⛔️ Stop à la barbarie de l’expérimentation animale : des alternatives efficaces existent !
Ceux qui soutiennent l’expérimentation animale accusent ceux qui s’y opposent de freiner la recherche, voire de vouer à une mort précipitée des millions de malades, notamment des enfants. Ceux qui s’y opposent, et ils sont de plus en plus nombreux, y compris parmi les scientifiques, expliquent en quoi cette pratique, en plus d’être cruelle, n’est […]
Ceux qui soutiennent l’expérimentation animale accusent ceux qui s’y opposent de freiner la recherche, voire de vouer à une mort précipitée des millions de malades, notamment des enfants. Ceux qui s’y opposent, et ils sont de plus en plus nombreux, y compris parmi les scientifiques, expliquent en quoi cette pratique, en plus d’être cruelle, n’est aucunement fiable. Récemment, une caméra cachée de l’organisation Soko Tierschutz a capté l’horreur d’un centre d’expérimentation animale en Allemagne. Le débat est ainsi relancé. L’expérimentation animale repose sur des fondements très discutables et des pratiques abominables. Tour d’horizon d’un monde où l’évidence scientifique peine à s’imposer…
Évoquer l’expérimentation animale suscite de vives émotions, entre compassion pour les animaux et espoirs de thérapies efficaces pour les êtres humains. Les nouvelles technologies biomédicales permettent pourtant de sortir de ce dilemme, mais les habitudes et les croyances sont encore tenaces…
◆ Les quatre catégories d’expériences faites sur des animaux
– Pour l’enseignement de la biologie et de la médecine.
– En toxicologie, pour évaluer médicaments et autres substances.
– En recherche appliquée à l’étude de nos maladies et au développement de médicaments.
– En recherche fondamentale, pour accroître les connaissances sur la biologie des êtres vivants.
C’est seulement en toxicologie et en recherche appliquée que les animaux sont utilisés en tant que « modèles ».
◆ Quelques chiffres
En France, 1,76 million d’animaux ont été envoyés dans les laboratoires en 2014 (dernier chiffre connu). La souris (Mus musculus) est l’animal le plus représenté (48,2 %), suivie par les poissons (30,3 %) puis le rat (Rattus norvegicus, 7,4 %) et le lapin (Oryctolagus cuniculus, 5 %). On trouve aussi des oiseaux, des porcs, des bovins, des chiens, des singes, des chats, des chevaux, des serpents, etc. Le nombre de vers et de mouches drosophiles est très important, mais ils ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles.
Un animal déjà utilisé dans une procédure expérimentale peut être inclus dans un nouveau projet. Les animaux les plus fréquemment réutilisés dans des procédures expérimentales sont les reptiles (82 %), les chèvres (72 %), les furets (68 %) et les chevaux, ânes et animaux issus du croisement de ces équidés (mulets, bardots, 65 %).
Le nombre d’animaux utilisés dans le cadre des procédures législatives et réglementaires (tests de toxicité, d’innocuité, d’efficacité et contrôles de qualité des industries chimiques, pharmaceutiques, agroalimentaires) a augmenté de 69 % !
161 829 animaux ont été soumis à des procédures de classe « sévère » (c’est-à-dire très douloureuses et sans rémission possible) et 100 702 à des procédures « sans réveil » (c’est-à-dire des procédures qui ne permettent pas à l’animal de survivre). 90 % de ces animaux sont euthanasiés. 10 % pourraient être placés, mais pas même 1 % ne l’est.
◆ Des images insoutenables au sein du laboratoire allemand LPT
L’organisation allemande de défense des animaux Soko Tierschutz et l’association britannique Cruelty Free ont publié le 15 octobre une vidéo qu’ils ont tournée entre décembre 2018 et mars 2019 au sein du laboratoire allemand d’analyses pharmaceutiques et toxicologiques LPT, à Mienenbüttel, près de Hambourg (1). Les images crues, quasiment insoutenables, révèlent des traitements barbares faits sur les animaux. Elles témoignent d’un modèle complètement inadapté et inadmissible entretenu par des croyances erronées. Oui, il existe bel et bien des modèles d’expérimentation qui n’utilisent pas les animaux et qui se révèlent efficients ! Une pétition de l’association 30 millions d’amis pour l’interdiction de l’expérimentation animale a déjà atteint plus de 330 000 signatures (2) !
◆ Des méthodes « alternatives » efficaces et scientifiques existent !
Ce que persistent à ignorer les défenseurs de l’expérimentation animale, c’est que cette pratique se fait tant au détriment des animaux que de la santé humaine. De plus, elle coûte très cher. L’association Antidote Europe, un comité scientifique pour une science responsable, promeut des solutions alternatives efficaces. Comme elle le souligne, ces méthodes sont dites « alternatives » par les autorités, mais il s’agit de véritables méthodes scientifiques, dont l’une des qualités principales est qu’elles sont fiables pour l’homme ! Ces protocoles sont expliqués dans nos articles consultables ci-dessous.
Lire nos deux articles (en accès libre) sur l’expérimentation animale :
« Expérimentation animale. On persiste malgré les échecs et les alternatives » (Nexus n° 111 juillet-août 2017)
« Animaux cobayes ou modèles animaux ? » (Nexus n° 121 mars-avril 2019)
☞ Pour lire Nexus : rendez-vous en kiosque ou cliquez ici.
✰ Une revue bimestrielle 100 % indépendante et sans pubs ! ✰
- Attention, images très choquantes : https://www.youtube.com/watch?v=qFjF0Dy3Uh0<
- Pétition : https://www.30millionsdamis.fr/jagis/signer-la-petition/je-signe/27-pour-une-interdiction-definitive-de-lexperimentation-animale/