«Ces mesures n’ont aucun sens ! Tous les chiffres sont en baisse», Pr Parola de l’IHU de Marseille
Pour le chef de service des maladies infectieuses de l’IHU de Marseille Philippe Parola, la situation frôle l’incompréhension totale. Les chiffres à Marseille sont en baisse et il nous explique dans deux interventions télévisuelles l’ensemble de la situation, la baisse de la létalité du virus et les guérisons qu’il continue d’obtenir dans son service.
Après l’annonce de nouvelles mesures de restrictions des commerces décidées par le gouvernement le 23 septembre concernant Marseille, Aix-en-provence et la Guadeloupe, le Pr Parola nous apporte son éclairage de la situation sanitaire à Marseille.
« Même si le virus circule, il y a moins de cas graves par rapport au début de l’année », c’est ce que confirme le Pr Parola de l’IHU de Marseille. Pour le chef de service des maladies infectieuses, le nombre de cas graves est en baisse. Il est passé coup sur coup dans le « Live Toussaint » sur BFMTV et dans le « 20h de Darius Rochebin » sur LCI, ce jeudi 24 septembre (voir les deux émissions en vidéo plus bas).
◆ Attention à l’interprétation des chiffres
« Concernant les lits qui sont dédiés à l’épidémie covid à l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille, il y a à peu près 200 lits dédiés sur 2700 au total. Il y a une unité qui s’appelle post-covid dans laquelle il y a 25 lits qui sont occupés par des gens qui ont eu le Covid, souvent très âgés, qui sont presque guéris mais qui ont encore besoin de soins et qui ne peuvent pas rentrer chez eux, donc attention aux chiffres » « On sait maintenant que le confinement sur le plan sanitaire a plutôt aggravé les choses, il y a une étude récente sur les donneurs de sang qui montrent que les personnes confinées ont été un peu plus contaminées »
◆ 40 morts pour 860 000 habitants à Marseille
« Il y a 40 morts pour la saison 2 du virus pour une ville d’un peu moins d’un million d’habitants, voilà les chiffres actuels » « Il faut regarder les chiffres : si vous comparer février-mars-avril à la période actuelle, vous prenez le même nombre de cas diagnostiqués, vous regardez combien il y a de patients en réanimation, combien de patients hospitalisés et combien de décès, cela n’a rien à voir »
« Des patients qui ont 90, 95 ans sortent guéris de mon service » « Je ne sais pas sur quels chiffres s’est basé le ministre pour prendre ces mesures dont en pratique on ne sait vraiment pas si ça sert vraiment à quelque chose »
« Les chiffres que nous avons nous, qui correspondent à notre pratique quotidienne puisque nous avons ici 75 lits dédiés au covid et nous avons la cinétique des tests, montrent que les choses vont beaucoup mieux ». « On a moins d’hospitalisations, on a des places libres ce matin à l’IHU, il y a des places libres en réanimation, le taux de positifs diminue, la gravité des patients diminue, la mortalité n’a plus rien à voir, c’est d’ailleurs une tendance globale en Europe. J’ai donc du mal à comprendre le mécanisme de décision du ministère »
« Ici on a l’expérience, d’avoir diagnostiqué, traité, soigné, 6000 patients positifs, on a réalisé des centaines de milliers de tests en tout. Tous les indicateurs sont plutôt rassurants de façon globale par rapport à la première saison de l’épidémie »
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