« Faites votre glucose révolution » : le livre de Jessie Inchauspé – ou comment fonctionne notre glycémie.
Notre corps nous parle en permanence, mais nous ne savons pas l’écouter. Baisse d’énergie, palpitations au réveil et fringales peuvent être liées à un dérèglement du glucose. Si notre alimentation a un impact direct sur notre santé, la façon dont nous mangeons a aussi un rôle à jouer.
Cancers, dépressions, maladies cardiaques, ou infertilité. Si le glucose est indispensable à notre corps, il peut être à l’origine de bien des maux. D’après Santé publique France, pas moins de 2 200 enfants de moins de 15 ans développent un diabète de type 1 chaque année. C’est un fait, on ne mange plus comme nos grands-parents, et les colosses de l’industrie agroalimentaire, férus de malbouffe, sont là pour y veiller. Spécialiste de la vulgarisation scientifique, Jessie Inchauspé nous donne les clés d’une alimentation réfléchie, avec des conseils faciles à appliquer, pour mieux intégrer le fonctionnement de la glycémie. Petite mise en bouche.
“Un repas peut avoir un impact complètement différent sur le glucose en fonction de l’ordre dans lequel on mange les aliments”, @glucosegoddesss dans #BienfaitPourVous sur #Europe1 pic.twitter.com/WY3ZmOWLBm
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) May 10, 2022
◆ Manger dans le « bon ordre »
« À repas identiques, c’est-à-dire composés des mêmes aliments (et donc des mêmes nutriments et du même nombre de calories), l’impact sur notre organisme peut considérablement varier selon la façon dont nous mangeons ce repas. »
On n’y pense pas, mais ça peut faire toute la différence : au cours d’un repas, l’ordre dans lequel les aliments sont ingérés a un impact direct sur la régulation de notre glycémie. « Si nous mangeons les éléments d’un repas dans un ordre bien précis, nous réduisons le pic de glucose global de 73 % et le pic d’insuline associé de 48 %. » Sans pour autant changer drastiquement ses habitudes alimentaires, en commençant par les fibres, puis les protéines, suivies des graisses, féculents et sucres (glucides), on peut éviter les pics de glucose. Les légumes arrivent donc en tête de liste, et les glucides en fin de repas (et le plus tard possible).
◆ Les fibres sont nos alliées
Prenons l’exemple d’un plat de pâtes. Elles sont composées de farine (et donc d’amidon). Lorsque nous en mangeons, l’amidon est décomposé en glucose, grâce au travail d’enzymes présentes dans notre salive. En d’autres termes, c’est dans notre bouche que nos spaghettis se transforment en glucose.
Ce n’est pas le cas des fibres. Les fibres restent intactes et ne se décomposent pas en glucose. Et parmi leurs « superpouvoirs », elles « tapissent l’intestin grêle d’un gel visqueux qui freine le passage du glucose dans le sang ». C’est dans les légumes que l’on en trouve le plus. Autrement dit, si l’on mange des brocolis avant les pâtes, on réduit l’impact des glucides sur notre organisme.
Découvrez toutes les recommandations de la biochimiste dans son livre Faites votre glucose révolution, aux éditions Robert Laffont, ainsi que le mouvement glucose goddess sur les réseaux Twitter et Instagram.
Article par Diane O.
Image principale : Steve Buissinne Pixabay
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