Une simulation de pandémie de variole du singe organisée en mars 2021 par des organismes financés par la fondation Gates
Alors que la variole du singe commence à se disséminer, on découvre qu’une simulation de pandémie de variole du singe a été menée en 2021 et donnait le 15 mai 2022 comme date fictive de début d’épidémie. « Pure coïncidence », selon la vice-présidente de l’ONG NTI qui a coréalisé la simulation, organisation financée par la fondation Gates pour le développement des vaccins en 2020 à hauteur de plus d’un million d’euros. La Fondation partenaire de la Conférence de Munich sur la sécurité a quant à elle empoché 800000 dollars pour l’amélioration de la santé mondiale en 2019.
Gare à ceux qui oseraient partager la capture d’écran issue du rapport réalisé à partir de la simulation de pandémie de variole du singe ayant eu lieu en mars 2021. Ils risqueraient alors de se faire traiter de relayeurs d’infox par des médias comme France 24 qui, au lieu de poser des interrogations sur la table, ont tenté de démontrer qu’il n’y avait aucun lien entre la simulation et la contagion réelle, ce qui est actuellement aussi indémontrable sans enquête que l’affirmation d’une corrélation entre les deux. Beaucoup de médias avaient utilisé cette stratégie de communication à l’époque de la simulation de pandémie de coronavirus ayant eu lieu en octobre 2019.
◆ Une pandémie fictive en 2021
L’ONG NTI (Nuclear Threat Initiative), dont le but est de prévenir les attaques liées à des armes de destruction massive comme l’arme biologique, a effectivement organisé un exercice de simulation virtuelle en mars 2021, avec 19 participants par visioconférence et une série de faux journaux télévisés, pour voir les conséquences qu’aurait une pandémie impliquant une souche inhabituelle du virus de la variole du singe dans la nation fictive de Brinia.
En partenariat avec la Fondation de la Conférence de Munich sur la sécurité, le NTI a bel et bien publié un rapport le 23 novembre 2021.
Le rapport annonce dans son calendrier page 10, censé être fictif lui aussi, le 15 mai 2022 comme date marquant le début de la pandémie.
◆ Qui sont les participants ?
Quand on regarde plus en détail les 19 participants, on s’aperçoit que les laboratoires pharmaceutiques, la fondation Gates, le CDC chinois et l’OMS sont représentés. Citons par exemple le Dr Ruxandra Draghia-Akli, directrice mondiale de la R&D en santé publique mondiale de Johnson & Johnson et de Janssen Research & Development. Le Dr Christopher Elias, président de la division du développement mondial de la fondation Bill & Melinda Gates. Le Dr George Gao, directeur général du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (le CDC chinois). Le Dr Michael Ryan, directeur général du Programme d’urgences sanitaires de l’OMS. Ou encore le Dr Margaret (Peggy) A. Hamburg, vice-présidente par intérim de la politique et des programmes biologiques mondiaux de NTI, membre du comité consultatif scientifique sur la santé mondiale de la fondation Gates et membre du conseil d’administration de GAVI – The Vaccine Alliance.
Notons que certains d’entre eux avaient également participé à la simulation de pandémie du coronavirus d’octobre 2019, comme George Fu Gao ou Christopher Elias.
◆ Une ONG financée par la fondation Gates pour le développement des vaccins
Comme l’indique le site de la fondation Gates, en 2020, le NTI a touché plus de 1 million de dollars pour… le financement du développement des vaccins ! 250 000 € en 2017 et plus de 2 millions en 2004.
La fondation partenaire a également touché des fonds en 2017 et 2019 pour l’amélioration de la santé mondiale.
◆ Un sombre avenir prédit
Le journaliste de France 24 affirme que la date du 15 mai 2022 annoncée dans le calendrier du rapport est « un pur hasard », « une pure coïncidence », en se basant uniquement sur les dires de la vice-présidente du NTI, Jaime Yassif.
Pourtant, Jaime Yassif, dans la vraie vie, semble être dans une certaine adéquation avec les conclusions alarmantes de ce rapport fictif qui annonce des millions de morts dans les mois à venir. Elle déclare : « La Covid-19 a eu des effets dévastateurs à l’échelle mondiale. Nous pensons qu’il y a le risque d’un événement biologique à venir avec des conséquences de grande ampleur dont l’impact pourrait être aussi grave, voire pire que l’actuelle pandémie. Le monde n’est absolument pas préparé à se prémunir contre de futures pandémies, et nous devons prendre des mesures urgentes pour remédier à cette vulnérabilité. »
◆ Une sensation de déjà-vu médiatique
Si Mme Yassif affirme que la date du 15 mai 2022 concernant la variole du singe est une pure coïncidence, on est en droit de se poser des questions sans être taxé de complotisme.
En effet, en octobre 2019, quelques semaines avant l’apparition officielle du virus de la Covid-19, avait eu lieu une simulation de pandémie de coronavirus appelée « Event 201 ». Beaucoup de médias ont chanté en chœur qu’il ne pouvait y avoir aucun lien entre cette simulation et l’épidémie, comme l’a fait le journal Le Monde, au motif que le scénario imaginé n’était pas exactement le même que celui qui est arrivé dans le réel, argument fallacieux qui ne prouve aucunement l’absence de lien, tout comme la synchronicité ne prouve pas qu’il y en ait. Le fait que le NTI soit financé comme l’a été Le Monde par la fondation Gates, partenaire de l’Event 201 et de la simulation de variole du singe, ne démontre pas que Bill Gates et ses acolytes sont responsables de la propagation des maladies. En revanche, ce genre de coïncidences récurrentes interpelle et devrait peut-être inciter davantage de journalistes à investiguer, ou au moins à s’abstenir de tout jugement face à quelqu’un qui se pose des questions qu’eux ne se posent pas.
De notre côté, nous nous en posons : d’autres pandémies virtuelles ont-elles été organisées ces dernières années et étaient-elles également « prémonitoires » ? Certaines personnes ou certains groupes ont-ils pu s’inspirer du rapport de la NIH ou de l’Event 201 ? Les laboratoires biologiques et les recherches qui y sont conduites peuvent-ils être à l’origine des pandémies, comme cela est peut-être le cas pour la Covid-19 ? Peut-on s’attendre au même scénario avec la variole du singe que celui de la Covid-19, avec un vaccin annoncé comme LE remède d’ici quelques mois associé à son QR code ?
Un article par Estelle Brattesani
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