Entretien

Béabonheur : un jeu pour renforcer les liens familiaux et l’épanouissement

Flora est enseignante et Charles sophrologue. Tous deux formateurs en éducation positive, ils ont conçu le jeu Béabonheur pour renforcer les liens interpersonnels et favoriser l’épanouissement individuel à travers des mécanismes ludiques inspirés des neurosciences. S’appuyant sur les principes de la psychologie positive, ce jeu 2 en 1 encourage les échanges autour des petits bonheurs du quotidien et aide à concrétiser des projets de vie, tout en plaçant la coopération et le bien-être au cœur de l’expérience. Dans cet entretien, ils partagent avec nous leur parcours, la naissance du projet et les retours enthousiastes des familles.

Nexus : Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Flora et Charles : Nous sommes tous les deux formateurs certifiés en éducation positive et nous rêvons d’une société où chaque enfant se sent épanoui et confiant pour offrir au monde ce qu’il a de meilleur !

Depuis 10 ans, nous avons suivi ensemble de nombreuses formations pour accompagner au mieux les jeunes dans leur développement social et affectif. Le tout, en nous appuyant sur les dernières recherches issues des sciences cognitives.

Quand et comment vous est venue l’idée de créer ce jeu ?

De son côté, Charles a longtemps été tributaire des subventions pour animer des ateliers dans les écoles. Et un jour, nous nous sommes demandé comment nous pourrions financer en toute autonomie ce type d’interventions.

Le rêve de lancer une entreprise où l’on reverserait une partie de nos bénéfices a donc jailli début 2020. Notre leitmotiv initial ? Diffuser des ressources qui pourraient être utiles aux parents tout en ayant les moyens de développer plus largement les compétences psychosociales en milieu scolaire.

L’idée d’un premier jeu est arrivée naturellement puisque nous avions l’habitude de créer de nombreuses activités ludiques lors de nos ateliers en classe (écoute, accueil des émotions ou encore gestion du stress).

Ayant parfois des difficultés à impliquer les parents sur les temps scolaires, nous avons voulu créer un jeu qui vulgarise de manière pratico-pratique des concepts inspirés des neurosciences. L’objectif premier étant de renforcer l’harmonie familiale. Ainsi, nous tissons du lien avec les familles afin de nous inscrire dans une démarche de coéducation. Le tout, en prônant la ludopédagogie qui a largement fait ses preuves.

Quel en est le concept (fonctionnement et objectifs) ?

Béabonheur est un jeu 2 en 1 qui s’appuie sur une étude menée par Martin Seligman, père fondateur de la psychologie positive. Cette recherche met en avant 2 piliers essentiels à l’épanouissement des individus :

1) La capacité à conscientiser les petits bonheurs du quotidien.

2) La faculté de concrétiser des projets qui font sens.

Le premier jeu, « le bonheur en folie », vise à partager ses bonheurs en famille en utilisant une « machine à bonheur », deux dés et des cartes pour faciliter les échanges. Un moment fun et convivial pour découvrir ce qui compte vraiment pour ses proches.

Le second jeu, « au pays des rêves », permet de concrétiser ses projets de cœur en 11 étapes inspirées de l’intelligence collective. Chacun clarifie ses envies et identifie ses ressources pour aller au bout de ses rêves.



Qui peut y jouer ?

Le jeu Béabonheur convient à toute la famille, des enfants jusqu’aux grands-parents. Il permet d’apprendre à mieux se connaître tout en renforçant la confiance en soi.

Bien que recommandé à partir de 6 ans, les règles peuvent être facilement adaptées pour impliquer les plus jeunes.

Au-delà d’un simple jeu, nous avons voulu que « la machine à bonheur » se transpose dans la routine familiale. Grâce à ce petit compteur de bonheurs, parents et enfants vont pouvoir vivre des rituels qui font sens. Que ce soit au moment des repas, du coucher ou encore durant les trajets en voiture.

Combien de temps avez-vous mis pour le mettre au point ?

