Témoignage

« J’ai fait l’expérience du prâna pendant deux mois et demi » (Témoignage)

En septembre 2024, suite à la publication de notre dossier « Prânisme : se nourrir de la force vitale » dans notre numéro 154, nous lancions un appel à témoignages aux personnes qui ont pratiqué ou pratiquent le prânisme, qui consiste à se nourrir d’une forme d’énergie vitale (prâna) plutôt que de nourriture physique. Certaines personnes affirment pouvoir vivre en se nourrissant exclusivement de cette énergie. D’autres affirment pouvoir également réduire, voire arrêter, leur consommation d’eau. Une lectrice nous a raconté son expérience que nous vous rapportons dans cet article.

Rappel : nos articles ne constituent en aucun cas une incitation à s’engager dans un processus prânique. Il est fortement déconseillé de se lancer dans une « diète » prânique sans être accompagné par des personnes expérimentées.

« J’ai fait l’expérience du prâna pendant deux mois et demi, il y a sept ans. Tout a commencé quelques années plus tôt, avec le visionnage du documentaire Lumière sur Arte. J’ai été interpellée par les différentes expériences des personnes interviewées, et je me souviens en particulier d’une dame prânique et… bien en chair ! Cela a remis en cause beaucoup de croyances sur l’alimentation et le corps, et depuis ce jour j’ai planté en moi l’idée de devenir prânique.

Mais je n’étais pas prête, ni inspirée par la méthode proposée (c’est-à-dire aller en centre spécialisé pendant trois semaines pour arrêter la nourriture du jour au lendemain). J’ai continué à entretenir la possibilité de devenir prânique, en m’informant avec des témoignages en vidéo et la lecture de quelques ouvrages. Ce processus de quelques années m’a permis progressivement de lâcher la croyance que sans manger, on meurt ! Bien sûr, cette croyance est une réalité pour beaucoup de personnes, aussi je déconseille vivement de se lancer dans cette démarche sans suivi médical.

Pour ma part, grâce à mon métier de sophrologue, j’ai intégré, au fil de mon parcours, une conscience plus développée de mon corps physique, et j’ai pris l’habitude de l’associer à mes démarches. Ainsi, et c’est essentiel, le passage au prâna n’a pas été vécu comme un acte de volonté mentale, mais plutôt comme une intention intérieure en accord avec mes sensations physiques.

Un jour, je me suis sentie prête. J’ai choisi de mettre en place une méthode progressive, en arrêtant des catégories d’aliments une par une. Déjà végétarienne, j’ai arrêté les produits laitiers, puis quelques semaines plus tard les féculents, pour arriver à une alimentation basée sur les fruits et légumes, puis un jour j’ai arrêté cela aussi… pour ne garder qu’un café de temps en temps car j’adore ça. À tout moment, j’étais prête à remanger si mon corps en avait besoin.

Mon fil conducteur pour avancer dans tous les domaines est une forme d’exigence qui intègre toutes les parties de moi-même, et surtout pas le perfectionnisme qui est plutôt mental et peut devenir violent, par sa négation des aspects physiques et émotionnels ! Mon corps physique a été mon baromètre de niveau de bien-être : j’ai pu continuer le sport intensif, travailler avec des grosses semaines de plus de cinquante heures, assurer mes trajets en voiture… tout cela “normalement”.

Pendant toute la durée de mon expérience, le plus déstabilisant a été d’occuper les trois heures libérées chaque jour. J’avais moins besoin de dormir, et presque plus besoin d’aller faire les courses… La cuisine de ma maison est devenue un espace quasi surréaliste, avec aux murs des meubles à tiroirs contenant des casseroles inutiles, à côté d’un frigo non débranché, dont la partie congélateur contenait encore quelques provisions en cas de besoin…

Les réactions de mon entourage étaient très contrastées. Je suis restée discrète sur ma démarche, mais lors de certains événements sociaux, je ne buvais qu’un verre d’eau et cela suscitait des questions, auquel cas j’en parlais librement. Certaines personnes comprenaient très bien, et d’autres avaient tendance à projeter leurs inquiétudes. C’est bien compréhensible, mais grâce à une forte conviction intérieure et à la présence consciente de mon corps, je suis restée tranquille avec cela.

Suite à un gros changement de vie, j’ai ensuite logé trois semaines chez une amie, et progressivement, j’ai repris chez elle une alimentation classique…

Aujourd’hui, je suis à nouveau dans la démarche du prâna, j’ai arrêté quelques aliments et je reprends le processus tranquillement, en tenant compte de mon état présent qui n’est pas le même qu’il y a sept ans… Suite au prochain épisode ! »

Témoignage anonyme

Si vous aussi vous connaissez cette pratique, vous pouvez encore nous envoyer votre témoignage à journaliste@nexus.fr.

⇒ Lire notre dossier « Prânisme : se nourrir de la force vitale » dans notre numéro 154 (sept.-oct. 2024) :

⇒ Lire notre gros dossier de 26 pages « Se nourrir de lumière, les prâniques sont parmi nous » dans notre numéro 106 (sept.-oct. 2016), disponible en version digitale seulement :

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