L’État refuse l’aide du laboratoire vétérinaire d’Indre-et-Loire capable de réaliser 1 000 tests par jour !
Le département d’Indre-et-Loire et 3 autres départements ont écrit au ministre de la Santé le 25 mars. Ils demandent à mobiliser leur laboratoire vétérinaire Inovalys afin d’effectuer 1 000 tests / jour pour dépister le Covid-19. L’État refuse. Le président du Conseil départemental d’Indre-et-Loire, Jean-Gérard Paumier, a écrit au ministre de la Santé afin […]
Le département d’Indre-et-Loire et 3 autres départements ont écrit au ministre de la Santé le 25 mars. Ils demandent à mobiliser leur laboratoire vétérinaire Inovalys afin d’effectuer 1 000 tests / jour pour dépister le Covid-19. L’État refuse.
Le président du Conseil départemental d’Indre-et-Loire, Jean-Gérard Paumier, a écrit au ministre de la Santé afin de lui proposer les services du laboratoire vétérinaire, capable de réaliser dans les plus brefs délais 1 000 tests par jour. L’objectif : proposer systématiquement ces tests aux personnels en première ligne de l’épidémie. En effet, aujourd’hui, si une personne présente des symptômes du coronavirus sans gravité, elle est renvoyée à son domicile. Ce laboratoire est détenu par les départements de la Sarthe, de l’Indre-et-Loire, de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, tous co-signataires de la lettre.
Lettre des 4 départements au ministre de la Santé
Ces tests permettraient selon les signataires « d’aider à développer les tests auprès des personnels qui sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie ».
◆ Un refus sous prétexte d’argument juridique
Mais pour l’instant, le ministère refuse pour « un argument juridique » ont expliqué les présidents des 4 départements. Le cadre réglementaire est différent « entre médecine humaine et médecine animale », un argument qui ne les satisfait pas. « Inovalys est un laboratoire vétérinaire mais aussi de biologie. Il est capable de produire jusqu’à 1 000 tests par jour, main dans la main avec le CHU de Tours, pour vérifier que tout est conforme. Alors pourquoi s’en priverait-on ? C’est à l’État de prendre ses responsabilités. Nos concitoyens nous en voudraient terriblement s’ils apprenaient, en pleine vague d’épidémie, que l’État a les moyens de faire plus de tests mais n’agit pas », fustige Jean-Gérard Paumier.
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