Angleterre : on ne peut plus recevoir chez soi dans certaines zones
De nouvelles restrictions de niveau 2 sont appliquées depuis le 17 octobre 2020 dans certaines zones en Angleterre, notamment l’interdiction de recevoir des personnes extérieures à son foyer chez soi. Si vous comptiez profiter des vacances scolaires pour aller rendre visite à des amis ou de la famille à Londres, c’est raté.
◆ Plus de la moitié de la population concernée
Comme il l’est expliqué dans cet article de Capital : « Plus de la moitié de la population de l’Angleterre, soit environ 28 millions d’habitants, notamment à Londres, vivent depuis samedi 17 octobre sous de nouvelles restrictions visant à enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Les réunions entre famille et amis de différents foyers sont désormais interdites à l’intérieur, à Londres et dans d’autres zones de l’Angleterre, qui regroupent 11 millions de personnes au total. La capitale britannique et ces zones rejoignent ainsi d’autres régions qui étaient déjà soumises à ce même type de restrictions après avoir été classées par les autorités au niveau “élevé”, deuxième échelon d’un système d’alerte qui en compte trois. »
◆ Ce que signifie le niveau « élevé »
Dans un article du média mylondon.news, on peut en savoir plus sur ce que vivent les Anglais dans les zones à risque dit « élevé » : « Les personnes ne doivent rencontrer personne en dehors de leur foyer ou de leur bulle de soutien dans un cadre intérieur, que ce soit à la maison ou dans un lieu public. Les personnes ne doivent pas se réunir en groupe de plus de 6 personnes à l’extérieur, y compris dans un jardin ou un autre espace. Les personnes doivent s’efforcer de réduire le nombre de leurs déplacements dans la mesure du possible. S’ils ont besoin de se déplacer, ils doivent marcher ou faire du vélo lorsque c’est possible, ou encore planifier à l’avance et éviter les heures et les trajets trop chargés dans les transports publics. »
◆ Une façon de compter les cas aussi fiable que la façon de compter les morts ?
Il nous paraît indispensable de répéter ce que nous rapportions déjà dans nos derniers articles concernant le Royaume-Uni, au sujet de la manière de compter les décès liés à la COVID-19 : «… rappelons que la façon de compter les morts en Angleterre a été quelque peu trompeuse pendant plusieurs mois et a provoqué une réduction de plus de 5000 victimes quand elle a été réexaminée. Jusqu’au 12 août, “les personnes en Angleterre décédées à tout moment après un test positif, quelle qu’en soit la cause, étaient comptabilisées dans les chiffres. Mais il y aura désormais un délai de 28 jours, donnant une image plus précise de l’épidémie.” Notons que seule la durée prise en compte pour la comptabilisation a changé, pas la raison de la mort. Cela veut-il dire qu’une personne testée positive mourant dans les les 28 jours après son test est comptée comme victime du coronavirus, même si elle est morte d’autre chose ? Pratique pour faire gonfler les chiffres. »
◆ Des chiffres à vérifier ?
Si dans un article du Guardian, on peut lire que le 18 octobre 2020, on enregistrait 16982 cas positifs et 67 morts de plus au Royaume-Uni, le Dr Blachier disait en France il y a quelques jours qu’il ne comprenait pas la flambée de cas positifs en France (30000 cas) et se demandait s’il n’y avait pas un bug dans le système au vu des visites en urgence, basses par rapport au nombre de cas. (Lire notre article à ce sujet)
Le Dr Blachier déclarait également sur le plateau télé de Cnews qu’il ne comprenait pas non l’instauration d’un couvre-feu qu’il trouvait complètement disproportionné. A plusieurs, ils ont contacté Santé Publique France pour savoir de quoi il en retourne. Si on en croit des scientifiques comme le Pr Toussaint, qui explique que les tests PCR sont très sensibles et détectent des virus à faible charge virale et non contagieux, il peut sembler plausible que le nombre de cas positifs explose étant donné le nombre énorme de tests faits sur la population au quotidien. (Lire notre article à ce sujet). Rappelons toujours et encore qu’un cas positif n’est dans la majorité des cas, ni malade, ni contagieux !
Toutes ces données justifient-elles de ne presque plus avoir de vie sociale en-dehors du travail ? Les citoyens britanniques vont-ils à nouveau se révolter comme ils l’ont déjà fait à Trafalgar Square le 26 septembre 2020 ?
Image de couverture
👉 Cher lecteur, notre indépendance dépend de vous, NEXUS n’a ni subvention, ni publicité ! Le magazine ne vit que grâce à vous. En vous abonnant ici au format papier ou numérique, vous soutiendrez une presse totalement libre et vous découvrirez des sujets inédits traités nulle part ailleurs ! Achetez nos numéros à l’unité en cliquant ici
👉 NOUVEAU ! Vous pouvez aussi FAIRE UN DON ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL pour financer le contenu en ligne accessible GRATUITEMENT. C’est grâce à votre contribution que l’équipe web pourra continuer !
- Le Dr Blachier se demande si les chiffres concernant le nombre de cas positifs sont réels
- Pr Toussaint : « La puissance de la technologie aboutit à une situation de sur-diagnostic et de nombreux faux positifs »
- Angleterre : révolte citoyenne à Trafalgar Square le 26 septembre 2020
- Britanniques, rentrez chez vous en moins de 48h, ou soyez mis en quarantaine !
- Grande Bretagne : Plus d’un million d’élèves fichés par empreintes digitales