Un laboratoire guadeloupéen propose un remède contre la COVID-19 à partir d’une plante locale, l’herbe à pic.
COVID-19 : le laboratoire guadeloupéen Phytobôkaz s’est concentré sur les capacités d’une plante locale, l’herbe à pic, à bloquer la réplication du virus au sein-même des cellules de notre organisme.
◆ Des recherches axées sur le renforcement des cellules
Un article sur la 1ère, le portail des Outre-Mer, vient d’annoncer que des recherches faites sur l’efficacité de l’herbe à pic (Ou Zèb à pik), plante originaire des Antilles et d’Amérique centrale, avaient été présentées comme très prometteuses par le laboratoire Phytobôkaz pendant le Forum de la Santé du 11 février 2021 . Cette plante « aurait la capacité de contrarier la reproduction des virus à ARN dans l’organisme ». Plutôt que sur le vaccin ou le développement de toute forme « d’immunité “acquise” », le laboratoire s’est concentré sur les capacités de cette plante à bloquer la réplication du virus au sein-même des cellules de notre organisme, et à créer autour d’elles une sorte de bouclier. « En effet, pour prospérer correctement, le virus a besoin d’une cellule à coloniser et corrompre jusqu’à encourager sa reproduction anarchique dans le corps. C’est ce phénomène qui déclenche des alertes biologiques et rend l’individu malade. Phytobôkaz a donc cherché à savoir si, dans notre biodiversité, des plantes pourraient être capables de renforcer les cellules afin d’empêcher toute cohabitation du virus. Cette découverte est fondamentale pour réduire l’impact de tous les virus à ARN sur les populations (dengue, chikungunya, coronavirus, rougeole) ». A ce jour, suite à un premier brevet déposé en 2006, la plante est utilisée par le laboratoire Phytobôkaz dans la composition de son sirop breveté Virapic, pour « équilibrer les défenses naturelles ». Il vient d’en déposer un second en février 2021 pour protéger le fruit de leurs dernières recherches.
◆ Des perspectives pour la Guadeloupe ?
Henry Joseph, pharmacien et Docteur en pharmacognosie, co-fondateur du laboratoire Phytobôkaz en 2005, déclare travailler sur cette plante depuis plus de trente ans et avoir déposé un premier brevet en 2006. Pour lui, le futur est « très simple ». Il souligne le côté endémique de cette plante, ainsi que celui de l’abeille Exomalopsis bartschi qui la pollinise. « La Guadeloupe sera une terre de production d’herbe à pic, tout en valorisant la biodiversité, en protégeant la biodiversité. Pour moi, ça ouvre des perspectives économiques et de développement à la Guadeloupe ». Peut-on imaginer qu’il va se passer la même chose en Guadeloupe qu’à Madagascar, qui a préféré opter pour un traitement préventif et curatif à base d’une plante locale, l’Artemisia Annua ? Comme nous l’indiquions dans notre article du 30 novembre 2020, l’île comptait alors 251 décès officiels dus à la COVID-19, sur une population de près de 27 millions d’habitants.
◆ Une plante bientôt plébiscitée , ou rejetée ?
Si ce traitement élaboré à partir de l’herbe à pic s’avérait très efficace, la France opterait-t-elle pour ce traitement sur tout son territoire, métropole y-compris, pour contrer la COVID-19 ? Et qu’en serait-il pour l’Europe ? Pour le monde ? Mettrait-t-on alors fin à la vaccination généralisée organisée, ainsi qu’au programme européen de passeport vaccinal en cours d’élaboration ? Ou est-ce que rien ni personne, pas même un traitement reconnu comme efficace, ne stopperait cette course aux vaccins et une société où l’on voudrait que notre liberté de mouvement dépende de cette vaccination ? Est-ce que l’herbe à pic connaîtra la même frilosité que l’Ivermectine, l’hydroxychloroquine, le zinc ou la Vitamine D, certains antibiotiques ou autres molécules anciennes, au nom du principe de précaution appliqué de manière beaucoup plus frivole pour les vaccins ? Avant de faire des plans sur la comète, nous allons contacter les responsables du laboratoire Phytobôkaz. Nous souhaiterions avoir accès aux résultats de leurs études, à leurs intentions économiques, leur parcours, ainsi qu’au contenu du second brevet qu’il viennent de déposer en février 2021 et que le reste de la communauté scientifique devra valider…
Image de couverture tirée du journal TV de Guadeloupe la 1ère, du 11 février 2021,
pendant l’interview en direct du Dr Henry Joseph
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