciter les autres à le faire ». En tant que médecin-psychiatre, je n’ai le droit de ne relayer que ce qui est recommandé par l’ordre des médecins, alors que je rappelle que la première règle en médecine, c’est ne pas nuire : je dois être capable d’évaluer la balance bénéfices-risques de ce que je prescris. Je le fais tous les jours. Et concernant les vaccins contre la COVID-19, on n’a aucun recul sur les effets à long-terme, et aucune idée sur les bénéfices. Dans le Vidal, il est indiqué qu’il n’y a aucune garantie sur l’absence de transmission du virus  et sur le fait d‘éviter la forme grave du COVID. Pour rendre un truc obligatoire, il faut prouver que le bénéfice est plus grand que le risque, ce qui n’est pas le cas pour les vaccins actuels contre la COVID. Je précise que je ne suis pas anti-vaccin. Je suis vacciné et mes enfants le sont. Mais comment vendre à une population le bénéfice d’un vaccin pour un virus qui mute ? Puis-je lui garantir que la vaccination est utile et qu’elle sera protégée ?

Pour sortir du seul éclairage du conseil scientifique, certains médecins, qui n’ont pas perdu de vue que leur métier est de prendre en charge et traiter les malades, ont constitué le 9 janvier un conseil de santé libre qui a mis en place des recommandations de traitements préventifs et curatifs du Covid. Ceux-là, quoiqu’on en pense par ailleurs, sont courageux et restent indépendants.

De quoi êtes vous témoin dans votre cabinet en tant que psychiatre depuis les mesures sanitaires ? Quelles sont les conséquences sur vos patients ?

En premier d’une immense lassitude, d’un ras-le-bol assez général. J’ai noté une augmentation des demandes de consultation. Beaucoup de gens qui n’avaient pas consulté depuis longtemps reviennent, leurs troubles anxieux étant réactivés. On voit aussi des gens en cours de thérapie qui vont moins bien, du fait de l’isolement social, et du matraquage médiatique incessant qui ne relaie que des messages de danger. Messages qui font particulièrement flamber les gens ont été agressés et qui sont en stress post-traumatique. Ils sont très sensibles, fragilisés et risquent de décompenser.

Ces mesures affectent la population générale, mais encore plus ceux qui sont déjà fragiles.

J’ai remarqué aussi une augmentation des troubles anxieux et dépressifs principalement liés aux perturbations profondes des rythmes et des habitudes de vie. Les gens sont chez eux en télétravail, ce qui peut avoir des avantages comme éviter des heures de transports en commun par exemple, mais là, il est souvent subi, important, avec des enfants présents au domicile. J’ai aussi des parents très inquiets pour l’avenir de leurs enfants. Ou des patients qui ne partagent pas le discours général, qui se sentent complètement stigmatisés, incompris et rejetés par leurs proches, et qui en souffrent beaucoup.

Image par Lars_Nissen de Pixabay


Quelle est la population la plus touchée ?


Je précise que je ne reçois pas les enfants. Mais les parents me parlent de leurs enfants. La population la plus touchée est la population la plus vulnérable, et en second lieu les jeunes. Ils vont grandir avec ces interdictions, conditionnés. Les étudiants n’ont pas de vie étudiante et n’ont presque pas de présentiel. Ils se retrouvent tous seuls : soit ils ont une famille qui vit dans des conditions confortables,avec jardin, soit ils se retrouvent dans des conditions misérables. S’ils n’ont pas d’argent, ils ne vont pas voir un psy. J’ai été scandalisé par la proposition du gouvernement qui a proposé de faire des chèques à hauteur de 30€ ou de rembourser les psychologues avec des consultations plafonnées. Pour contrer cette histoire de chèque-psy, j’ai proposé aux jeunes de la FAC de Bordeaux de leur offrir des consultations. Mais ça n’est d’aller voir un psy dont les jeunes ont besoin, c’est de retrouver leur liberté et leur vie sociale ! Répondre à leur mal-être par : « vous avez le droit de consulter un psy », c’est inadmissible. On est en train de faire du malheur à grande échelle. Même si on arrêtait aujourd’hui, il y aurait des séquelles irréversibles.

Plus cette situation sera durable et plus l’individu est jeune, plus on a des risques de séquelles durables.

