Anthony : AVC à 16 ans, victime des ondes ? (VIDÉO)
Il est âgé de 32 ans. Il était ingénieur dans l’industrie automobile, promis à une belle réussite sociale. Son parcours tout tracé a dû brutalement s’arrêter. Il n’était âgé que de 16 ans lorsqu’il a été victime d’un AVC. Quelques années plus tard, en 2018, il affirme que cet AVC est la conséquence d’une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques.
◆ « J’étais réveillé toutes les 45 minutes ! »
Son histoire débute par de graves ennuis de santé. Anthony Brun Maestroni fait un AVC « de type hémorragique ». Il n’est âgé que de 16 ans. Étrange pour un aussi jeune garçon. En 2018, alors qu’il passe la nuit dans un bâtiment, équipé – il l’apprendra plus tard – d’un compteur Linky, Anthony ne parvient pas à trouver le sommeil. Il passe une nuit blanche. La mésaventure se répète quelque temps plus tard, dans un autre endroit. Pour le jeune homme, il est indéniable qu’il existe un lien. « Je me rappelle fort bien avoir été dans l’incapacité de trouver le sommeil alors que je ne suis pas sujet aux insomnies ! J’étais chargé électriquement ! En quittant cet endroit, explique-t-il, j’ai aussitôt retrouvé le sommeil ».
◆ 5G, Wifi, Linky, téléphones portables, une chape de plomb !
Les mois passent. Anthony s’informe sur le sujet, il consulte de nombreux ouvrages et arrive à cette conclusion irrévocable : il est électrohypersensible. « En fait, je me suis rendu compte qu’il y avait une chape de plomb sur le sujet, on ne veut pas savoir ! Personnellement, j’ai été contraint d’ouvrir les yeux. J’ai fini par accepter que cela puisse être les ondes qui génèrent tout un tas de symptômes que l’on peut associer à de l’électro-hypersensibilité ». Une démarche difficile sur le plan psychologique car, souvent incompris de son entourage, de sa famille, de ses amis, Anthony s’est retrouvé dans l’obligation de reconsidérer l’ensemble de sa vie personnelle et d’abandonner sa carrière d’ingénieur.
◆ De multiples symptômes
« La Wifi, les téléphones sans fil que j’utilisais énormément dans mon travail généraient beaucoup de maux de tête, des vertiges, des nausées, des palpitations cardiaques ». Lorsque je me suis extrait de cette pollution, j’ai senti un mieux-être flagrant. Quand je me suis senti un peu trop en danger, physiquement parlant et que la chose a été financièrement possible pour moi, j’ai opéré un changement radical de vie ».
Anthony Brun Maestroni est devenu artisan. Il s’est installé au beau milieu de la campagne, dans le département du Lot.
👉 Voir notre entretien avec Anthony :
Reportage par Armel Joubert des Ouches
👉 Lire notre dossier « Être électrohypersensible, ou vivre l’enfer des ondes » : dans notre numéro 128 :
👉 Lire notre dossier « Linky, l’onde de trop » dans notre numéro 117 :
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