La conception du jeu a été rapide ! Nous avons brainstormé, pris des feuilles et des feutres pour définir les grandes lignes de ce jeu en quelques semaines. Nous l’avons ensuite testé et amélioré avec nos proches. La réalisation concrète a pris plus de temps, car nous faisons tout nous-mêmes, du design jusqu’au sourcing en passant par l’assemblage. Ce projet a donc mûri durant 4 années avant de voir officiellement le jour.

Comment l’avez-vous financé ?

Nous avons d’abord autofinancé notre premier stock de jeux ainsi que l’entièreté de notre campagne de communication. C’était un pari de plusieurs milliers d’euros, mais nous étions convaincus de la pertinence de cette approche que nous avons expérimentée avec des centaines d’enfants dans les écoles.

Et depuis octobre 2024, nous avons lancé une campagne de financement participatif sur Ulule pour pérenniser le projet et produire à plus grande échelle. Notre collecte est très vite devenue virale et nous avons assisté à un engouement incroyable ! Nous avons beaucoup de gratitude pour tous ces soutiens que nous avons reçus de la part des parents et des professionnels de l’enfance.

Comment et avec qui l’avez-vous testé avant de le sortir ?

Nous avons joué à Béabonheur avec nos amis, notre famille, ainsi que les adhérents de l’association les Graines du Nous. Nous avons également une quarantaine d’ambassadrices qui ont pu tester le jeu en avant-première.

Quels retours avez-vous eus de manière générale ?

Le jeu est extrêmement bien accueilli par les familles. Il est simple et rapide à mettre en œuvre. Les personnes ont souvent de belles surprises en écoutant leurs proches ! Et aussi de vraies crises de fou rire en utilisant les cartes « les défis du bonheur ». Les enfants demandent d’ailleurs souvent d’y rejouer.

Les familles utilisent même la « machine à bonheur » en dehors du jeu. Cela leur permet de faire du renforcement positif au quotidien. L’idée étant de reprogrammer notre biais de négativité (rattaché à notre instinct de survie) en développant de nouvelles connexions neuronales. Ainsi, notre cerveau peut se focaliser sur ce qui fonctionne dans notre vie tout en ayant davantage de ressources pour faire face aux difficultés.

Ce jeu est un espace privilégié pour se partager des choses qu’on ne prend pas le temps de se dire, mais qui font pourtant tellement de bien. Ces moments de complicité hors du temps permettent de se connecter de cœur à cœur avec les enfants.

Avez-vous essuyé quelques critiques et lesquelles ? Ont-elles été constructives ?

Au départ, nos règles étaient très libres, ce qui perturbait certains joueurs. On a donc proposé un fil rouge plus cadré avec des variantes. Nous avons écrit 4 versions de ces règles et ça a été un travail de longue haleine ! Pour tout vous dire, il nous a fallu plusieurs mois pour aboutir à la version finale.

Cela nous a vraiment été très utile, car maintenant les joueurs comprennent bien plus rapidement les principes. Ensuite, libre à eux de créer leurs propres règles une fois qu’ils ont saisi la démarche.

Est-ce que votre jeu a été utile concrètement à certaines personnes pour sortir de certaines situations personnelles/familiales difficiles ?

La machine à bonheur a permis à nos proches de se focaliser sur leurs moments de bonheur en cas de coup de mou et à exprimer des souvenirs essentiels qu’ils avaient sur le cœur. Très souvent, les personnes partagent des choses qu’elles n’avaient jamais dites à qui que ce soit. Cela génère donc des émotions intenses (dans le bon sens du terme).

D’autres ont mis en place des projets de cœur qui étaient endormis : apprendre la guitare, organiser un voyage en croisière ou encore acheter une maison !

Est-ce que ce jeu a été pratiqué dans un cadre qu’on pourrait penser insolite (entreprise par exemple) ? Si oui, pouvez-vous nous donner un exemple ?

Les concepts du jeu Béabonheur ont été expérimentés dans des dizaines de classes. On y joue également avec des amis grands-parents du village où l’on habite. Et tout prochainement, nous envisageons d’animer des séances de jeux dans des maisons de retraite.

La machine à bonheur, quant à elle, est utilisée par un ami dans les prisons auprès des détenus et de certaines équipes pénitentiaires.

