Pfizer et BioNtech annoncent que leur vaccin est « sûr » pour les 5-11 ans après seulement cinq mois d’étude clinique
Alors que le vaccin Tozinaméran de Pfizer et BioNTech, vendu sous la marque Comirnaty, a reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle en décembre 2020 pour les adultes, que la phase 3 de l’étude clinique est toujours en cours et que la liste des effets secondaires s’allonge depuis la mise sur le marché, les deux laboratoires sont fiers des premiers résultats de leur étude pour les 5-11 ans et estiment urgent d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché pour cette tranche d’âge.
◆ Cinq mois d’étude semblent suffisants pour Pfizer-BioNTech
Les essais ont commencé en mars 2021 ; 4500 enfants de 6 mois à 11 ans, ont reçu les injections, aux États-Unis, en Finlande, en Pologne et en Espagne. Les résultats annoncés concernent pour l’instant les 2268 enfants parmi eux âgés de 5 à 11 ans. Le vaccin, plus faiblement dosé (10 microgrammes par injection, contre 30 microgrammes habituellement pour les plus âgés), serait d’après Pfizer et BioNTech dans leur communiqué du 20 septembre 2021 « sûr », « bien toléré » et apporterait une réponse « immunitaire robuste », similaire à celle observée chez les 16-25 ans. Quand aux effets secondaires, ils seraient eux aussi « généralement comparables » à ceux relevés chez les 16-25 ans, selon les deux laboratoires. D’après ce communiqué cité par franceinfo, ces résultats vont être transmis « dès que possible » aux autorités sanitaires, notamment à l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), et à l’Agence européenne du médicament (EMA), en vue des demandes de mise sur le marché du vaccin pour cette tranche d’âge fin 2021 ou début 2022. Habituellement, il faut plusieurs années pour obtenir une telle autorisation.
Les deux laboratoires prévoient la publication « dès le quatrième trimestre » des résultats concernant la tranche d’âge 2-5 ans ainsi que des 6 mois-2 ans, qui ont reçu deux injections de 3 microgrammes.
◆ Les effets secondaires graves existent
Le 2 Septembre 2021 en France, 48 923 cas d’effets indésirables étaient enregistrés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) dans les proportions suivantes :
L’ANSM nous apprend également que « Depuis le 15 juin 2021, la vaccination chez les sujets les plus jeunes (12-18 ans) est possible avec le vaccin Comirnaty. (…) Au total, 591 cas dont 206 graves ont été rapportés après la vaccination » portant ainsi la proportion des effets secondaires graves chez les jeunes à 35%.
Le rapport 18 de l’enquête de pharmacovigilance de ce vaccin du 26 août 2021 les répertorie :
◆ Des problèmes cardiaques soulevés
Le vaccin de Pfizer-BioNTech est donc associé, chez les jeunes, à des cas de myocardite, une inflammation du muscle du cœur et de péricardite, une inflammation de la muqueuse située à l’extérieur du coeur. À la date du 26 août 2021 (ce qui fait plus d’un mois en arrière), 33 cas de myocardite et 15 péricardites étaient enregistrées officiellement par l’ANSM, sur un nombre d’environ 6,4 millions d’injections aux 12-18 ans le 2 septembre, ce qui représente à peu près une incidence d’un cas de problème cardiaque pour 180 000 injections. Notons que les documents ANSM ne comptabilisent pas à la même date le nombre d’effets secondaires graves recensés et le nombre d’injections, et ne donnent pas non plus le nombre de jeunes vaccinés, mais seulement le nombre d’injections. Notre calcul, même s’il donne une idée de l’incidence officielle, reste donc approximatif.
L’OMS a d’ailleurs conclu que « les données actuelles suggèrent un lien de causalité probable entre la myocardite et les vaccins à arn messager » et qu’un « suivi est en cours pour déterminer les effets sur le long terme. » Selon de nouvelles recherches menées aux États-Unis rapportées par Telegraph et The Guardian, les garçons âgés de 12 à 15 ans ont six fois plus de risques de souffrir de problèmes cardiaques après avoir reçu deux doses de vaccin Pfizer ou Moderna que d’être hospitalisés à cause du coronavirus.
◆ L’incidence réelle : une donnée encore nébuleuse
D’après une étude américaine publiée le 10 août 2021, « La myocardite peut être une complication rare après la vaccination par COVID-19 chez les patients âgés de moins de 19 ans. Dans cette étude de série de cas, l’évolution clinique à court terme était légère chez la plupart des patients ; cependant, les risques à long terme restent inconnus. Les risques et les avantages de la vaccination COVID-19 doivent être pris en compte pour guider les recommandations de vaccination dans cette population. (…) Cette étude présente des limites. Les limites de cette série incluent l’absence de données sur l’administration du vaccin COVID-19, ce qui ne permet pas de calculer l’incidence ou d’identifier les facteurs de risque de myocardite. »
La notice du vaccin indique elle-même que la fréquence de certains effets indésirables est « indéterminée » et qu’elle ne « peut être estimée sur la base des données disponibles ». Les effets secondaires concernés sont notamment les réactions allergiques sévères, les myocardites, les péricardites et certains gonflements.
En attendant les résultats des effets à long terme, qui sont totalement inconnus, la vaccination bat son plein. Mais alors si des cas de péricardites et de myocardites sont apparus après la mise sur le marché conditionnelle obtenue, comment savoir quels effets secondaires pourraient être découverts pour les 5-11 ans si l’autorisation était accordée ?
