Témoignage d’une psychologue en EHPAD : « Je suis pour la désobéissance éthique. »
« Sentinelle du lien », c’est le rôle qu’une psychologue et certains de ses collègues ont décidé d’incarner en EHPAD. Elle témoigne aujourd’hui pour Nexus et si elle ne renie pas le virus et ses conséquences désastreuses dont elle a été témoin, elle a décidé d’opter parfois pour la « désobéissance éthique ».
◆ Depuis combien de temps travaillez-vous en EHPAD et quelle est votre fonction au sein de ce type d’établissement ?
Je travaille en tant que psychologue depuis 13 ans en EHPAD, et depuis 11 ans dans un EHPAD conséquent en taille (230 lits) de la région parisienne.
◆ Pouvez-vous faire un historique des mesures sanitaires qui ont-été mises en place depuis le COVID-19 au sein de l’établissement dans lequel vous travaillez ?
L’établissement a suivi les très nombreuses recommandations des ARS. Ces recommandations n’ont cessé de changer, d’évoluer ce qui a été réellement difficile pour leur mise en application sur le terrain. Le Direction de nos établissements n’avait même pas le temps (ni les moyens) d’informer les agents en temps et en heure. Ce fut réellement difficile, notamment pour les familles qui elles étaient informées par les médias bien avant les personnels de santé concernés. Les effets d’annonce ont été réellement dévastateurs dans le travail de confiance que nous mettions en place et dont nous assurions la pérennité avec les familles : cela a ajouté considérablement du travail au travail, alors que nous étions submergés. À titre d’exemple, quand au Journal de 20h les familles ont entendu qu’elles pouvaient revenir visiter leurs proches, certaines sont venues dès le lendemain très tôt, alors que l’ARS (Agence régionale de santé) nous obligeait à mettre en place un système complexe de prises de rendez-vous.
Ce dont je peux témoigner est que début mars, étant enrhumée, je portais un masque chirurgical. J’avais une boite ouverte depuis peut-être 9 ans dans mon bureau. Un agent faisant office de cadre de santé est venu paniqué me dire textuellement que je n’avais pas « le droit de porter un masque chirurgical, car elle n’en avait pas pour les équipes de soins et que cela ne « servait à rien ». Puis plus tard, un équipement était nécessaire pour entrer dans une zone « Covid », à savoir : masque, visière de fortune, tenue jetable, blouse, surblouse, chaussure de travail style « crocs » et surchaussures. C’était le cas à peu près dans tout l’établissement à un moment donné, notamment dans les « unités spécialisées Alzheimer » où des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentées vivent entre elles dans un secteur « fermé », c’est-à-dire ne leur permettant pas de sortir seule à l’extérieur du fait de leur désorientation importante.
Neuf mois après, avec « l’avancée » des connaissances de ce virus : une simple protection « gouttelettes » était nécessaire, selon les recommandations du CPIAS. (Centre d’appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins)
◆ Quelles sont les mesures actuellement appliquées ?
Pendant le troisième confinement général, les sorties des résidents n’étaient pas « permises » en dehors de l’établissement, pour aller chez leurs proches par exemple. Les résidents étaient « libres » d’aller et venir dans l’établissement (repas et activités en commun, promenades dans le jardin possibles). Le masque chirurgical était et est toujours obligatoire pour tous les agents.
Maintenant, les résidents peuvent sortir chez leurs proches. Maintenant, les sorties sont « permises » (C’est terrible d’écrire cela…) et sans isolement pour les résidents vaccinés. Il sont 97% des résidents à avoir été vaccinés et à avoir reçu les 2 doses, même ceux qui ont eu le virus.
◆ Si vous deviez résumer l’ambiance qui y règne en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Cette crise n’a fait qu’exacerber les dysfonctionnements institutionnels déjà existants. La liste serait longue… Épuisement, cloisonnement, lassitude. Des différents métiers, des soignants et de la Direction, des différents services entre eux. Nous évoquions ces difficultés en intervision très régulièrement avec d’autres collègues.
