Édito n°94 : “Élargissons notre horizon !”
Ras-le-bol de la morosité et des crises qui minent notre vie ? Suffisamment pour accepter que le monde change ? Car nous l’avons tous expérimenté : il suffit parfois de peu, d’un changement d’angle de vue, pour découvrir une issue insoupçonnée au fond de l’impasse…
OK, alors posons-nous cette question : « Qu’est-ce que cela changerait si au lieu de me penser sur une planète totalement isolée au sein d’un Univers incommensurable, j’apprenais que celle-ci est régulièrement visitée par d’autres intelligences ? »
Comme se sont interrogés Reagan et Gorbatchev en ce temps pas si lointain de fin de guerre froide, que deviendraient alors nos dissensions internationales ? Ne paraîtraient-elles pas futiles ? Ne nous sentirions-nous pas soudainement plus apparentés les uns aux autres, malgré nos différences culturelles, ethniques, religieuses ? Et par ailleurs, quelles possibilités cela ouvrirait-il en matière de technologie, d’énergie et d’écologie ?
Alléchante perspective, n’est-ce pas ? Mais sommes-nous bien certains de souhaiter un tel élargissement de notre horizon ? Car, lorsqu’on opte pour un nouveau monde, difficile de faire machine arrière. De surcroît, il faut aussi faire avec… de nouveaux défis. Comment nos élites scientifiques ou le château de cartes de l’économie mondiale supporteraient-ils un tel bond technologique ? Et puis, dans une galaxie vieille de 13 milliards d’années qui nous a vus passer de la traction animale à la Lune en deux petits siècles, cela soulèverait de nombreuses questions. Parce que là, plus aucune raison de penser que ces visites sont très nouvelles.
Que deviendrait le socle religieux de nos mythes fondateurs encore si prégnants ? Et nous ne vous parlerons même pas du plomb que le dogme évolutionniste prendrait dans l’aile, lui qui échoue à trouver le moindre exemple du passage d’une espèce à l’autre et à expliciter la diversité du vivant (si si, renseignez-vous). Parce que, si nous sommes visités, avec 150 milliards de systèmes stellaires dans notre seule galaxie, ce n’est certainement pas par une seule et unique exo-ethnie. Tout cela prend une allure vertigineuse, ne trouvez-vous pas ?
Voilà qui permet d’entrevoir pourquoi aucune presse (sauf votre serviteur – cf. n° 89) n’a relayé les déclarations récentes de notre spationaute « Number One », Jean-François Clervoy : « Il n’est pas à remettre en doute cette réalité… il y a une forme d’intelligence dans ce phénomène ou cet objet, mais aujourd’hui, avec tout ce que l’on connaît de possible sur Terre, on ne peut pas l’expliquer. Donc, qu’est- ce qui reste comme hypothèse ? L’hypothèse extraterrestre », fidèles aux nombreux rapports que nos militaires et autres professionnels de l’aéronautique et de l’aérospatiale françaises ont laissé filtrer depuis une quinzaine d’années (Cometa, commission 3AF-Sigma, cf. n° 59, 69, 87, 88, 89, 90, 92) dans un silence médiatique tout aussi assourdissant.
Alors, qu’en est-il à l’heure où les crises secouant l’humanité atteignent une gravité extrême ? Est-ce la raison pour laquelle notre éminent Centre national d’études spatiales (Cnes) a si discrètement organisé en juillet dernier un colloque dédié à la question ovni ? Vous pourrez néanmoins en découvrir ici le contenu. Et surtout, en mesurer la globale tiédeur, en comparaison avec le rapport tenu jusqu’ici totalement confidentiel et signé par les pontes de l’aérospatiale et de la défense formant le comité de pilotage du Geipan, département du Cnes missionné pour « informer » (sic) le public sur le sujet et qui organisait l’événement. Un dossier en TOTALE EXCLUSIVITÉ
Et plein d’autres sujets inédits au sommaire, et non des moindres, comme le scandale des placements abusifs, illustré dernièrement par la menace de « vous retirer vos enfants » lancée par le cerveau reptilien d’un procureur. Celui-ci s’adressait à des parents manifestant contre la fermeture de l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches où se trouvaient leurs enfants, service qui avait sans doute usé avec trop de succès d’une certaine liberté thérapeutique.
Allez, bonne lecture et bonne rentrée (stratosphérique) !
David Dennery.