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L’Union européenne en passe d’autoriser le premier vaccin humain à ARNm auto-amplifiant
Ils sont en train de débarquer. Après les vaccins à ARN messager (ARNm), voici les vaccins à ARN messager auto-amplifiant (ARNma). Depuis avril 2024, ils sont utilisés en France pour la vaccination des canards d’élevage contre la grippe aviaire. Le mois dernier, c’est l’Agence européenne du médicament qui a donné sa bénédiction au premier vaccin humain à ARNma contre le Covid. Annoncés sûrs et efficaces, ces produits ont plutôt de quoi soulever des inquiétudes.
◆ Encore le Covid ?!
Qui, de nos jours, se vaccine encore contre le Covid-19 ? On peut sérieusement se le demander. Les campagnes d’incitation de l’Assurance maladie, en tout cas, se poursuivent. Depuis l’automne, le site Ameli recommande aux personnes à risque de forme grave de se faire injecter la nouvelle version du vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech adaptée au variant JN.1, celui qui dominerait actuellement en France et dans le monde.
Pendant ce temps, et presque en douce, l’Agence européenne du médicament (EMA) a donné un avis favorable, le 12 décembre dernier, au premier vaccin à ARN messager auto-amplifiant (ARNma) contre le SARS-CoV-2.
◆ L’alerte de Jean-Marc Sabatier sur ces nouveaux vaccins
Le sujet de la vaccination anti-Covid est donc loin d’être enterré pour les autorités de santé. Quant à celui des injections à ARNma, il ne fait (malheureusement) que commencer.
Le 29 février 2024, nous avions publié une interview du Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, spécialisé en biologie cellulaire et en microbiologie. Il tirait la sonnette d’alarme sur les dangers potentiels des nouveaux vaccins à ARNm en développement, notamment ceux à ARNm auto-amplifiant (ou auto-répliquant) et trans-amplifiant, dont il expliquait les mécanismes.
⇒ Lire notre article du 29/02/2024 :
◆ Le Kostaive à ARNma, déjà autorisé au Japon
À l’époque, le Japon venait d’approuver le premier vaccin à ARNma contre le SARS-CoV-2, l’ARCT-154, également le premier vaccin humain utilisant cette technologie à être approuvé dans le monde. Vendu sous le nom commercial de Kostaive (dont le principe actif est le zapomeran), ce vaccin a été mis au point par la société états-unienne Arcturus Therapeutics, basée à San Diego en Californie.
Un an plus tard, c’est donc au tour de l’Agence européenne du médicament de lui donner son feu vert, sans qu’on ne sache trop ce qui a motivé l’avis favorable du comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA, le document publié étant particulièrement succinct. Même si le dossier doit encore passer entre les mains de la Commission européenne pour être définitivement validé, il y a peu de chance que celle-ci aille à l’encontre de l’agence. L’autorisation de mise sur le marché est donc quasiment actée.
◆ Un vaccin efficace, avec des effets indésirables légers, selon l’EMA
Selon l’avis du CHMP, « le bénéfice de Kostaive en primo-vaccination contre le Covid-19 a été démontré dans une vaste étude dans laquelle les adultes ont reçu soit deux doses de Kostaive, soit un placebo. Par rapport au placebo, la vaccination avec Kostaive a entraîné une réduction de la proportion de patients ayant développé un Covid-19 symptomatique entre une semaine et trois mois après la deuxième dose de vaccin. » Une autre étude plus petite aurait, par ailleurs, montré l’efficacité de Kostaive en tant que vaccin de rappel, suite à une primovaccination faite avec un autre vaccin.
Le CHMP indique également que « les effets indésirables les plus couramment observés sont les réactions au site d’injection (douleur et sensibilité), l’arthralgie, la myalgie, les maux de tête, les vertiges, la fatigue, les frissons et la pyrexie ».
◆ Les vaccins à ARNm se sont pourtant révélés peu sûrs et peu efficaces
Si l’on se fie à cet avis, le nouveau vaccin Kostaive serait donc à la fois efficace et sans danger, tout comme le sont toujours officiellement les vaccins à ARN messager déjà sur le marché, alors qu’ils n’ont objectivement prouvé ni leur efficacité ni leur sécurité.
On ne compte plus, en effet, les vaccinés ayant développé un ou plusieurs Covid symptomatiques, parfois sévères, malgré leur soi-disant protection vaccinale. Quant aux effets indésirables graves, parmi lesquels on trouve de nombreux cas de décès, les chiffres de pharmacovigilance et plusieurs associations de victimes (Verity France, Où est mon cycle ?, AAVIC Team…) sont là pour en témoigner.
