Vaccins anti-Covid : d’après le vététiste Kyle Warner, « là où il y a un risque, il doit y avoir le choix »

Ils ne font guère la Une des journaux, et pourtant, les sportifs touchés de plein fouet par des effets secondaires indésirables qu’ils attribuent au vaccin contre la Covid-19 existent bel et bien. Prenons pour exemple le champion de vélo américain Kyle Warner.

◆ Devoir abandonner sa carrière professionnelle

Kyle Warner postait le 15 novembre 2021 une vidéo sur Instagram. En larmes, il y explique qu’il a dû se rendre plus de vingt fois chez le médecin depuis sa seconde injection Pfizer/BioNTech du 10 juin 2021. Un mois plus tard, se déclaraient une péricardite, un syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) et de l’arthrite, lesquels ont mis fin à sa carrière telle qu’il la connaissait.
Il souligne à quel point il est difficile d’affronter les réactions d’autrui depuis qu’il s’est exprimé publiquement au sujet des effets secondaires qu’il subit encore aujourd’hui.  S’il refuse de s’étiqueter pro ou anti-vax ou de discréditer qui que soit, il affirme que « là où il y a un risque, il doit y avoir le choix », et que « la haine ne doit pas alimenter les échanges ».

◆ Prendre parti, ou être banni

Pendant une interview de lui tournée quelques semaines auparavant disponible en français, Kyle Warner déplore que sa nation soit divisée et déclare trouver curieux que les gens l’attaquent de tous les côtés, alors qu’il souhaitait simplement partager sa propre expérience pour en informer autrui. « Certains disent que je ne suis pas assez en colère et que je devrais complètement être anti-vax. Et d’autres disent que je suis trop en colère et que je tue des milliers de gens en m’exprimant. »

Ce qui avait été le plus dur pour lui jusque-là ? « Juste de savoir qu’il y a tant de gens offensants et dès que nous parlons, d’être censurés ou dénigrés, ou juste de se voir dire qu’on ment, ou qu’on essaie de devenir célèbres, ou qu’on essaie d’attirer un peu d’attention. On nous désigne tout le temps comme des simulateurs. (…) Des escrocs qui essaient de tout gâcher. »

Avec d’autres victimes, en se regroupant et en témoignant, ils ne voulaient « provoquer aucun drame », mais plutôt essayer de faire accepter aux gens que les dégâts post-vaccinaux sont « un sujet bien réel ».

Voir une de ses interventions traduites en français :

◆ Tirer sa révérence

Aujourd’hui, le vététiste Kyle Warner atteste que « plus d’un millier de personnes qui mènent le même combat » l’ont contacté. « Des gens qui étaient tous suffisamment pro-vax pour se faire injecter des doses, des gens qui sont maintenant considérés comme des théoriciens du complot ou des fous ». Ce qui pousse Kile Warner à se retirer, quitte à en décevoir certains ?  Les attaques contre lui, parfois venant de proches, qui ne sont « pas viables mentalement ou émotionnellement », alors qu’il essaie de guérir. Il espère revenir en bonne santé, « mais cela prendra du temps », précise-t-il.

Impossible de déterminer à ce jour le nombre exact de sportifs, amateurs ou professionnels, touchés provisoirement ou définitivement par les injections contre la Covid-19. S’il existait une volonté globale d’étudier et de reconnaître avec impartialité les méfaits de ces vaccins, au moins autant que leurs bienfaits sans cesse vantés, peut-être qu’il serait plus facile de les comptabiliser.

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