vaccin

Mélanie Maupas, touchée par la maladie de Charcot, enfin reconnue comme victime du vaccin Pfizer anti-Covid par la pharmacovigilance

Nous avions interviewé Mélanie Maupas, atteinte par la maladie de Charcot depuis sa seconde injection Pfizer, pendant les Rencontres citoyennes autour des effets indésirables du Covid long et des vaccins organisées à Vierzon en février 2023. Nous découvrions alors AAVIC TEAM, l’association dont elle est la vice-présidente aux côtés de son papa Alain, avec qui nous nous sommes entretenus. Il nous a annoncé qu’après plusieurs années, Mélanie a enfin été reconnue comme victime de l’injection anti-Covid par la pharmacovigilance française. Mais le combat n’est pas fini…

◆ De l’errance médicale et du déni

En 2022, Mélanie Maupas partageait son effroyable expérience sur la page Facebook de l’association Verity France après sa deuxième injection anti-Covid. Il a fallu un an et demi d’errance médicale avant que le diagnostic ne tombe : “Ce lundi 7 novembre 2022, le diagnostic tombe. On m’annonce que j’ai la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou plus connue, la maladie de Charcot. L’annonce a été brutale pour moi, ma famille et mes amis… À ce jour, il n’y a que ma jambe droite qui n’est pas touchée… La neurologue me dit que cette maladie est tombée du ciel, ce n’est pas l’injection, mais il faut quand même que je déclare mes symptômes à la pharmacovigilance… Logique ?

◆ Un chemin courageux parsemé d’épreuves

Le parcours d’un malade qui souhaite informer l’État français des effets secondaires potentiellement liés à un médicament peut être littéralement semé d’embûches administratives et juridiques, en plus des symptômes de la maladie. “Au départ, Mélanie a fait elle-même une déclaration auprès de la pharmacovigilance. Elle n’a eu aucun retour. C’est grâce à l’association Solidekla qui aide les malades à monter les dossiers. Un médecin a envoyé le dossier de Mélanie à la pharmacovigilance, avec une vingtaine de rapports de médecins, des scanners, IRM, analyses de sang, etc.”, nous explique Alain Maupas.

◆ Un lien de causalité difficilement envisageable

Rares sont les soignants qui osent écrire ce qu’ils pensent tout bas. Il faut dire que les représailles en France contre ceux qui ne suivent pas la doxa peuvent être féroces. Alain poursuit : “Hormis celui de la pharmacovigilance, aucun médecin ne s’est aventuré à rédiger un rapport faisant officiellement un lien de causalité entre le vaccin et l’état de Mélanie. Ils n’ont pu qu’écrire que ‘suite à l’injection, Mélanie est tombée malade’, mais pas que ‘Mélanie est tombée malade à cause du vaccin’.” “La pharmacovigilance a donc gravi une marche et enfin reconnu l’évidence. Cela nous motive à continuer, et voulons que la France suive le même chemin que l’Allemagne, l’Angleterre ou la Belgique en reconnaissant davantage les erreurs commises pendant la crise sanitaire et les effets secondaires des injections anti-Covid, tout comme ceux du Covid lui-même.

⇒ Voir notre entretien avec Mélanie Maupas en février 2023 à Vierzon :

◆ Une victoire mais encore beaucoup à faire

Deux ans plus tard, après un parcours juridique éprouvant, “Mélanie a enfin été reconnue comme victime du vaccin Comirnaty de Pfizer par la pharmacovigilance il y a un mois et demi environ”, comme nous le rapporte son papa Alain Maupas. “C’est la deuxième personne de notre association à l’avoir été, mais c’est encore trop peu. Dans l’association, nous comptons 22 personnes touchées par la maladie de Charcot encore en vie. Deux sont déjà décédées et celles qui vont de plus en plus mal aujourd’hui sont toutes âgées entre 21 et 50 ans. Dans le service neurologique d’un grand hôpital, ils m’ont confié sans pour autant pouvoir me l’attester par écrit par peur de poursuites, que le nombre de cas de maladies de Charcot auxquels ils font face a augmenté de plus de 20 % entre 2021 et 2022, et de 22 % entre 2022 et 2023. Aujourd’hui, ils font état de plus 800 patients atteints par cette maladie en deux ans, du jamais vu dans ce service.

