Alors qu’il y a de moins en moins de doute sur le fait que la pandémie de Covid-19 ait fuité d’un laboratoire, aujourd’hui, des scientifiques créent des souches encore plus mortelles dans leur labo.

◆ Des recherches inquiétantes

Pour une nouvelle étude, une équipe de chercheurs de Boston et de Floride a extrait la protéine spike du variant Omicron du SARS-CoV-2, la structure unique qui se lie aux cellules humaines et les envahit, et puis l’a combinée avec la première souche de Wuhan. L’objectif était de savoir si la protéine de pointe est la raison pour laquelle le variant Omicron est moins pathogène que les autres. Les chercheurs ont ensuite examiné le comportement des souris face à la nouvelle souche hybride (Omicron S) par rapport au variant original Omicron. Le résultat est pour le moins inquiétant. « Chez les souris, alors qu’Omicron provoque une infection légère et non mortelle, le virus porteur d’Omicron S inflige une maladie grave avec un taux de mortalité de 80 % », déclarent les auteurs.

◆ Anthony Fauci et le NIH 

L’idée de jouer avec des virus à l’origine d’une pandémie a provoqué un certain tollé sur les réseaux sociaux. D’autant plus que derrière cette équipe l’on retrouve le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), une division des National Institutes of Health (NIH), et son directeur, le controversé Anthony Fauci. Les mêmes qui ont financé des recherches sur le gain de fonction (GOF) à l’Institut de virologie de Wuhan, le lieu d’origine probable de la pandémie, grâce à des fonds fournis par le Dr Anthony Fauci par l’intermédiaire d’un organisme à but non lucratif basé à New York appelé EcoHealth Alliance. L’objectif de ce financement était d’améliorer le coronavirus de la chauve-souris de manière à le rendre plus transmissible et plus dangereux.

◆ Un remake en préparation ?

Alors qu’il est dans les derniers mois de son mandat à la tête du NIAID, le Dr Fauci vient d’accorder à EcoHealth Alliance 653 000 dollars de plus pour des recherches supplémentaires sur le gain de fonction. Cela fait maintenant quatre subventions simultanées de la part du Dr Fauci, dont deux sont axées sur ce que l’on appelle désormais la recherche sur le coronavirus en tant que « pathogène pandémique potentiel amélioré » (ePPP). Les deux autres subventions concernent la découverte de virus à haut risque. Les subventions peuvent être consultées sur le site Web NIH RePORT sous les noms AI163118, AI110964, AI151797 et AI153420.

◆ Un tour de passe-passe

Controversé aux États-Unis, en 2014, l’administration Obama a rendu illégale la recherche sur le gain de fonction et leur financement fédéral a été arrêté pour trois familles de virus : grippes, MERS et SARS. Mais la décision est annulée trois ans plus tard sous l’impulsion d’Anthony Fauci, conseiller Covid de Trump puis Biden et grand partisan des GOF. En attendant, EcoHealth Alliance avait continué à financer légalement cette pratique, en utilisant une faille qui autorise la recherche dans les cas « d’urgence pour protéger la santé publique ou la sécurité nationale ». Pour passer sous les radars de l’opinion publique, les chercheurs ne parlent plus de « gain de fonction » mais de « Pathogène pandémique potentiel amélioré » (ePPP). « Amélioré » étant, bien sûr, le mot clé.

Avec leur insistance à reproduire les mêmes erreurs, ces gens ne sont-ils pas complètement imprudents, dangereux et irresponsables ? À croire qu’ils le font exprès…

Image principale par PIRO de Pixabay 

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