Plus récemment, nous avons une cliente qui a équipé son centre de 100 jeux afin de les offrir aux enfants victimes de violence conjugale. Ils seront distribués gratuitement aux familles accueillies dans ce centre innovant.

Concernant les entreprises, c’est une piste que nous souhaitons explorer dans les prochains mois. Nous restons ouverts à tous les possibles, pourvu que ça contribue au bien-être des individus !

Peut-on dire que Béabonheur est un « jeu coopératif » ?

Le deuxième jeu, « au pays des rêves », est clairement inspiré de l’intelligence collective. On peut donc effectivement parler d’un jeu coopératif. Les joueurs s’entraident à aller jusqu’au bout de leurs rêves. Ils se partagent des forces et des ressources tout en brainstormant collectivement sur des solutions qui leur permettront de mieux traverser les potentielles difficultés.

C’est quoi la coopération d’ailleurs pour vous ?

Coopérer, c’est mettre en commun les forces de chacun pour aller vers un objectif commun.

Bien au-delà d’un simple mot, la coopération est une invitation à se responsabiliser sur les plans individuel et collectif. Elle est au centre du vivre ensemble : tolérance, écoute et partage ! C’est une démarche qui valorise nos potentiels respectifs pour co-construire un monde harmonieux.

Dans ces quelques lignes réside pour nous ce que devrait être une démocratie : faire ensemble pour grandir ensemble ! Un espace où chaque individu se sent important, reconnu et soutenu par les autres.

Quelle(s) différence(s) entre le jeu Béabonheur et un jeu compétitif ?

Dans un jeu compétitif, il y a forcément des gagnants et des perdants. Ce n’est pas le cas ici ! Chacun rit et se remémore des souvenirs heureux tout en concrétisant ses rêves de vie. On ne laisse personne « sur la paille » et chacun se sent reboosté. Cela s’explique notamment par la production de sérotonine, d’ocytocine ou encore de sérotonine (dopamine ?) (les hormones du bonheur).

En favorisant des émotions agréables pour tous, on renforce notre sentiment d’appartenance et de sécurité affective. Cela contribue donc au bien-être de toute la famille !

Êtes-vous contre les jeux compétitifs et pourquoi ?

Les jeux compétitifs peuvent avoir leurs avantages et c’est parfois drôle d’y ajouter cette dimension lorsque le cadre est bienveillant. Mais quand les personnes manquent d’estime et de confiance en elles, ce genre de jeu peut souvent être dévalorisant.

Pour nous, le problème aujourd’hui, c’est que notre société tout entière repose sur ce modèle compétitif. Mais au fond, est-ce vraiment ce que nous souhaitons ? Avons-nous vocation à nous écraser les uns les autres en arrivant sur terre ?

Les études sur l’empathie tendent à montrer l’inverse ! Dès le plus jeune âge, les enfants sont naturellement altruistes. Nous sommes avant tout des êtres prosociaux et nous avons besoin de relations constructives pour nous épanouir. C’est d’ailleurs pour cela qu’une éducation coopérative est bien plus profitable aux enfants qu’une éducation compétitive.

Si on apprenait aux enfants seulement à être dans la coopération, comment réagiraient-ils selon vous lorsqu’ils échouent, perdent dans la vie ? Auraient-ils les outils nécessaires pour faire face à de telles situations ?

Cette question part du postulat que nous pourrions échouer ou perdre des choses dans la vie. De notre point de vue, cela repose sur des croyances et des conditionnements rattachés au modèle compétitif dont nous parlions précédemment.

Et si « l’échec » n’était finalement qu’une étape inhérente au processus d’apprentissage ? Dit-on qu’un bébé qui apprend à marcher « échoue » à chaque fois qu’il tombe ? Non, car nous sommes intimement convaincus qu’un jour il y arrivera !

En fait, si on y regarde de plus près, nous parlons ici d’une seule et même chose : notre perception.

Alors, en tant qu’adulte, que voulons-nous ? Préparer les enfants à un monde où ils pourraient soit échouer, soit réussir ? Soit perdre, soit gagner ? Et si finalement, on choisissait de réécrire ces règles.

