Vaccins obligatoires pour les tout-petits : la liste s’allonge
Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, l’a annoncé le 26 avril dernier, à l’occasion de la Semaine de la vaccination : après le méningocoque C, ce seront les méningocoques A, B, W et Y qui feront l’objet d’une vaccination obligatoire des bébés. Mais cette extension de la couverture vaccinale est-elle vraiment justifiée ?
◆ Toujours davantage de vaccins
Les ministres de la Santé se succèdent au gouvernement, mais le programme reste toujours le même : vacciner, vacciner, et encore vacciner. Récemment nommé, Frédéric Valletoux n’échappe pas à la règle et a annoncé le 26 avril dernier qu’un nouveau vaccin serait obligatoire pour les enfants, dès le 1er janvier 2025. Celui-ci permettra d’étendre la couverture vaccinale des petits à toutes les souches responsables de la méningite : méningocoques A, B, W et Y, en plus du C.
◆ 22 doses avant dix-huit mois
La liste des vaccins obligatoires va ainsi s’allonger, avec des injections entre les 2 mois et les 18 mois de l’enfant, mais avec en réalité deux produits nouveaux. Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) publiées le 7 mars 2024, l’actuel vaccin contre le méningocoque C (2 doses administrées à respectivement 5 et 12 mois) va être remplacé par un vaccin tétravalent contre les sérogroupes A, C, W et Y (le Nimenrix du laboratoire Pfizer, en 2 doses à 6 et 12 mois). Le vaccin déjà existant contre le sérogroupe B (le Bexsero de GSK) restera à part et deviendra juste obligatoire (en 3 doses à 3, 5 et 12 mois).
Au final, les petits vont ainsi passer de 19 doses reçues (en 10 injections seulement grâce aux vaccins combinés) à 22 doses avant leurs 18 mois, sans compter les rappels à partir de 6 ans. Une importante quantité, tout de même, pour leur jeune système immunitaire… Et assurément un bon plan pour les vendeurs de vaccins !
Calendrier vaccinal actuel
◆ Une justification douteuse de la part de la HAS
Dans un communiqué en date du 27 mars 2024, la Haute Autorité de santé justifie cette nouvelle obligation vaccinale par le fait que le nombre de cas d’infections invasives à méningocoque aurait « augmenté de 72% entre 2022 et 2023, pour s’élever à 560 cas ». Cela dit, cette forte augmentation (+72%) est à relativiser, étant donné que le nombre d’infections avait chuté en 2020-2021 suite à la mise en place des mesures barrières durant la crise sanitaire, comme l’indique également le communiqué de la HAS.
Néanmoins, toujours selon la HAS, « ces chiffres sont supérieurs aux niveaux atteints les années antérieures à la pandémie de Covid-19 ». Une affirmation assez incompréhensible au regard du graphique publié dans le Bulletin de Santé publique France du 26 mars 2024 sur les infections invasives à méningocoque. Certes, l’année 2023 n’est pas la meilleure, mais elle est à peu près équivalente à 2017 et bien inférieure à d’autres années précédentes. On n’a pas dû chausser les mêmes lunettes pour le lire…
Toujours est-il que la HAS a décidé de faire baisser le nombre d’infections par la vaccination des plus jeunes (les nourrissons étant particulièrement vulnérables à ce type d’infection rare, mais pouvant entraîner des décès), en ciblant les sérogroupes A, B, C, W et Y qui « sur les 12 identifiés à ce jour, sont à l’origine de la quasi-totalité des cas en France », précise-t-elle.
◆ Un vaccin de plus avec de l’aluminium
Dernière précision : le vaccin contre le méningocoque B (Bexsero) contient de l’aluminium. Sur les vaccins qui seront désormais obligatoires, seuls deux n’en contiennent pas : le Nimenrix et le ROR (rougeole-oreillons-rubéole).
Selon l’association E3M (Entraide aux malades à myofasciite à macrophages), les adjuvants aluminiques sont neurotoxiques et s’accumulent dans le cerveau, pouvant entraîner des maladies graves et invalidantes, comme la myofasciite à macrophages. Le Haut Conseil de la santé publique réfute pour l’instant ce lien de causalité, même si des travaux de chercheurs tendent à le prouver. Pour plus d’informations à ce sujet (et un consentement libre et éclairé), les parents peuvent commencer à se renseigner pour se faire leur avis en consultant le site www.vaccinssansaluminium.org
Article par Alexandra Joutel
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