Il y a eu par ailleurs des îlots de bienveillance et ils perdurent. Comme dans toutes crises, les personnes se sont révélées. J’aime à appeler cela la « désobéissance éthique », et je fais un clin d’œil ici à nos amis de la « désobéissance fertile ». Je vous en donne un exemple : au plus fort de la crise, en avril 2020, la situation était la suivante : j’étais habillée en tenues jetables (que nous conservions et lavions 5 à 6 fois chez nous à 60 degrés par la suite) avec une blouse et une surblouse confectionnées avec des sacs poubelles. La Direction a lancé un appel à l’aide citoyen, et a fourni un « Kit » comportant un tuto avec des sacs poubelles et du chatterton : nous avons eu grâce à la générosité et la patience de centaines de personnes confinées chez elles de merveilleuse surblouses parfois décorées par des dessins d’enfants, et des mots encourageants de leurs parents. J’aimerais de tout mon cœur les remercier. Ils ne savent pas à quel point ces dessins nous ont donné du courage et ont enveloppé nos corps non pas de sacs poubelles, mais de surblouses aux super pouvoirs…
Je devais faire « vite et bien », tellement la situation des résidents se dégradait de manière totalement brutale et souvent jusqu’au décès. Nous appelions leurs proches et avons autorisé les visites en chambre sur une durée limitée, avec l’équipement de cosmonaute de fortune nécessaire. S’il m’était « formellement interdit d’autoriser » les embrassades et serrages de mains, je les ai toujours pourtant permises dans ces cas si terribles d’accompagnement de fortune vers la mort…
Oui, en ma présence, deux être pouvaient se tenir la main ou le proche d’une personne dont l’état de santé se dégradait pouvait poser sa main sur le corps de l’être aimé…
Je m’assurais juste que la personne se désinfecte les mains avant et après. Pourquoi ne pas laisser ces personnes se toucher alors que moi-même, je touchais les résidents tout au long de la journée, avec désinfection avant et près chaque contact ? C’était pour la désobéissance éthique à minima.
◆ Quels changements pouvez-vous observer parmi les résidents et résidentes ? Au niveau physique, psychique et émotionnel.
Il est indéniable que cette crise et surtout les différents confinements ont eu des effets visibles et invisibles. Moins de stimulation du corps, donc restriction des périmètres de marche et augmentation de la dépendance, augmentation de la désorientation du fait de ne plus être si souvent et longtemps en contact avec les personnes que l’on reconnait émotionnellement.
Mais il est à noter quelque chose qui m’a réellement surprise cliniquement : hormis quelques résidents (4 personnes sur 60) pour qui un trouble dépressif s’est accentué ou s’est révélé directement en lien avec cette crise (du fait de toutes les privations), j’ai trouvé les résidents d’une extrême résilience et pour la plupart très calmes vis-à-vis de cette période. Je pense que ces personnes, très avancées dans l’âge, ont eu l’élégance de nous soutenir. Il n’y a eu de leur part aucun accès de colère, de rage et très peu de désespoir. Ou peut-être avions-nous un biais également : celui de nous concentrer sur les situations de soins très critiques et peut-être que nous étions moins disponibles sur certaines périodes que pour d’autres. Je ne sais pas.
Nous avons organisé néanmoins des « perfusions de présences » avec mes collègues de l’équipe paramédicale, en allant visiter chaque résident individuellement lors des confinements en chambre. Nous les mettions également en lien soit par téléphone, soit par visio-conférence avec leurs proches. Cette crise a permis également que certains liens se renouent entre famille.
Le plus difficile, il me semble, a été le vécu des familles, et de très nombreux conflits, voire agressions verbales, ont eu lieu envers les équipes de soins ou les équipes d’accueil, notamment à cause de discours paradoxaux. Ils ont eu du mal à supporter la différence entre les annonces des médias énoncées plus haut et la réalité des recommandations à appliquer des ARS, mais aussi entre ce que certains agents « permettaient » et d’autres non. Je les comprends : se voir imposer une visite « surveillée » et séparée de l’autre (qui n’entend pas bien) par un plexiglass est une expérience très violente…
◆ Quels changements pouvez-vous observer parmi le personnel soignant ?
Je l’ai déjà un peu évoqué. Un autre changement récent est celui d’une adhésion à des thèses qui me paraissent très erronées et raccourcies, comme la peur d’une puce implantée dans le vaccin. Le prix à payer à force d’une communication basée sur de vulgaires mensonges à répétition…
◆ Y-a-t-il eu plus de malades et de décès que d’habitude depuis la COVID-19 dans votre établissement ? Peut-on parler d’hécatombe ?
Très nettement. Le plus marquant a été le nombre conséquent de décès sur une période courte. Et non pas spécialement le nombre de décès sur l’année. Ce nombre s’est élevé à 27 résidents décédés directement du COVID entre mars et mai 2020, dont la majorité hébergée en unité Alzheimer. Ces-derniers, par définition, ne pouvaient pas rester dans leur chambre, du fait de leur trouble qu’est la déambulation.
◆ Les décès classés COVID sont-ils tous dus à la COVID-19 ou classe-t-on toutes les personnes décédées COVID-19, même si elles sont mortes d’autre chose ?
Il me semble que oui. Il est à noter ici un déni massif au début de la pandémie : je voyais avec mes autres collègues psychologues et paramédicales des personnes faire de forte fièvres, désaturer et mourir parfois, sans que le diagnostic de Covid soit posé dès début février 2020.