◆ Une procédure en cours

Lorsque nous demandons le document officiel de pharmacovigilance à Alain, il nous répond ne pas pouvoir nous le fournir à la demande de son avocat, Régis Senet, puisqu’une procédure juridique est en cours. “Nous allons porter plainte contre X au civil et ce document de pharmacovigilance sera ajouté au dossier. Il ne peut être pour l’instant divulgué. Le dossier de Mélanie Maupas sera envoyé sous peu avec une vingtaine d’autres dossiers e au procureur.

Après avoir été reçus au Parlement, nous devions être reçus par le ministre de la Santé, notamment grâce au soutien du député Yannick Monnet, mais il y a eu la dissolution. Puis, alors que nous attendions la réponse de la nouvelle ministre, le Premier ministre, Michel Barnier, est parti. De quoi retarder à nouveau l’échéance. À croire qu’ils le font exprès, qu’ils sentent le vent tourner et qu’ils ne veulent pas faire face à leurs responsabilités.”.

Mélanie Maupas pendant l’été 2023

 

◆ Un état de santé de plus en plus fragile

Quand nous l’avions rencontrée en février 2023, Mélanie arrivait encore à se déplacer elle-même en fauteuil roulant. Aujourd’hui, même si elle garde son sourire, elle passe la plupart de son temps alitée et ne supporte pas la position assise très longtemps. Alain nous confie, ému : “Son état se détériore. Nous venons d’avoir rendez-vous pour son protocole de fin de vie… Elle ne peut plus rien faire seule, comme je le lui ai dit récemment, elle est redevenue mon bébé.

Mélanie a pourtant essayé une multitude de remèdes, qu’ils soient allopathiques ou non, testés et approuvés ou en cours d’étude. “Mélanie a notamment essayé le traitement expérimental Himalaya qui était voué à faire stagner la maladie ou mieux. Nous avons eu un gros espoir, car cela fonctionnait bien pour notre fille qui faisait partie du panel de 387 patients. Mais comme il y a eu parmi eux des cas d’effets secondaires, et alors que Mélanie elle n’en a eu aucun et souhaitait le poursuivre, ils ont ‘selon la loi’ arrêté le protocole d’essai ! Quand il s’agit d’un essai vaccinal sur la population, on ne prend pas autant de précautions !” s’indigne Alain. “II y aura bientôt un nouveau traitement à partir des cellules du corps du patient qui va être expérimenté à Lille, mais comme nous habitons dans le Sud, Mélanie ne pourra le tester alors qu’il semble très prometteur.

◆ Des victimes esseulées à aider

Nous sommes là pour notre fille, elle est notre priorité. Nous avons investi sans regret nos économies pour que la maison lui soit accessible et pour tous ses frais de santé et juridiques. Certaines victimes, en revanche, ne sont pas entourées et se retrouvent seules dans une grande souffrance physique et psychologique. Avec l’association, nous faisons du mieux que nous pouvons pour les aider, mais comme l’association ne pourra défiscaliser les dons que dans un an, beaucoup de gens qui aimeraient donner ne donnent pas alors qu’il y a un grand besoin.”

Comme le lui ont expliqué certains médecins, même si cette maladie est très souvent incurable, il arrive qu’il se produise des guérisons soudaines, inexpliquées et définitives. Nous ne pouvons que souhaiter à Mélanie que cela lui arrive, elle qui se bat du mieux qu’elle peut contre la maladie, les autorités qui ne veulent pas reconnaître leurs erreurs et pour les autres victimes comme elle…

⇒ Pour connaître l’association AAVIC TEAM et adhérer : https://aavicteam.com/

⇒ Pour faire un don à l’association

⇔ CHERS LECTEURS, L’INFO INDÉPENDANTE A BESOIN DE VOUS !

Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée, et ne dépend d’aucune pub.
L’information que nous diffusons existe grâce à nos lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir :

1️⃣ Abonnez-vous
2️⃣ Offrez Nexus
3️⃣ Commandez à l’unité
4️⃣ Faites un don sur TIPEEE ou sur PAYPAL

Découvrez notre dernier numéro

 

Et gardons le contact :

Retrouvez-nous sur réseaux sociaux
Inscrivez-vous à notre newsletter

Sur le même thème