Une députée propose « un passeport vert » pour les personnes vaccinées !
Valérie Six, députée UDI, a proposé le 16 décembre 2020 la mise en place d’un « passeport vert » pour les personnes vaccinées, qui leur permettrait de pouvoir aller au restaurant ou d’entrer dans des lieux culturels. Selon elle, imiter cette mesure prévue en Israël inciterait les gens à se faire vacciner. Si elle parle de « convaincre » la population réticente au vaccin, elle n’hésite pas à sortir la carte de la culpabilisation.
◆ La compréhension, la responsabilisation culpabilisatrice, puis l’obligation dissimulée.
Pour Madame Six, il est clair que même si elle dit comprendre et accepter d’écouter la méfiance d’un certain nombre de gens à l’égard des vaccins contre la COVID-19, si nous le refusons, c’est par individualisme, égoïsme, et irresponsabilité. Voilà sa manière de faire passer le message : « Un certain nombre de nos concitoyens expriment une forme de défiance envers les nouveaux vaccins développés. Ils ont bien compris que la diffusion d’un vaccin contre la COVID-19 serait une manne financière colossale, et ils craignent que les laboratoires privilégient les retombées économiques à la santé publique. Ces inquiétudes sont légitimes. Il faut donc les entendre. Mais, tel que l’explique le Pr Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, qu’importe la rapidité avec laquelle les vaccins ont été développés, les agences du médicament européenne et française n’en négligeront pas pour autant leur travail de certification. Si ces vaccins sont mis sur le marché, cela veut dire qu’ils sont aussi fiables que les vaccins qui ont déjà été administrés à nos concitoyens. Une part de la population s’exprime ouvertement opposée à la vaccination. Il nous appartient de convaincre ces Français et de les responsabiliser. Car, comme le dit un des infectiologues de l’Institut pasteur de Lille, sur mon département, Daniel Camus, la personne qui ose dire “C’est ma liberté de ne pas faire vacciner”, ça veut dire qu’elle compte sur les autres pour empêcher la circulation du virus. L’enjeu est de faire comprendre aux Français que se faire vacciner est un acte citoyen. Je le fais pour me protéger et pour protéger les autres. Cela nous permettra de retrouver collectivement une vie sociale, une vie culturelle. Pour autant, il convient de susciter cette confiance, d’inciter les Français sans l’assortir d’une obligation de se faire vacciner. Nous pourrions prendre aussi exemple sur Israël, qui octroie à chaque personne vaccinée, un passeport vert leur permettant de se rendre dans les lieux de culture, au restaurant, en définitive de retrouver une vie normale. Notre groupe considère qu’une telle mesure serait de nature à inciter les Français à se faire vacciner, et à faire prendre conscience que la vaccination permet de se protéger soi-même, mais également autrui ».
◆ Pas de place à l’esprit critique
Dans son discours, pas de place au doute, ni aux questions légitimes que nous pouvons tous nous poser. Il y a encore quelques jours, des pontes de la vaccination comme Alain Fischer cité précédemment par Mme Six exprimaient que beaucoup de réponses n’étaient pas encore à disposition, et qu’il fallait faire preuve de prudence quant à la stratégie vaccinale à venir, la communauté scientifique n’ayant eu accès qu’aux communiqués de presse des laboratoires pharmaceutiques. Maintenant que les résultats des études sur ont été publiés, cela signifie-t-il que le voile a été intégralement levé sur l’efficacité et la toxicité du vaccin sur du plus long-terme ? Non. On peut par exemple se demander si le pourcentage de vaccinés qui attrapent quand même la maladie et qui seraient asymptomatiques seront contagieux. Persuadés qu’ils ne le sont pas, ils pourraient ne respectent pas les gestes barrières et contaminent pour de bon les autres. On peut aussi s’interroger sur le long-terme des effets de cette méthode vaccinale à base de matériel génétique jamais utilisée avant, comme le fait à juste titre le Pr Caumes.
