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Après le Covid, les autorités repartent en campagne de vaccination contre le HPV
Le vaccin contre les infections à HPV est recommandé pour l’ensemble des filles et des garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses offert dans les établissements scolaires. Objectif affiché : empêcher, avant les débuts de la vie sexuelle de nos enfants, qu’ils soient contaminés par un papillomavirus qui pourrait virer en cancer quelques décennies plus tard.
◆ D’insistantes recommandations
Le gouvernement et les autorités semblent bien décidés à convaincre la population de vacciner les jeunes contre le HPV. Vidéos, interventions dans les établissements scolaires, affiches, la communication est offensive. Néanmoins, pas d’obligation vaccinale ou de pass HPV pour le moment. Les enfants qui voudront être vaccinés devront obtenir l’accord des deux parents et ceux qui ne le seront pas auront tout de même accès à leurs établissements scolaires et à leurs activités extrascolaires.
Prenons à titre d’exemple l’une des vidéos de la campagne nationale contre le HPV qui circule actuellement sur la chaîne de l’Institut national du cancer. Il y est dit que, sur tous les types de HPV qui existent, 200 sont sexuellement transmissibles et 12 sont cancérigènes, et qu’il y a 6 400 nouveaux cas de cancers par an dus à ces virus. Le vaccin contre le HPV est présenté comme sûr et efficace, notamment grâce à ce qui serait observé en Suède et en Australie, « où le nombre de jeunes adultes vaccinés est important ».
◆ Des questions qui se posent
En tant que journalistes habitués au sujet des vaccins, face aux slogans et arguments prônés, des observations et questions légitimes émergent immédiatement. Nous remarquons tout d’abord l’absence d’études précises mentionnées et accessibles facilement alors que nous souhaiterions vérifier les informations données plutôt que croire sans réflexion la narration officielle. Puis nous nous demandons notamment : quels sont les 12 HPV cancérigènes ? La vaccination permet-elle de lutter contre la totalité d’entre eux ? Si la réponse est non, contre lesquels d’entre eux permet-elle de lutter et avec quel taux d’efficacité ?
Combien de personnes par an sont touchées par ces HPV cancérigènes (et pas par le HPV tout court qui touche 80 % en moyenne de la population au cours de sa vie, selon la vidéo) ? Combien parmi ces personnes touchées par un HPV cancérigène développent un cancer ? Et combien parmi ces personnes qui ont un cancer décèdent ou souffrent de conséquences graves irréversibles autres que la mort ? Quelle est la part de décès dus à ce type de cancers sur le nombre total moyen de morts annuel ? Et sur le nombre annuel de décès dus aux cancers ? Enfin, où peut-on avoir accès aux données de Suède et d’Australie ?
◆ Et les effets indésirables ?
Dans la vidéo, il est également déclaré que la vaccination engendre de « rares cas d’effets indésirables plus graves » sans détailler leur nature ni leur fréquence.
Il nous paraît judicieux de chercher à savoir quels sont ces effets indésirables graves et si cela peut aller jusqu’à des conséquences graves irréversibles et des décès. Ainsi qu’à connaître avec la même précision que pour le nombre de cas de cancers annuel le nombre de personnes touchées par an par ces rares effets indésirables graves, ainsi que le pourcentage de personnes que cela représente sur le nombre de personnes vaccinées.
Nous allons poser ces questions aux autorités en leur demandant de bien vouloir nous indiquer les sources et études qui leur permettent d’affirmer ce qu’elles avancent avec autant d’assurance. Si elles nous répondent, leurs réponses totales ou partielles nous permettront peut-être d’avoir une vue d’ensemble sur les risques liés à la non-vaccination et à la vaccination.
Ajout le 29 septembre 2023 :
Réponse non détaillée de l’Institut national du cancer du 27 septembre 2023 :
« Je reviens vers vous suite à vos questions sur la vaccination contre les HPV.
Je vous invite à consulter le dossier dédié sur notre site https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Agents-infectieux/Prevenir-les-cancers-lies-aux-HPV. Vous y trouverez les éléments demandés.
Nous restons à votre disposition si besoin.
Bien à vous »
Article par Estelle Brattesani
D’autres journalistes ou scientifiques se sont déjà interrogés au sujet du vaccin contre le HPV. Suite à leurs recherches (publiées dans notre magazine papier disponible en kiosque et en ligne), ils ont une approche différente de la version officielle. Découvrez leurs articles :
👉 Lire notre article dans Nexus n° 118 (sept.-oct. 2018) en accès libre :
👉 Lire notre article « Gardasil, le scandale continue » dans notre n° 145 de mars-avril 2023 :
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