Chez les enfants, ça peut être particulièrement grave. Pour moi, le tournant, ça a été quand les parents ont accepté d’envoyer leurs enfants à l’école avec le masque : ils se sont faits manipuler au nom d’une nouvelle norme sociale et sont capables de martyriser leurs enfants. Des professeurs sont tombés dans le panneau et demandent des mesures toujours plus drastiques. Si on continue dans ce sens, l’autorité parentale va devenir étatique ce qui est le propre des dictatures. Heureusement des associations se sont emparées de ce sujet et ont déposé des plaintes contre le masque, par exemple Réaction 19. Des mesures avec des oxymètres faites le matin et à la sortie de l’école auraient révélé des désaturations en oxygène, ce qui a de quoi inquiéter.

La peur généralisée est-elle justifiée selon vous ?

Jamais la peur n’est justifiée, mais elle est parfaitement orchestrée. C’est une réaction qui désorganise les organismes et leur fait faire n’importe quoi. Rappelez-vous le canular radiophonique d’Orson Wells en 1938 qui a créé un mouvement de panique aux États-Unis.

Le bon parent est celui qui explique et qui rassure, qui responsabilise aussi. C’est l’inverse qui nous a été imposé par un parent maltraitant, à savoir l’État.

Même s’il y a danger, on n’a pas Ebola qui peut tuer jusqu’à 30% à 50 %des personnes infectées. Ça n’est pas non plus la peste de 1348. Si on écoute les virologues, les infectiologues, ça se traite. Mais si on traite, les vaccins tombent à l’eau. Et avec, tout le système de flicage et de nouvelle organisation de la société, avec contrôle de tout ce qui concerne la sphère privée et de l’accès aux endroits publics. Une société qui s’attaque à la convivialité et aux loisirs, mais qui n’empêche pas de travailler et d’aller faire ses courses. Une société très pauvre, dépendante de l’état, avec accès aux aides sociales ou au travail sous conditions. Nous pouvons déjà le voir avec l’injonction de plus en plus insistante faite aux soignants de se vacciner.

Les épidémies peuvent être dangereuses. Ce qui l’est encore plus, car cela empêche de réfléchir et fait prendre de mauvaises décisions, c’est la peur.

Aujourd’hui, il n’y a quasiment pas de morts Covid, l’épidémie n’a pas modifié l’espérance de vie, les courbes Insee ne révèlent pas de surmortalité depuis mai, et les messages de peur continuent à être diffusés avec la même intensité. A quoi cela peut-il servir ? La peur selon moi n’est jamais justifiée. Elle est par contre absolument partout, diffusée par les médias, et rappelée en permanence par le port du masque.

Image par Alexandra ❤️A life without animals is not worth living❤️ de Pixabay


Comment qualifieriez-vous les personnes qui prennent de telles mesures sanitaires ?

Je préfère poser cette question en réponse à la vôtre : comment peut-on qualifier des gens qui ont été élus pour prendre soin du peuple, qui font ce qu’ils font sans justification scientifique crédible, et qui continuent à appauvrir, persécuter, conditionner et rendre malheureux le peuple ? C’est la question qu’on peut se poser. Ainsi que les suivantes, déjà citées, mais que je vais répéter : « Est-ce qu’il est bon de vacciner les gens et pourquoi ? Et peut- on isoler des gens en bonne santé ? ».

Faut-il regarder la télé d’après vous ?

Les gens continuent à croire qui est dit dans le poste. Presque tout le monde à regarde la télé, souvent au moment du repas. A chaque fois, on prend un choc. La stratégie des chocs répétés dans le conditionnement de masse est bien connue. La télé a un côté très hypnotique. Au début de deux minutes, on passe au niveau de notre cerveau des ondes bétas aux ondes alpha, proches de ce qu’on obtient en hypnose (Voir l’expérience avec enregistrement EEG faite à la fin des années 60 par Herbert Krugman.) Cela permet, sur cet état hypnotique, de faire rentrer dans le cerveau, avec peu de résistance, n’importe quelle information, sans intervention de la réflexion.

Soit je l’allume pour avoir du recul, voir les techniques de manipulation employées qui sont au fond grossières. Soit il vaut mieux l’éteindre. Car même si elle fausse, l’information est ingérée. Et une fois qu’on a conditionné la population à une norme, même si elle n’est pas légitime, elle va être relayée par la population elle-même qui s’occupera de mettre dans le rang ceux qui se rebellent et de les dénoncer.

Il n’y a plus la remise en question de la règle, il y a juste la surveillance de la mise en application de cette règle.

