La 5G : les profits plutôt que la Santé ? Santé

La 5G : les profits plutôt que la Santé ?

C’est LE nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie. La 5G est un objet de fantasme prévu pour 2020. Il pourrait permettre de développer des millions d’objets connectés grâce à son débit ultrarapide. Et pour déployer le réseau, les antennes relais devront être bien plus nombreuses, avec toutes les interrogations que suscitent les effets sanitaires […]

C’est LE nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie. La 5G est un objet de fantasme prévu pour 2020. Il pourrait permettre de développer des millions d’objets connectés grâce à son débit ultrarapide. Et pour déployer le réseau, les antennes relais devront être bien plus nombreuses, avec toutes les interrogations que suscitent les effets sanitaires d’une densification des ondes.

Alors face aux milliards que pourrait rapporter cette technologie, la voix des chercheurs et des citoyens appelant à poursuivre les études sur de probables effets sur la santé ne pèse pas lourd. Voitures autonomes, opérations chirurgicales à distance, téléchargements à la vitesse de la lumière, villes intelligentes… La 5G (5e génération de standards pour la téléphonie mobile promise pour 2020) nourrit tous les fantasmes. Un monde idéal où tout serait plus rapide, plus simple, plus beau. Même la Commission européenne est en ébullition. Selon elle, des dizaines de milliards d’euros vont pleuvoir, les PIB croître fortement et des centaines de milliers d’emplois voir le jour.

◆ De 30 à 300 GHz
Alors que la 4G recourt à des bandes de fréquence en dessous de 6 GHz, la 5G, elle, exploitera des ondes millimétriques (c’est-à-dire que la longueur d’onde s’étale de 1 à 10 mm), dont la fréquence est comprise entre 30 et 300 GHz. Jusqu’à présent, ces bandes n’étaient globalement utilisées que dans le domaine militaire.

◆ Des radiofréquences potentiellement dangereuses !
Dès 2011, déjà, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé les radiofréquences comme « cancérogènes possibles pour l’Homme ». L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, recommandait en 2013 que le développement de nouvelles infrastructures de réseaux devait « faire l’objet d’études préalables en matière de caractérisation des expositions, en tenant compte du cumul des niveaux existants et de ceux qui résulteraient des nouvelles installations ».

◆ Des effets connus depuis 1981 
En 2016, une étude étasunienne du National Toxicology Program montrait que des rats exposés à des ondes de 900 MHz développent des cancers. Enfin, la même année, en juillet, une étude de l’Anses estimait que ces « ondes de la 5G ont des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être des plus jeunes ». Des alertes sérieuses datent de bien plus longtemps encore. Un rapport commandé par la Nasa sur les effets des ondes électromagnétiques dévoilait déjà des symptômes physiques : mal de tête, fatigue, épuisement du système nerveux, douleurs musculaires et même cancer. Ce sont quelques-uns des effets supposés des ondes électromagnétiques sur le corps humain recensés par cette enquête qui date de 1981 !

 

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☞ Lire aussi notre article web intitulé « Avec la 5G : le déploiement d’abord, l’évaluation des risques sanitaires ensuite » 
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