Un cardiologue refusant les menaces sanitaires et menacé de suspension continue d’exercer
Certains soignants refusant les mesures sanitaires actuelles résistent en continuant de travailler, malgré les menaces de suspension qui pèsent sur eux. C’est le cas du cardiologue Julien Devilleger, exerçant en Charente.
◆ Une probable suspension en vue
Dans un article du journal Charente Libre du 28 septembre 2021, on peut lire que suite à des contrôles de l’ARS menés en Charente, « 60 salariés d’établissements de santé ou médico-sociaux ont été suspendus faute d’attestation valide lors du contrôle à l’entrée de leur lieu de travail », parmi lesquels 30 soignants travaillant dans des établissements de santé, et 9 libéraux. La directrice Atika Rida-Chafi de l’ARS en Charente se montre rassurante. Selon elle, « cette situation n’entraîne pas de désorganisation des services. »
Si certains soignants rendent leur blouse comme le Dr Agret face au chantage du gouvernement exercé sur les soignants non-vaccinés, Julien Devilleger, cardiologue exerçant dans ce département, a choisi pour le moment l’option inverse : celle de la garder, malgré le constat du contrôle de l’ARS effectué le 24 septembre 2021 à son cabinet, établissant que ce docteur n’était pas vacciné, ne présentait aucune contre-indication à la vaccination, n’avait pas de certificat de rétablissement et n’avait pas fait de test. Le document rempli par les contrôleurs explique clairement que le soignant s’expose ainsi à l’interdiction d’exercer. Toujours selon Charente Libre, « Le cardiologue et ses collègues seront de nouveau contrôlés dans les prochaines semaines ». La sentence risque donc de tomber prochainement pour ce cardiologue…
◆ Un article qui semble neutre, mais à charge
Dans l’article, à part le fait que l’interdit est bravé, que la loi n’est pas respectée, que Julien Devilleger est présenté comme s’étant « bâti une petite notoriété dans le milieu antivax » en présentant sa théorie et le fruit de son expérimentation sur le magnétisme lié à la vaccination anti-Covid-19 , on ne trouve aucune question éthique ou scientifique au sujet des vaccins et du sort réservé aux soignants refusant les mesures sanitaires actuelles. En revanche, les sanctions éventuelles à venir pour les soignants comme Julien Devilleger sont très bien mises en lumière : « S’il ne dévisse pas sa plaque d’ici un mois, l’ordre des médecins peut prononcer une sanction disciplinaire, voire saisir le parquet pour exercice illégal de la médecine (…) L’Assurance Maladie peut aussi réclamer l’argent des remboursements effectués lors de sa suspension ». La directrice de l’ARS Charente menace tous les soignants non-vaccinés : « Cela ouvre la voie à des sanctions pénales. (…) Nous voulons être intransigeants, la loi ne se discute pas. Les considérations morales ne relèvent pas de nous. »
◆ Le vaccin, plus fort que le besoin de soignants
Le COVID-19, une fois de plus, semble avoir pris le pas sur toutes les autres pathologies, puisque si un soignant n’est pas vacciné contre cette maladie, depuis le 15 septembre 2021, il doit être suspendu, quitte à déboussoler, voire mettre en danger une patientèle parfois atteinte de problèmes graves comme les troubles cardiaques. La loi du 5 août 2021 oblige donc les soignants qui ont déjà traversé toutes les vagues épidémiques et qui sont toujours en vie à n’avoir aucun libre-arbitre, malgré les effets secondaires post-vaccinaux qui existent et qui sont recensés régulièrement par des institutions officielles comme l’ANSM.
Maria Cloarec, infirmière du collectif Soignants 05, trésorière et vice-présidente de l’association UnisPaca dont le but est de soutenir les soignants en souffrance, témoignait récemment auprès de l’une de nos journalistes du fait que certains soignants vaccinés, positifs au COVID et asymptomatiques, doivent actuellement se rendre au travail, en raison du manque d’effectifs. De plus, une personne vaccinée n’a pas à se faire tester pour avoir un pass sanitaire valide, même si elle peut attraper la maladie et la répandre. Moralité : ce qui compte le plus, c’est d’être vacciné, pas d’être positif et possiblement contaminant. Si les vaccinés peuvent attraper le COVID-19 et le transmettre, le fait qu’ils soient positifs ne semble plus être aussi important, que ce soit pour les autorités ou la plupart des médias. Et dans le cas du cardiologue Julien Devilleger, le vaccin semble plus fort que le besoin de soignants et que le suivi des patients en cardiologie, notamment de ceux touchés par des myocardites ou péricardites post-vaccinales…
Nous avons pris contact avec Julien Devilleger pour avoir sa version des faits et son point de vue. Nous partagerons bientôt avec vous le fruit de cette interview.
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