Denis Robert revient sur l’affaire Clearstream

Denis Robert rappelle l’essentiel de son enquête sur le scandale financier de Clearstream : la révélation de l’existence d’une double comptabilité occulte au sein même du système de compensation bancaire mondial.

INTERVIEW EXCLUSIVE À LIRE DANS NEXUS N° 98

CLEARSTREAM. Le nom est revenu dans l’actualité avec la sortie récente du film L’Enquête pour nous rappeler la saga médiatico-judiciaire opposant Villepin à  Sarkozy. Pourtant, l’essentiel concerne une toute autre réalité, restée INCHANGÉE : l’existence d’une double comptabilité occulte de la chambre de compensation luxembourgeoise, et ce à échelle industrielle !
Gigantesque usine à devises virtuelles, Clearstream gère les 16 000 comptes de ses 2 500 clients (essentiellement des banques, mais aussi des multinationales et des sociétés offshore) implantés dans 105 pays (dont la France). Des banques plus que douteuses puisqu’on y trouve des comptes de la boîte noire d’Elf, des comptes cachés de Madoff, des comptes iraniens interdits, des comptes qui ont servi pour des paiements des rançons, des comptes de banques mafieuses italiennes, des milliers de comptes ouverts dans les paradis fiscaux…

Au fil de l’interview, Denis Robert raconte comment il s’est retrouvé seul devant l’ogre Clearstream, abandonné par une grande partie de la presse. Il y décrit les rouages mis en place par les lobbies bancaires, avec le soutien de Jean-Claude Junker (actuel patron de l’UE) et la complicité des eurodéputés, tuant ainsi dans l’œuf le projet d’espace judiciaire européen.

A découvrir dans NEXUS  n° 98 tout juste en kiosque !