La coopération ne veut pas dire qu’on ne fera pas face à des difficultés ! Par contre En revanche, elle apporte un soutien socio-affectif toute la vie durant.

Est-ce utile, fondamental d’apprendre la coopération à nos enfants dès le plus jeune âge et pourquoi ?

La coopération est le pilier fondamental de la survie de notre espèce. Notre capacité à être en relation et à s’organiser en société nous a permis de survivre dans des milieux hostiles. Nous sommes des êtres sociaux et nous avons besoin des autres pour nous épanouir.

Pour un bébé, le lien émotionnel avec ses parents est capital pour son développement psychomoteur. Les expériences sur le marasme de René Spitz ont d’ailleurs démontré que la privation affective poussait certains nourrissons à se laisser mourir. Cela met en évidence le rôle essentiel des interactions positives chez les humains.

Mais l’étude longitudinale la plus marquante à ce sujet est certainement celle d’Harvard qui a commencé en 1938 (Harvard Study of Adult Development). Cette recherche a suivi des centaines de personnes tout au long de leur vie pour identifier les facteurs contribuant à une vie longue et heureuse. Tenez-vous bien, le principal critère qu’ils ont identifié est la qualité de nos relations sociales !

Alors oui, nous pensons qu’il est fondamental de favoriser la coopération dès le plus jeune âge. Nous savons aujourd’hui que cela permet une meilleure santé physique, mentale et émotionnelle. N’est-ce pas ce que souhaite tout un chacun ?

Est-ce que nous sommes suffisamment éduqués à la coopération au sein de nos familles et systèmes scolaires, selon vous ?

Clairement pas ! Notre système actuel est basé sur la performance et il se concentre essentiellement sur les savoirs académiques. Il est à notre sens primordial de proposer aux enfants un cadre favorisant les savoir-être afin qu’ils apprennent à mieux se connaître (individuellement et collectivement).

À ce jour, le rôle des compétences psychosociales (CPS) est souvent méconnu du grand public. Néanmoins, nous pouvons nous réjouir de l’instruction interministérielle du 19 août 2022. Elle propose un plan concret pour accompagner les enfants à développer ces compétences sociales, cognitives et émotionnelles. En France, les CPS font aujourd’hui partie intégrante du programme scolaire.

Dans cette période qui peut parfois paraître un peu morose, il nous semble judicieux de souligner ce revirement sociétal majeur ! Même si nous en sommes aux prémices, cela nous donne beaucoup d’espoir pour les générations futures.

Faudrait-il s’y prendre autrement et comment ? Avez-vous des pistes de solutions ou des personnes références vers lesquelles diriger nos lecteurs qui s’intéresseraient au sujet ?

Selon nous, chaque enfant devrait avoir la chance d’être initié à la Communication NonViolente de Marshall Rosenberg. Ils pourraient ainsi gérer de manière constructive les conflits de la vie. Le tout, en apprenant à identifier leurs émotions et leurs besoins sous-jacents. En les rendant acteurs de leur bien-être, nous sommes convaincus qu’ils deviendront des adultes épanouis, passionnés et responsables.

Pour cela, il nous paraît capital de mettre un point d’honneur aux CPS dans les programmes scolaires pour :

  • Conscientiser ses forces, ses faiblesses et ses valeurs.
  • Savoir reconnaître et accueillir ses émotions.
  • Identifier les sources de stress et y faire face efficacement.
  • S’exprimer clairement et écouter activement les autres.
  • Établir et entretenir des relations constructives.
  • Analyser et évaluer les informations et les situations de manière objective.
  • Penser de façon créative et innover.
  • Savoir prendre des décisions éclairées et responsables.
  • Identifier les problèmes et trouver des solutions pratiques.
  • Comprendre les sentiments des autres.

Un de nos formateurs, Michel Claeyes, a écrit de nombreux livres à ce sujet. Nous pourrions par exemple citer ce merveilleux ouvrage : L’Éducation émotionnelle de la maternelle au lycée.

Plus haut, nous parlions de l’instruction interministérielle. Saviez-vous que depuis septembre 2024, des séances d’empathie sont proposées dans les écoles primaires ? Vos lecteurs pourront facilement trouver le kit pédagogique sur le site éduscol.