Ce phénomène est appelé peer pressure ou pression du groupe social. Les récalcitrants deviennent des brebis galeuses. Quand je vois dans ma ville où il n’y a presque pas de contrôle policier la moitié de la population enfiler un masque en extérieur, je me dis que la télé fait des ravages, mais que tout n’est pas perdu car une partie de cette masse qui suit n’importe quelle règle idiote peut facilement se retourner si le mouvement est initié. Par exemple, si d’autres enlèvent le masque, ils suivront rapidement car ils pourront enfin observer qu’ils ne meurent pas et leurs proches non plus.

Est-ce que vos confrères partagent vos idées ?

Je suis très peu en lien avec des confrères donc je n’ai pas d’idée précise. Pour le peu que j’aie pu constater, soit ils ne peuvent pas imaginer que le pouvoir puisse être toxique, ou ils ne s’intéressent pas au sujet, ou encore comme beaucoup de médecins, ils gardent leur opinion pour eux.

La psychiatrie a souvent été récupérée par les systèmes autoritaires pour faire de l’ingénierie sociale, pour catégoriser la population. Les nazis, les régimes communistes faisaient ça. A leur tête, il y avait des psychiatres, par exemple récent dans l’ex-Yougoslavie avec Rodovan Karadzic, qui ont participé à l’internement des gens, au redressement pour les subversifs. Là encore, on peut se poser une question fondamentale : est-ce que tous les médecins qui passent sur les plateaux télé et qui disent des choses à l’encontre de la science sont intéressés financièrement ? Participent-ils à l’embrigadement ? Pourquoi ceux-ci ont un droit d’expression et pas d’autres ?

Que faut-il faire en priorité pour arranger la situation ?

Lutter contre la manipulation mentale, j’ai l’habitude de ça. La manipulation à si grande échelle, de manière systématique, c’est du jamais-vu dans mon expérience, ou peut-être parce que je ne la percevais pas. Il y a six huit mois, on nous accusait d’être complotistes si on envisageait l’option vaccination ou pass sanitaire. Aujourd’hui cela devient réalité.

À part se regrouper et faire entendre notre voix, développer notre discernement et notre esprit-critique, éteindre les sources de nuisance et surtout la télé, je ne vois pas quoi faire. Seul le nombre pourrait arrêter cette immense machine. Je reste optimiste : chacun a ses mécanismes de défense. Pour moi, il y a entre 20 ou 30% d’hypnotisés. Puis parmi le pourcentage restant, beaucoup se protègent car la réalité est trop brutale en se disant que ça n’est pas si grave, et peu ouvrent leur bouche lorsqu’ils sont clairement positionnés contre ces mesures sanitaires. J’imagine qu’au moins la moitié de la population basculerait si elle venait à manquer de nourriture et/ou si on s’attaquait davantage à ses enfants. Espérons que les gens réalisent que toutes les prédictions taxées d’être complotistes il y a quelques mois deviennent réalité, et qu’ils se réveilleront avant que la grenouille ne soit ébouillantée.

Image par OpenClipart-Vectors de Pixabay

 

Les alertes sont lancées depuis longtemps concernant les dérives totalitaires, l’inefficacité et la dangerosité des mesures prises (Chercheurs, médecins, sociologues etc). De plus en plus de ministres et sénateurs semblent également s’en émouvoir.

Mais seul le peuple pourra enrayer ces dérives, à condition qu’il sorte progressivement de sa torpeur hypnotique.

La meilleure manipulation est celle dont vous n’êtes pas conscient.


✰ Magazine NEXUS : 112 pages, 100 % inédit, 100 % indépendant ! ✰✰✰

👉 Découvrez tout notre contenu web en accès libre, ainsi que nos formules d’abonnement sur notre site :
https://www.nexus.fr

👉 CHER LECTEUR, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ! Nexus, c’est un magazine INDÉPENDANT de 112 pages,  SANS PUB, du contenu web 100% GRATUIT, et une info 100% LIBRE ! Pour rappel, Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée et vit grâce à vous à ses lecteurs, abonnés, ou donateurs. Pour nous découvrir ou pour nous aider, vous pouvez :
✅ Vous abonner au magazine Papier & Numérique
✅ Feuilleter tous nos numéros et les commander à l’unité

✅ Acheter notre numéro 132 de janvier-février 2021 en kiosque, ou en ligne

👉 Vous pouvez aussi FAIRE UN DON ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL pour financer le contenu en ligne accessible GRATUITEMENT. C’est grâce à votre contribution que l’équipe web pourra continuer !