Un proche de victime d’effets secondaires témoigne sur CNews, Martin Blachier minimise le lien avec le vaccin

◆ « Pour ma femme, c’est foutu, il n’y aura pas d’amélioration »

Marc Doyer a expliqué à l’antenne de « L’Heure des pros » que sa femme a développé 15 jours après la deuxième injection du vaccin Pfizer une maladie à prions extrêmement rare. Ell est actuellement hospitalisée à domicile. Selon M Doyer, cette maladie toucherait habituellement une personne sur un million. Les maladies à prions sont des maladies neurologiques incurables, caractérisées par une dégénérescence rapide et fatale du système nerveux central, qui sont dues aux transformations d’une protéine en une forme altérée, appelée prion.

Le corps médical accompagnant Mme Doyer parle d’un cheminement anormal de la maladie dans son cas, et même d’une « nouvelle maladie » selon son mari. Ce dernier a par ailleurs déclaré qu’il y a une  explosion des recherches sur internet concernant ce type de maladie, en particulier au sujet de la maladie de la vache folle au Canada. Il a également insisté sur le fait qu’on ne peut plus se contenter de parler de hasard entre les problèmes de santé et la vaccination, lorsque ces derniers arrivent juste après l’injection.

Voir le passage concerné entre 36mn et 54mn de l’émission du 15 octobre 2021 :

◆ Martin Blachier invoque toujours le hasard

Martin Blachier médecin, spécialiste en santé publique et en plateaux de télévision avec plusieurs centaines d’interventions depuis le début de la pandémie, travaille également pour une société de conseil et de modélisation épidémique, Public Health Expertise, dont 60% du chiffre d’affaires proviennent de laboratoires pharmaceutiques. Face au témoignage de M. Doner, Martin Blachier a tenté de minimiser les liens entre les effets secondaires graves et l’administration des vaccins. Il a défendu l’idée que la rareté de cette maladie engendre naturellement un doute chez les personnes qui l’ont déclenchée à la suite du vaccin.

◆ « Omerta sur les effets secondaires » dans les médias

Pascal Praud, le présentateur, a reconnu qu’il y avait « une sorte d’omerta » sur ces effets indésirables et qu’il était l’un des premiers journalistes à donner la parole aux victimes.

Martin Blachier a quant à lui admis qu’ « il y a des événements indésirables graves avec ces vaccins, tout le monde le dit, ce n’est pas caché », citant les cas de myocardites, péricardites et de paralysies faciales. Il a expliqué que ces effets étaient reconnus par les agences américaines, européennes et françaises et a même ajouté que les effets déclarés étaient probablement moins importants que le nombre de cas qui existent réellement parce qu’ ils ne sont pas tous déclarés, précisant même : « On sait qu’en pharmacovigilance, ils ne sont pas tous rapportés. Parfois un rapport de 1 à 10 ou 1 à 100. » Face au chroniqueur M. Rioufol qui a insisté sur le fait que les effets secondaires étaient cachés, Martin Blachier a reconnu que « sans doute qu’on ne veut pas en parler. »

◆ Quid des effets indésirables à long terme ?

En réponse à M. Rioufol  qui le questionnait à propos des effets sur le long terme, Martin Blachier a affirmé qu’il y en avait très peu, avant de se reprendre pour dire que « ça n’existe pas.» Lorsque Pascal Praud a insisté auprès de lui pour que cette information soit présentée comme une vérité scientifique, Monsieur Blachier a répondu, mal à l’aise : « Scientifiquement, c’est ce qu’on dit ». Cet homme de science (qui ne traite pas de patients) et d’affaires aurait-il également des dons divinatoires pour affirmer que ces nouveaux types de vaccins ne provoqueront pas d’effets secondaires sur le long terme ?
Les chiffres dans quelques temps parleront : nous pourrons constater, par exemple, si la proportion des personnes touchées par les maladies à prions sera plus importante qu’avant la vaccination en masse.

◆ Appel à se rassembler

A la fin de son témoignage, Monsieur Doyer a appelé à la création d’un collectif pour toutes les personnes dans le doute et dans la souffrance, comme lui. Au nom de la vérité, il a donné son numéro en direct : 06 20 51 15 93.

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