Les chiffres sont très difficiles à obtenir, d’autant que nous n’avons plus accès aux dossiers médicaux informatisés après le décès.
◆ Est-ce vrai que les personnes âgées atteintes par la COVID-19 sont refusées aux urgences et en réanimation et ne sont pas hospitalisées ?
Ce n’est plus le cas à ce jour, mais cela a été le cas, oui. Il y a même eu une circulaire indiquant que seules les deux premières seraient hospitalisées, mais plus les autres. Au bout de trois cas, nous pouvions être considérés en « cluster ».
◆ Celles qui ont été malades ont-elles bénéficié d’un traitement ? Si oui, lequel ? Sinon, les a-t-on laissées décéder sans aucun soin curatif ?
Absolument chaque personne a reçu des soins ; pour l’essentiel, il s’agissait d’antibiothérapie très souvent associée à un traitement anticoagulant. Plus tard et selon les cas, des résidents ont reçu des corticoïdes. Plusieurs ont reçu des traitements antalgiques, parfois dans une démarche de sédation profonde (après réflexion pluridisciplinaire) devant une agonie douloureuse. Il ne me semble pas que l’établissement ait manqué de concentrateur à oxygène, et j’ai appris que plusieurs membres de la Direction étaient allés en chercher dans beaucoup de pharmacies, de jour comme de nuit, avant d’être approvisionnés comme il se devait.
◆ Pouvez-vous nous expliquer si, quand, comment et pourquoi a été utilisé le Rivotril dans votre établissement ?
A ma connaissance, le Rivotril n’a jamais été utilisé dans l’établissement dans lequel j’exerce, et ce malgré la circulaire en faisant état, et pour laquelle j’avais interpellé pourtant l’ensemble du corps médical et la Direction, leur demandant de nous réunir à ce sujet. Je n’ai été conviée à aucune réunion.
◆ Les personnes âgées ont-elles le droit de mettre le nez dehors, au moins dans le jardin ?
A ce jour oui. Ce ne fut pas tout le temps le cas.
◆ Des familles ont-elles repris avec elle le membre de leur famille en EHPAD ?
Je n’en ai pas eu connaissance dans les étages et services où j’exerce. Certaines familles nous ont sollicités sur la question, mais n’ont pas finalisé de démarche en ce sens, devant les troubles parfois très difficiles que présente ou présentait leur proche. Un confinement dans leur famille pouvait également être difficile.
◆ En cas de décès, quel est le protocole avec les membres de la famille du défunt ? Ont-ils le droit de le voir une dernière fois ?
J’ai dû accompagner de très nombreuses situations de fin de vie et dans ce cadre nous avons permis des visites quotidiennes jusqu’au moment du décès. Mais aucune famille n’a pu rester au moment du trépas, ce qui est vraiment tragique, mais chacune d’entre elle a compris. Certaines ont vraiment hésité à venir parfois, en proie à de vives inquiétudes pour leur santé et celle de leur entourage. D’autres se sont privées de venir pour les mêmes raisons…
Nous mettions en place alors des visio-conférences, même avec une personne à l’agonie, ce qui soulève de très grands questionnements éthiques.
Mais je le referais à l’identique. Nous étions, certains psychologues ou professionnels, investis à ce moment précis et à d’autres, dans le rôle de « sentinelle du lien ».
◆ En cas de maladie COVID déclarée, quel est le protocole avec la famille du défunt ? Est-elle prévenue immédiatement ? A-t-elle la possibilité de rendre visite à leur proche ?
Toutes les familles ont été prévenues du diagnostic, de l’évolution et des décès. Parfois nous les préparions même à un décès très imminent alors beaucoup de résidents sont encore là, et ont traversé une période extrêmement critique ! Je me revois accompagner en fin de vie plusieurs résidents, pourtant polypathologiques, qui désaturaient et qui sont encore vivants aujourd’hui ! Ce fut une des caractéristiques de cette crise : l’extrême évolution des symptômes, l’impossibilité d’anticiper quelle personne était plus à risque de mourir et quand par rapport à une autre. Dans les unités Alzheimer, la quasi-totalité des personnes ont été diagnostiquées COVID-19, et environ un quart est décédé. C’est très compliqué d’avoir les chiffres car il y a eu plusieurs vagues et comme dit plus haut, le dossier est non accessible après chaque décès..
Les protocoles ont évolué également en la matière. Mais à une période, en cas de décès, le corps devait être mis dans un sac mortuaire épais, sans toilette mortuaire, et il n’était pas possible pour la famille de voir le corps ! Ensuite, très vite, nous avons pris la décision de baisser la fermeture éclair au niveau du visage, mais je ne l’ai pas vécu personnellement. Il faudrait davantage poser la question aux pompes funèbres.
