Billet d'humeur
Lettre ouverte du Dr Denis Agret sur les effets secondaires du vaccin chez les 12-18 ans
En plus des articles écrits par les membres de la rédaction, Nexus souhaite diffuser des messages rédigés par d’autres personnes à la plume alerte. Sous forme de billets d’humeur, ou de lettres ouvertes, nous partageons régulièrement des articles et des analyses que nous trouvons pertinents.
Monsieur le procureur de Montpellier, Mesdames et Messieurs les juges,
Je ne suis ni un complotiste ni un antivax ni une brebis galeuse ni une égérie. Je suis un lanceur d’alerte, statut protégé par la loi française que vous n’êtes pas sans ignorer. Toutes les données dont j’ai parlé publiquement émanent d’une fondation d’utilité publique dirigeant notamment des EHPAD et des sites publics de Santé Publique France, de l’INSEE et de l’INED, de l’ANSM. Il s’agit de faits.
Pour mémoire, j’ai écrit à de très nombreuses personnes pour alerter :
- Dès fin novembre 2020 à mon directeur Dominique Monneron, Enarque, qui m’a licencié pour être aller lui parler de chiffres de mortalité de nos EHPAD suite à quoi il m’a évincé en me licenciant,
- Au mois de janvier 2021 en main propre à Mr le Président ; réponse du chef de son cabinet Brice Blondel : « Nos équipes sont déjà constituées…»,
- Au mois de février 2021 par mail à Mr Jérome Salomon, Directeur général de la santé ; réponse : « Vos données sont très intéressantes, je transfère au cabinet du Ministre»
- Également par mail aux 577 députés qui ne me citeront jamais à l’Assemblée nationale et ne m’introduiront pas non plus à la Commission des affaires sociales,
- Au mois d’avril à la Commission des affaires sociales ; réponse : « Pour des questions d’agenda et de priorité au passeport vaccinal, nous ne sommes pas en mesure de vous entendre»,
- Et bien sûr toutes les vidéos sur les réseaux sociaux (au demeurant censurées de très nombreuses fois) et mes prises de parole publiques, dont la dernière devant l’ARS Occitanie.
Il est évident que tout ce que je vis y compris le contrôle judiciaire qui a été prononcé à mon encontre constitue une privation majeure de ma liberté d’expression, une privation de ma liberté de déplacement sans précédent dans ma vie (et disproportionnée).
Mon action est bien évidement sous-tendue par mon expertise en médecine clinique et en santé publique. J’ai été classé 3ème au concours de première année de médecine à Montpellier et 1000ème sur 5000 à l’internat, j’ai encadré une thèse de médecine qui a eu les félicitations du jury.
Ceci sans prétention aucune, juste pour illustrer que je ne suis pas moins compétent qu’un professeur universitaire de médecine pour parler.
Je n’ai bien sûr aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.
Ce dont je parle s’appelle un diagnostic médical populationnel et en l’occurrence un diagnostic différentiel, qui a le mérite d’éviter de se tromper et de se questionner. C’est le fondement de la science, le débat contradictoire. Il ne s’agit aucunement d’un point de vue.
◆ Pour évoquer seulement quelques chiffres
L’évolution extrêmement inquiétante des cas graves après vaccination notamment avec Pfizer chez les 16-18 ans (source ANSM)
Au 1er juillet (Rapport n°17 enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer) parmi les 31 389 cas pris en compte et déclarés entre le 27/12/2020 et le 01/07/2021 on relève :
- 24 cas graves chez les 16-18 ans,
- 4 cas graves chez les 12-15 ans,
- 761 décès au total toutes tranches d’âge confondues,
- 8 689 cas graves toutes tranches d’âge confondues,
- 175 mises en jeu du pronostic vital
- 2 551 hospitalisations
Au 26 août (Rapport n°18 enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer), parmi les 46 817 cas pris en compte et déclarés entre le 27/12/2020 et le 26/08/2021 on relève :
- 135 cas graves chez les 16-18 ans (soit une augmentation en à peine deux mois de + 461 % ou x5,6),
- 73 cas graves chez les 12-15 ans
- 905 décès au total toutes tranches d’âge confondues,
- 12 973 cas graves toutes tranches d’âge confondues (+ 49 %),
- 649 mises en jeu du pronostic vital
- 4 058 hospitalisations
Au 1er juillet chez les 12-18 ans on relève donc :
- 4 (chez les 12-15 ans) + 24 (chez les 16-18 ans) cas = 28 cas graves
Au 26 août le total des cas graves chez les 12-18 ans est de :
- 73 (chez les 12-15 ans) + 135 (chez les 16-18 ans) = 208 cas graves
Au 30 septembre, dans le focus mensuel n°1 publié le 22/10/21, chez les 12-18 ans (sans doute suite à mes alertes), on relève :
- 382 cas graves recensés dont 174 sur un mois !
Donc nous constatons une augmentation comme suit : soit x13.6 ou + 1 264 % de cas graves chez les 12-18 ans en à peine 3 mois, et x42 le nombre de cas graves chez les 12-15 ans !
À noter particulièrement, j’ai pu recueillir par téléphone le témoignage des parents de Sofia décédée à l’âge de 17 ans en septembre 2021 à Aix en Provence suite à une embolie pulmonaire massive, confirmée par autopsie, et Mélanie Macip décédée à l’âge de 15 ans le 07/08/2021 au Chu de Montpellier. Ces deux enfants avaient été injectés avec Pfizer… ces deux cas gravissimes tentent d’être mis sur le coup de la prise de pilule oestroprogestative.
Je pose alors la question : sur 10 ans, combien y a-t-il eu de décès chez les 12-18 ans sous pilule oestroprogestative avec embolie pulmonaire massive ? Combien y a-t-il eu de d’AVC ischémique chez les 12-18 ans sous pilule oestroprogestative ?
Voilà mon diagnostic, voici mes questions à mes confrères et consœurs médecins.
Combien d’enfants doivent encore se faire vacciner et courir des risques gravissimes alors qu’ils ne courent aucun risque significatif lié au coronavirus ?
Monsieur le procureur, Mesdames et Messieurs les juges est-ce moi qui menace de mort les enfants, est-ce moi qui met en danger la vie d’autrui et en particulier les enfants ou est-ce les dirigeants qui laissent ces vaccins sur le marché, médicaments qui ont prouvé depuis plus de dix mois leur non innocuité donc leur dangerosité ?
Denis Agret
Sources ANSM :
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/09/24/20210923-covid-19-vaccins-cominarty-pfizer-rapport-18.pdf
Retrouvez notre interview du Dr Agret dans Nexus n°136 (septembre-octobre 2021) : https://magazine.nexus.fr/n136/
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