◆ Une série de mensonges et d’incohérences qui passent comme une lettre à la poste
On assiste décidément à une série de mensonges, d’incohérences verbales ou de propositions autoritaristes, pour ne pas dire fascistes, pourtant non suivis d’internements psychiatriques, de procès ou de menaces provenant de hautes instances d’autorité publique. Alors que le médecin Martin Blachier (qui n’a affaire à aucun patient rappelons-le, et qui travaille pour une société spécialisée dans la modélisation des stratégies médicales et sanitaires) claironne sans ciller sur les plateaux télé que le vaccin contre la COVID-19 est efficace à 100%, des scientifiques comme Karine Lacombe, avec des liens d’intérêt avec des laboratoires pharmaceutiques comme Gilead, prônent que ce qui prévaut en médecine, c’est « ne pas nuire », avec deux poids deux mesures entre les traitement et les vaccins.
En parallèle, des personnalités comme Christophe Barbier, ex-directeur du journal l’Express, déclare publiquement que les non-vaccinés devraient être exclus de la vie sociale, et rejoint ainsi les propos de la députée Madame Six. Peu de personnalités politiques osent mettre en lumière les risques avérés ou éventuels des vaccins, comme c’est le cas pour l’eurodéputée Michèle Rivasi.
◆ Récapitulatif en chiffres
Rappelons que plus de 99,9% des gens survivent au virus, sans vaccin. En effet, 59361 décès sont officiellement dus au COVID-19 en ce 17 décembre 2020, sur une population française de presque 69 millions d’habitants, sans compter les collectivités territoriales, ce qui représente environ 0,08% de la population. N’oublions pas non plus que les personnes qui tombent malades, pour la très grande majorité, guérissent spontanément, sans traitement ni vaccin, comme le dit l’ANSM elle-même. Et que bon nombre de médecins déclarent publiquement, notamment dans le documentaire « Mal traités », connaître des traitements curatifs et préventifs à cette maladie, notamment en renforçant notre système immunitaire grâce à la Vitamine D et au Zinc.
Il nous semble donc être primordial dans les jours prochains de ne pas tomber dans le piège de l’accusation facile et méprisante telle que « complotiste, individualiste, irresponsable, mouton » ou de l’obéissance automatique, sans échange sourcé. Quand on voit à quel point les laboratoires sont immunisés et intouchables en matière de vaccination en cas d’effets secondaires des vaccins (lorsque ces-derniers sont reconnus), qu’ils n’ont pas les mêmes règles de précaution à respecter que pour d’autres types de médicaments lors d’une mise sur le marché, on peut estimer avoir le droit d’exiger des garanties à notre liberté et à notre santé, sans être pour autant « égoïste »
👉 Vidéo accessible sur Facebook également
👉 Voir notre vidéo tournée avec Senta DEPUYDT, journaliste spécialiste des vaccins
👉 Acheter notre numéro 121 avec le gros dossier sur le plan de vaccination mondial, écrit par cette même journaliste en 2019
Image de couverture par mohamed Hassan de Pixabay
✰ Magazine NEXUS : 112 pages, 100 % inédit, 100 % indépendant ! ✰
👉 Cher lecteur, notre indépendance dépend de vous, NEXUS n’a ni subvention, ni publicité ! Le magazine ne vit que grâce à vous. En vous abonnant ici au format papier ou numérique, vous soutiendrez une presse totalement libre et vous découvrirez des sujets inédits traités nulle part ailleurs ! Achetez nos numéros à l’unité en cliquant ici
👉 NOUVEAU ! Vous pouvez aussi FAIRE UN DON ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL pour financer le contenu en ligne accessible GRATUITEMENT. C’est grâce à votre contribution que l’équipe web pourra continuer !
- Accidents vaccinaux, hold-up juridique, « 1986 » : comment Big Pharma a fait la loi
- Danemark : le peuple se mobilise contre un projet de loi prévoyant l’isolement, les traitements et la vaccination forcés
- Avis d’un médecin : « Il faut refuser ces vaccins contre le COVID-19 ! »
- COVI-PASS : Bientôt un passeport santé pour pouvoir circuler ou se rassembler ?
- COVI-PASS : les dérives possibles de ce genre de passeport santé en cours de développement
- Pr Toussaint : « La puissance de la technologie aboutit à une situation de sur-diagnostic et de nombreux faux positifs »
- Le gouvernement attend-il 5000 cas positifs ou 5000 malades maximum de plus par jour pour déconfiner ?
- Mesures sanitaires : malgré la vague de contestations, l’État s’entête