◆ Pfizer protégé des effets indésirables sur du plus long terme
Un brouillon de contrat qui devait rester confidentiel pendant 10 ans, signé entre Pfizer et les États et rendu public par l’Albanie indique que « L’acheteur reconnaît que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont actuellement pas connus et qu’il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont actuellement pas connus ».
Le communiqué de Pfizer précise qu’aucune information n’est disponible sur l’utilisation de ce vaccin avec d’autres vaccins. Rappelons qu’en France, depuis 2018, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants, et que nous ne savons donc rien au sujet de l’interaction possible entre toutes ces substances. Pfizer déclare également qu’il n’est pas tenu « de mettre à jour les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs. (…) Toutes les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse sont basées sur les attentes et les croyances actuelles de Pfizer-BioNTech concernant des événements futurs, et sont soumises à un certain nombre de risques et d’incertitudes qui pourraient entraîner des résultats réels sensiblement différents et défavorables de ceux présentés ou impliqués dans ces déclarations prospectives. Parmi ces risques et incertitudes : la capacité à produire des résultats cliniques ou autres comparables, y compris le taux déclaré d’efficacité du vaccin et le profil de sécurité et de tolérance observé à ce jour, dans le reste de l’essai ou dans des populations plus grandes et plus diverses lors de la commercialisation. »
◆ Une incitation à vacciner malgré le manque d’information
Le Président Directeur Général de Pfizer, Albert Bourla, n’a qu’une hâte : vacciner les plus jeunes. Le 20 septembre 2021, il déclarait : « Au cours des neuf derniers mois, des centaines de millions de personnes âgées de 12 ans et plus dans le monde ont reçu notre vaccin Covid-19. Nous sommes impatients d’étendre la protection offerte par le vaccin à cette population plus jeune, sous réserve d’une autorisation réglementaire, d’autant plus que nous suivons la propagation de la variante Delta et la menace importante qu’elle représente pour les enfants ».
Des médias comme Le Parisien affirment quant à eux que le fait de vacciner les enfants permettra l’immunité collective, sans même évoquer la gravité de certains effets secondaires : « Si les enfants sont moins exposés aux cas graves de la maladie, tout en la transmettant moins pour les plus jeunes d’entre eux, ils représentent une part importante de la population, qu’il faudra vraisemblablement aussi vacciner pour pouvoir atteindre le seuil de l’immunité collective ».
◆ Des scientifiques sonnent l’alerte
Dans l’émission L’heure des pros du 6 septembre 2021 présentée par Pascal Praud, le virologue Jean-Michel Claverie était invité. Lui-même doublement vacciné, il se dit pourtant choqué par le fait qu’on veuille vacciner les enfants. Pour lui, le fantasme de l’immunité collective par le vaccin ne tient plus car les vaccinés restent transmetteurs. « On ne vaccine pas les gens pour une maladie qu’ils ne font pas. (…) l’immunité naturelle acquise par les enfants est de meilleure qualité. Elle est plus durable, plus générale ». Il évoque les séquelles graves que peuvent avoir plus de 30% enfants touchés par une myocardite suite à la vaccination, même si elle arrive « de manière extrêmement rare. (…) Ça montre que ces vaccins ont un effet qui n’était pas prévisible du tout sur la physiologie, notamment des enfants en-dessous de 18 ans, et donc qu’il y a probablement d’autres effets qui n’ont pas encore été reconnus. » Pascal Praud souligne alors l’absence de risque pour un enfant de 12 ans de finir en réanimation suite au Covid-19, et le risque infinitésimal qu’il ait un problème cardiaque grave.
A partir de 28mn23, écoutez l’intervention intégrale de Jean-Michel Claverie :
◆ « Aie confiance, crois en moi, que je puisse veiller sur toi »
Ces paroles dans Le livre de la jungle, sont chantées par le serpent Kaa afin d’hypnotiser Mowgli dans le but de l’endormir pour le manger, apprenant en filigrane aux enfants à ne pas se laisser berner par quelqu’un qui veut vous « endormir ». Les parents français sont-ils bien éveillés ? Peut-on faire confiance aveuglément à un laboratoire qui est depuis 1995 régulièrement condamné pour corruption, publicité mensongère, vente frauduleuse de médicaments et qui, accusé d’avoir tué des enfants au Nigeria avec des essais thérapeutiques illégaux, a accepté de payer 75 millions de dollars aux autorités ? Les amendes s’accumulent, se comptent en milliards et semblent être devenus de simples frais dans la comptabilité de la société.
Enfin doit-on faire confiance à notre gouvernement dont le ministre de la Santé, déclarait le 2 Juillet dernier lors d’une conférence de presse « Parmi les “fake news” que l’on entend, il y aurait celle qui consiste à dire que le vaccin serait encore en cours d’expérimentation, c’est absolument faux. La phase 3 est terminée depuis des mois, elle est validée. » ? En réalité, la fin des essais est prévue en mai 2023 pour Pfizer. Le journal Le Monde l’a souligné dans un article du 8 juillet 2021 : « En affirmant de manière catégorique que la phase 3 des essais des vaccins déployés en France est « terminée », Olivier Véran se méprend. » Le laboratoire Pfizer a alors assuré à ce média que son essai de phase 3 se poursuivait. Les « fake news » venaient donc de M.Véran, ce qui est fâcheux pour un ministre de la Santé…
Rappelons que les parents sont légalement responsables de la santé de leurs enfants qui méritent donc bien quelques recherches approfondies sur le sujet.
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