Par ailleurs, nous sommes convaincus que la place du jeu n’est pas suffisamment développée en milieu scolaire, en particulier lorsque les enfants arrivent au CP. Pourtant, nous savons qu’il s’agit de leur canal privilégié d’apprentissage. La ludopédagogie stimule la créativité et encourage la communication entre pairs, le tout en s’amusant ! Par conséquent, les élèves sont plus engagés et motivés.

Nous pensons également que le lien école/famille est bénéfique pour tous. La coéducation permet de collaborer pour soutenir le développement de l’enfant, tant à l’école qu’à la maison. Cela nécessite une communication ouverte et régulière pour créer un environnement cohérent.

Enfin, Isabelle Filliozat est une vraie personne ressource, notamment pour les « 1 000 premiers jours ». Son approche de la parentalité positive et de l’intelligence émotionnelle aide les parents à répondre aux besoins de leurs enfants, favorisant un développement sain dès le plus jeune âge. Ses ouvrages et conférences offrent de précieux conseils pratiques pour accompagner les familles.

Si on les mettait en place, comment se transformerait le monde selon vous et quels changements majeurs par exemple pourrait-on observer ? (Notamment le système économique de l’entreprise et/ou familial.)

L’amour, la joie et la compassion feraient partie de notre quotidien.

À l’échelle de la famille, il y aurait davantage d’écoute et de compréhension. On passerait bien plus de temps de qualité ensemble, ce qui diminuerait les problèmes de comportement. Nous aurions une hygiène de vie plus saine et cela favoriserait l’épanouissement des petits comme des grands.

Dans le monde professionnel, chacun respecterait son propre rythme et celui des autres tout en s’investissant pleinement par conviction. Les employés et dirigeants seraient plus heureux, car ils se sentiraient pleinement utiles à la société.

Nous serions fiers des pays dans lesquels nous vivons et chacun s’y impliquerait à son échelle. Le monde politique évoluerait nécessairement pour laisser une vraie place aux décisions citoyennes.

Est-il, va-t-il être distribué dans des boutiques ? Si oui, lesquelles ? Sinon, où peut-on le trouver ?

Le jeu Béabonheur est disponible sur Ulule jusqu’au mois de janvier 2025.

Les ventes se feront ensuite directement sur notre site internet.

Au moment où nous écrivons ces lignes, notre financement participatif a déjà atteint plus de 1 500 % (par rapport à quoi ?). Cet engouement nous conforte dans l’idée que cela répond à un vrai besoin de terrain. Nous avons donc bon espoir de pouvoir distribuer ce jeu dans les boutiques en 2025.

Nous sommes ouverts à toutes les propositions et vous pouvez nous contacter à cette adresse : contact@boxabonheur.com

Vous pouvez aussi nous retrouver et nous joindre directement sur Instagram.

Pour l’heure, nous vous souhaitons de belles parties de bonheur !

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Chez Boxabonheur, vous n’achetez pas simplement des jeux ou des formations ! Nous souhaitons fédérer une communauté d’acteurs éducatifs engagés envers le bien-être des enfants. Parents et professionnels sont donc invités à co-créer ce mouvement que nous voulons participatif et solidaire.

Tous les 10 jeux vendus, nous avons choisi d’en offrir un à une famille dans le besoin.

Dans cette même dynamique, nous reversons 10 % de nos bénéfices pour financer des actions en milieu scolaire. Nous espérons pouvoir augmenter ce pourcentage au fil du temps afin de diffuser plus largement ces pratiques.

Nous rêvons, à terme, d’avoir un réseau d’intervenant·e·s à l’échelon national pour que chaque école puisse bénéficier de ces ressources.

Nous sommes intimement convaincus que tout changement sociétal passe par l’éducation !

Envie de rejoindre le mouvement ? Nous allons tout prochainement créer notre propre réseau social afin d’imaginer ensemble un monde qui nous ressemble.

Des rencontres en ligne et en présentiel seront régulièrement proposées pour les membres de cette communauté.

Au plaisir de vous y retrouver !

 

Propos recueillis par Estelle Brattesani

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