◆ Une technologie jamais remise en question par les autorités
Ce qui choque le plus dans cet avis de l’EMA est que jamais n’est remise en question la technologie de l’ARNm, sur laquelle on peut pourtant avoir de sérieux doutes.
Rappelons brièvement que l’ARNm contenu dans les vaccins anti-Covid code pour la protéine Spike du virus SARS-CoV-2. Injecté, cet ARNm est censé pénétrer dans nos cellules pour y être lu et traduit en acides aminés, afin que nos cellules fabriquent elles-mêmes cette protéine Spike, qui sera ensuite détectée par notre système immunitaire pour fabriquer les antigènes correspondants.
◆ Les erreurs de lecture problématiques de l’ARNm vaccinal
Or, comme le soulignait Jean-Marc Sabatier dans notre article cité plus haut, « cette technologie n’est pas du tout maîtrisée, on en a eu confirmation avec l’étude publiée dans Nature le 6 décembre 2023, montrant des problèmes de lecture et de traduction de l’ARNm vaccinal en protéines ».
Plus précisément, l’uridine de synthèse utilisée dans l’ARNm des vaccins n’est pas toujours bien lue par nos cellules et ces erreurs de lecture aboutissent à la fabrication de protéines autres que la Spike. Les conséquences de cette production erratique de protéines inconnues pourraient, à terme, s’avérer délétères.
⇒ Lire notre article du 18/12/2023 :
◆ Une production de Spike incontrôlée
De plus, ajoutait Jean-Marc Sabatier, « on se rend compte que la production de protéine Spike, qui devait être limitée, n’est pas du tout contrôlée. On a détecté de la Spike vaccinale dans le sang de personnes vaccinées jusqu’à 15 mois après leur dernière injection, ce qui suggère que ces personnes continuent à en produire. »
Le cardiologue américain Peter McCullough faisait le même constat lors de son intervention au Parlement européen en septembre 2023, où il a déclaré que « pas une seule étude ne montre que l’ARN messager est dégradé » dans le corps humain, une fois injecté. Et s’il n’est pas dégradé, cela signifie qu’il continue à servir pour produire aussi bien de la Spike que d’autres protéines inconnues.
◆ Le risque d’avoir en soi une machine infernale ?
Avec les vaccins à ARNm auto-amplifiant, ce processus incontrôlé risque d’être pire encore. À travers cette nouvelle technologie, notre corps n’est plus seulement transformé en usine de production de la Spike, mais également en usine de production d’ARN messagers, puisqu’une fois injectés, ceux-ci vont s’auto-répliquer à l’intérieur de nos cellules !
Sur le papier, ces ARNm auto-amplifiants sont censés se dégrader au bout d’un certain temps. Mais si, encore une fois, ils ne se dégradent pas comme prévu, le risque est qu’ils se reproduisent indéfiniment et que nos cellules fabriquent tout aussi indéfiniment de la Spike ou d’autres protéines, sans que personne ne puisse stopper cette machine infernale.
◆ Peu de recul et aucune prudence
Alors que la prudence devrait être de mise face à ces nouvelles technologies vaccinales, on voit qu’il n’en est rien et que les autorités de santé continuent de donner leur approbation à des produits qui nécessiteraient à l’évidence une meilleure maîtrise et de nombreuses années de recul.
De manière tout aussi inquiétante, les vaccins à ARNm auto-amplifiant sont désormais également utilisés en médecine vétérinaire.
◆ Quels risques pour les consommateurs de canards vaccinés à l’ARNma ?
Depuis avril 2024, le Respons AI H5 du laboratoire Ceva Santé animale est ainsi administré en France aux canards d’élevage, dans le cadre de la campagne de vaccination obligatoire contre la grippe aviaire de souche H5. Avec quels risques pour les consommateurs ? Aucun, selon le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
La pharmacienne biologiste Hélène Banoun, qui vient de publier sur le site de l’Aimsib un article consacré à ce sujet, n’en est pas si convaincue. « Aucun test n’a été effectué sur la capacité de ce produit génique à être transmis au consommateur de viande de canard », souligne-t-elle, avant d’expliquer les raisons pour lesquelles, selon elle, « si la viande est mal cuite […], le consommateur peut théoriquement être “vacciné” par cet ARNm destiné au canard. »
Article par Alexandra Joutel
⇒ Lire notre dossier sur la vaccination animale, « De la seringue à votre assiette », paru dans le numéro 155 du magazine Nexus (nov.-déc. 2024), que vous pouvez commander dans notre boutique en ligne.
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