◆ Pouvez-vous nous citer au moins une scène qui vous a marquée négativement dont vous avez été témoin depuis le début de la crise sanitaire ?
Il y en a eues malheureusement plusieurs, lesquelles d’ailleurs ont nécessité à titre personnel plusieurs séances d’EMDR.
J’ai en mémoire l’agonie d’une de mes patientes, schizophrène, qui enlevait son masque à oxygène, et dont le corps était très abimé faute d’une circulation du sang normale. Je me suis réellement trouvée désemparée. J’ai appris par la suite que le médecin, sans avoir voulu ou pu m’ informer en amont, avait convié la famille à la « regarder » par la fenêtre faute de pouvoir entrer dans la chambre. Cela me fait encore mal à l’âme.
La situation des visites « surveillées » avec un plexiglas et des masques m’a bousculée également.
◆ Des membres du personnel en EHPAD ont-ils été touchés par la COVID-19 ? S’en sont-ils remis ?
Un agent est décédé. Beaucoup ont été touchés. Les personnes touchées ont souvent contaminé leurs proches. Après des arrêts maladies et le retour au travail, plusieurs présentent des symptômes résiduels : grande fatigue, trouble de l’attention et de concentration, parfois troubles mnésiques…
Beaucoup furent asymptomatiques, et beaucoup ont eu les symptômes d’une grippe, avec perte du goût et de l’odorat entre 2 et 6 semaines.
◆ Est-ce qu’il y a eu une augmentation des décès ou de graves effets secondaires suite à la vaccination ? Ou autre changement négatif ou positif sur l’état de santé des personnes âgées et du personnel vaccinés ?
J ai l’impression qu il y a eu plus de chutes chez les résidents après chaque dose et un syndrome grippal plus prononcé chez certains après la seconde dose. Nous avons eu un décès « suspect » après la seconde dose chez un résident, polypathologique par ailleurs. À noter des directives floues encourageant à vacciner deux fois malgré un COVID positif dans les 3 à 6 mois avant ! Chez le personnel : certains gros syndromes grippaux après la première et/ou seconde dose.
◆ Le personnel soignant accepte-t-il de se faire vacciner en masse ? Avec quel vaccin ?
Uniquement Pfizer. Tous les agents ont été particulièrement invités à se faire vacciner. Au début, il y a eu bon nombre de refus, puis la peur l’a souvent emporté : beaucoup de réticents parmi eux se sont laissés « convaincre », car ils ont pensé qu il n y aurait plus de doses de Pfizer de disponibles, et ils ne voulaient pas de l’AstraZeneca (potentiellement obligatoire).
Finalement, beaucoup ont fini par dire oui. Il y a eu trois grosses campagnes pour les soignants avec un mail sur notre boîte perso, puis un texto de relance.
◆ Et vous-même, avez-vous accepté d’être vaccinée ? Si oui, bon gré ou mal gré ?
Non.
◆ Pensez-vous que le vaccin est utile sanitairement parlant, au-delà de l’ajout de liberté de circuler qu’il apporte ? Et que son seul but est de lutter contre la COVID-19 ?
Très importante question. Je pense que nous n avons aucune idée des effets à long terme… Je me retrouve dans la prudence partagée par le collectif Reinfocovid.
◆ Y-a-t-il eu des arrêts maladie ? Pour quels motifs ?
Oui, pour ces mêmes motifs et pour épuisement professionnel.
◆ Manquez-vous de personnel ?
Depuis toujours…
◆ Si vous pouviez changer quelque chose au fonctionnement de votre établissement pour que les choses se passent mieux, que feriez-vous ?
Plus de personnels investis, plus de formations qualifiantes, revalorisation des métiers et salaires…
◆ Avez-vous l’impression que ce qui se passe dans votre établissement se passe dans tous ou la majorité des établissements ?
Cela dépend vraiment de la taille des structures, il me semble. La gestion est plus compliquée quand la structure est grande.
De même, certaines structures privées semblent avoir été très opaques dans leur communication.
◆ Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Je rajoute que bon nombre de psychologues ont eu des périodes d’épuisement professionnel, ce qui fut mon cas avec un arrêt de 15 jours et des séances d’EMDR qui furent salutaires. De même, avec mes collègues paramédicales et psychologues, nous avons eu le soutien de Médecins Sans Frontières qui nous ont permis de bénéficier d’un groupe de parole sur 3 mois en interne, ce qui nous a considérablement aidés.
Cette épisode a été d’une violence inouïe professionnellement, et j’ai eu la chance de devenir maman juste avant : j’ai repris mon travail après mon congé-maternité en février 2020. Ce fut à la fois terrifiant (Allais-je ramener ce virus dans mon foyer ?) et à la fois terriblement ressourçant, mon petit soleil m’obligeant à être pleinement dans la vie.
Auteure anonyme,
mai 2021
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